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Né en 2219, Richard Daystrom est l'un des savants les plus en vue du xxme siècle. Son œuvre de précurseur dans le domaine des sciences informatiques conduit au développement des systèmes comptroniques et duotroniques, qu'il crée à l'âge de 24 ans.

La technologie duotronique connaît un succès retentissant et vaut à Daystrom les prix Nobel et Zee-Magnees. Elle joue un rôle vital à bord des vaisseaux de la Fédération pendant les 80 années qui suivent, avant d'être supplantée par les puces optiques isolinéaires en 2329.

Mais un tel succès à un âge aussi précoce a un coût. Daystrom est de plus en plus frustré de ne pas réussir une nouvelle percée aussi éclatante que les premières, et devient amer à force d'en voir d'autres bâtir leur renommée sur ses idées géniales.

À l'âge de 49 ans, 25 ans après le succès qui a fait sa gloire, Daystrom accomplit finalement ce qu'il considère comme son œuvre la plus brillante lorsqu'il crée l'unité M-5 multitronique.

Richard Daystrom semble très sûr de lui, alors que l'éventualité d'un échec le hante. Dans la conversation, il se montre abrupt et peu enclin aux amabilités quand le travail attend. Lorsque le commandeur Spock qualifie son œuvre de « fascinante », le savant ne sait visiblement pas comment accepter le compliment avec grâce.

Le Docteur Daystrom monte à bord de l'USS Enterprise NCC-1701 à la date stellaire 4729.4 afin de procéder aux tests de l'unité M-5 multitronique dans diverses simulations du réel. Il vante les qualités de sa création, affirmant qu'elle changera à jamais le mode d'exploration de l'espace.

Hélas, le M-5 échoue, et les conséquences sont tragiques. Daystrom a utilisé ses propres engrammes cérébraux pour programmer la machine : les défaillances de celle-ci soulignent les troubles psychologiques du savant alors qu'il s'efforce encore de révolutionner les sciences informatiques.

Tandis que les simulations sombrent dans le chaos et que le M-5 lance de réelles offensives, Daystrom cède à la panique. Refusant de voir sa création désactivée, il prétend d'abord qu'elle a mal assimilé le but de ces manœuvres, puis défie les officiers qui l'entourent et affirme que le M-5 et lui sont « invincibles ».

Les engrammes cérébraux partagés et le fait que le savant tient en horreur le concept de meurtre soufflent au capitaine James T. Kirk le moyen de mettre un terme au règne de terreur du M-5 : il en déduit en effet que la machine se sentira aussi coupable que son créateur de la perte de toutes ces vies.

L'échec du M-5 marque la fin de la brillante carrière de Daystrom : victime de dépression nerveuse, il est placé sous sédatif, puis transféré dans un centre de soins afin d'y entamer une lente guérison.

Le succès de ses premières créations lui assure néanmoins une place d'honneur dans l'histoire et, au cours des années qui suivent la fondation de l'Institut Daystrom baptisé en son honneur, il joue un rôle essentiel dans le développement des technologies qui continuent de révolutionner l'existence des citoyens de la Fédération.

Apparitions :

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