L'arrimage d'un vaisseau de Starfleet au dock spatial (Spacedock) d'une station stellaire est une procédure parfaitement balisée. Cette manoeuvre fort complexe est supervisée par le Contrôle d'Approche ou le Centre de Commandement de la station. Elle peut s'effectuer de façon automatique une fois que le Capitaine du vaisseau arrivant passe le relais au responsable de l'arrimage.
Le fonctionnement du Contrôle d'Approche, principal centre d'opérations des procédures d'arrimage, est assuré par un personnel issu à la fois de Starfleet et de la Fédération Unie des Planètes.
Ces équipes très compétentes surveillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre les arrimages; une activité intense règne en permanence, car de nombreux techniciens s'affairent aux environs du Centre de Commandement.
La « passerelle » est équipée de nombreux écrans de visualisation qui fournissent des données parfaitement à jour sur l'activité des docks spatiaux. De vastes baies donnent sur les hangars d'arrimage, de telle sorte qu'un contact visuel est maintenu à tout moment au cours de la procédure d'arrimage. Le passage d'un énorme bâtiment à proximité de ces baies est toujours très spectaculaire.
En règle générale, plusieurs vaisseaux sont arrimés au même moment dans les docks spatiaux, le personnel doit donc impérativement veiller à ce que tout navire en approche dispose d'un emplacement suffisamment large et dégagé où s'arrimer.
Le Contrôle d'Approche doit en outre s'assurer que les nombreuses capsules de transbordement et autres engins se tiennent à l'écart. Au cours de ces manoeuvres, de multiples messages radio s'échangent au niveau du Centre de Commandement.
De petits vaisseaux pénètrent parfois dans les docks spatiaux (ou les quittent) alors que les portes sont ouvertes pour laisser passer un spationef. Le timing est ici crucial, car seul un créneau limité dans le temps s'offre pour les manoeuvres.
Le Contrôle d'Approche préfère certainement restreindre le nombre d'ouvertures et de fermetures des portes, de façon à limiter les risques de contamination des docks spatiaux, plutôt que de ne laisser passer qu'un vaisseau à la fois.
Le Contrôle dispense toutes les autorisations d'accès aux spatioportes. Au cas où un spationef ne suivrait pas la procédure correcte, ce service peut déclencher une alerte jaune à l'intention de l'ensemble du Spacedock.
En règle générale, le Contrôle d'Approche dispose seul de la possibilité d'ouvrir et de fermer les spatioportes, mais il est parfois possible de diriger la manoeuvre à partir d'un spationef. L'approche du Spacedock commence habituellement par l'arrivée du vaisseau sous la partie de la station où sont placées les portes. Cette procédure permet de faire dégager tout autre appareil.
Une fois le spationef en position correcte, face aux spatioportes fermées, la procédure d'approche finale est lancé par l'Officier des Communications du spationef arrivant.
Sur instruction de son Capitaine, il annonce au Contrôle d'Approche que le bâtiment est paré pour l'arrimage.
Le vaisseau reçoit alors l'autorisation de s'arrimer et le Capitaine demande une commande de verrouillage, qui sera confirmée par le pilote (« systèmes verrouillés »).
Lorsque le Capitaine a remis les commandes, la procédure d'arrimage est automatisée. L'équipage peut alors jouir du merveilleux spectacle que constitue l'entrée au Spacedock, véritable ruche bourdonnante après un séjour dans l'espace. Une fois les opérations de reconnaissance effectuées, les spatioportes s'ouvrent en grand et le vaisseau entre, suivant les lumières régulièrement réparties au sol qui le guident jusqu'à son emplacement.
Le vaisseau pénètre lentement dans le Spacedock au moyen de ses seuls propulseurs d'appoint. Chaque astronef est affecté à un poste d'arrimage particulier, numéroté (Poste 4, par exemple). Il faut soixante secondes au navire pour aller de la porte extérieure au poste d'arrimage.
Avant même que le spationef ne soit arrimé, les spatioportes se referment, dans l'attente d'une nouvelle instruction de la part du Contrôle d'Approche.
Alors que le vaisseau entre dans le hangar, le Capitaine demande les systèmes de soutien ombilicaux et gravitationnels, d'autres systèmes sont parfois nécessaires, selon la classe du spationef.
Ainsi, l'USS Enterprise NCC-1701-D déclenche ses faisceaux d'arrimage et les verrouille durant la procédure. Tous ces systèmes sont cruciaux pour la sécurité du vaisseau. Une activité pédestre intense va se produire lorsque les membres de l'équipage empruntent les passerelles, aussi le bâtiment doit-il être parfaitement assujetti à son poste.
Le pilote du navire prend acte des demandes du Capitaine eu égard à ces systèmes, puis il peut achever la procédure d'arrimage seul ou en interaction avec le Capitaine. Il ne reste plus au Commandant arrivant qu'à demander la permission de monter à bord.
Ceci s'effectue généralement au niveau des portes du sas qui relie le spationef aux docks spatiaux par une longue passerelle fermée. Une fois l'autorisation accordée, la procédure d'arrimage est finalisée. Toutes les réparations et autres opérations à l'ordre du jour peuvent alors être menées à bien.
Le départ du vaisseau hors du Spacedock s'effectue selon une procédure inverse à celle de l'arrivée. Selon l'espace disponible, le spationef peut reculer ou faire demi-tour avant de franchir les spatioportes. Il lui estimpossible de lancer ses moteurs à distorsion ou à impulsion avant d'être suffisamment éloigné du Spacedock.