Tous les systèmes et sous-ensembles principaux à bord d’un spationef ont un certain nombre de logiciels diagnostiqueurs et de procédures préprogrammés quand des troubles réels ou potentiels surviennent. Ces divers protocoles diagnostiqueurs sont généralement classifiés en cinq niveaux, chacun offrant un degré différent de vérification par l'équipage par des tests automatisés. Quel type de diagnostique est employé dans une situation donnée dépendra généralement de l’urgence du moment, et de la quantité de temps disponible pour les procédures de test.
En règle générale, les systèmes d’un navire sont en diagnostique permanent de niveau 5. (Il existe cependant des exceptions : par exemple, les boucliers passent en diagnostique de niveau 3 une fois toutes les heures). Un diagnostique de niveau 4 est quotidiennement effectué sur les différents systèmes et sur une base hebdomadaire un diagnostique de niveau 3. Une fois par mois ou après une utilisation intensive pendant plus de dix heures, un diagnostique de niveau 2 sera exigé. Les diagnostiques de niveau 1 sont réservés aux pannes importantes ou lorsque le vaisseau est amarré à une station. (Il ne faudrait pas que le CO nous demande de passer en distorsion 5 alors que nous avons tout démonté !)
DETAIL DES 5 NIVEAUX :
Le diagnostique de niveau 1 : Ceci se rapporte au type de diagnostique le plus complet, qui est normalement conduit sur les systèmes du navire. Des programmes de diagnostique automatisés étendus sont exécutés ; mais un diagnostique de niveau 1 exige d'une équipe d'ingénieurs de vérifier physiquement le fonctionnement des mécanismes du système et son intégrité plutôt que de se fier aux programmes automatisés, se gardant de ce fait contre de possibles pannes dans le matériel et le logiciel de test. Le diagnostique de niveau 1 sur les systèmes principaux peut prendre plusieurs heures, et dans beaucoup de cas le système soumis doit être mis hors tension pour que tous les tests soient exécutés.
Le diagnostique de niveau 2 : Ceci se rapporte à un protocole de diagnostique complet du système qui, comme le niveau 1, implique des routines automatisées étendues, mais il exige la vérification de peu d'éléments opérationnels par les ingénieurs. Ceci rapporte une analyse légèrement moins fiable du système, mais c’est un procédé qui peut être conduit en moitié moins de temps qu'un diagnostique de niveau 1.
Le diagnostique de niveau 3 : Ce protocole est semblable aux diagnostique de niveau 1 et 2 mais comporte seulement la vérification par une équipe d'ingénieurs des mécanismes principaux du système. Le diagnostique de niveau 3 est supposé être exécuté en dix minutes ou moins et est principalement automatisé.
Le diagnostique de niveau 4 * : Ce procédé automatisé est exécuté toutes les fois qu'on suspecte une avarie dans un système donné. Ce protocole est semblable à celui de niveau 5, mais implique des batteries de diagnostique automatisées plus sophistiquées. Pour la plupart des systèmes, le diagnostique de niveau 4 peut être exécuté en moins de 30 secondes.
Le diagnostique de niveau 5 * : Ce procédé automatisé est prévu pour l'usage courant et permet de vérifier l'exécution du système. Le diagnostique de niveau 5, qui demande habituellement moins de 2,5 secondes, est typiquement exécuté sur la plupart des systèmes sur au moins une base quotidienne, et est exécuté pendant les situations de crise quand les ressources du système et le temps sont comptés.
* Remarques : Les diagnostiques de niveau 4 et 5 étant entièrement automatisés, tous les membres de l’équipage peuvent les exécuter. Vous êtes donc tous un peu des ingénieurs.