Le noyau de distorsion, qui constitue la source d'énergie des propulseurs et autres systèmes majeurs des vaisseaux spatiaux, fournit un million de fois plus d'énergie que les moteurs à fusion du système de propulsion à impulsion.
Il est également appelé « réacteur à distorsion » ou « coeur du propulseur principal ». L'appellation la plus précise est celle de « bloc de réaction matière/antimatière » (BRM/A).
Il comprend quatre sous-systèmes :
1) Injecteurs de réactif.
2) Segments d'étranglement magnétique.
3) Chambre de réaction matière / antimatière.
4) Conduits de transfert de puissance.
L'injecteur de réactif matière se trouve à l'extrémité supérieure du BRM/A, l'injecteur de réactif antimatière étant à l'extrémité inférieure, par le biais de ces injecteurs, le noyau reçoit des flux préparés et contrôlés de réactif.
Le maniement de l'antimatière exige des précautions très particulières. Qu'elle entre en contact avec de la matière et une explosion catastrophique se produira. Cependant, une telle explosion, maîtrisée grâce à des champs magnétiques et régulée par des cristaux de dilithium, fournit suffisamment d'énergie pour propulser un vaisseau à des vitesses qui dépassent celle de la lumière.
Les flux de matière et d'antimatière sont canalisés via des segments d'étranglement magnétique (SEM), où ils sont alignés et comprimés par les bobines d'étranglement magnétique. De ce fait, ils se rencontrent exactement au centre de la chambre de réaction matière/antimatière (CRM/A).
A l'intérieur de la CRM/A se trouve la trame d'articulation des cristaux de dilithium (TACD), « saint des saints » du noyau de distorsion. Les cristaux, régulièrement disposés dans la TACD, régulent la réaction matière/antimatière. Le cristal de dilithium est le seul matériau connu des scientifiques de la Fédération Unie des Planètes qui ne réagisse pas en présence de l'antimatière.
Les flots de plasma nés dans la CRM/A sont scindés en deux et dirigés par les conduits de transfert de puissance (CTP, comparables par leur structure et leur fonction aux SEM) vers les bobines au sein des nacelles. En cas d'extrême urgence, si la sécurité même du vaisseau est en jeu, le système de propulsion à distorsion peut être désactivé, voire largué. La sécurité de l'équipage ayant priorité sur la mission en cours, les automatismes du vaisseau agissent toujours en ce sens.