Selon le point de vue, un Tribule est une des créatures les plus adorables de la galaxie ou une bombe à retardement écologique prête à semer le chaos...
Les Tribules proviennent des confins de l'espace de la Fédération. Ces petites créatures au taux de reproduction effarant ont la forme d'une sphère légèrement aplatie et recouverte de fourrure, dont la couleur varie du blanc pur au noir le plus foncé en passant par toutes les nuances du brun et du roux.
Discerner la queue de la tête d'un Tribule ne va pas de soi. On peut d'ailleurs se demander si ces créatures ont une tête à proprement parler, elles sont en tout cas dépourvues de dents.
Douées d'une intelligence rudimentaire, elles poussent des couinements indignés quand on s'assied dessus, ce qui prouve qu'elles sont sensibles à la douleur. Elles distinguent également les différentes espèces Humanoïdes, mais on ignore comment.
Dépourvus de membres distincts, les Tribules sont bisexués et se reproduisent à volonté. Avec la vitesse à laquelle ils se reproduisent et ingèrent la nourriture, un unique Tribule représente une réelle menace écologique pour l'environnement d'une planète. Un vrai fléau !…
Les Tribules « sont déjà pleins en naissant », et se reproduisent au taux alarmant d'environ 10 petits toutes les 12 heures, soit plus d'un million en moins de trois jours. Cette stratégie est nécessaire à leur survie sur leur planète natale. En effet, leur milieu d'origine regorge de prédateurs, et peu de petits atteignent la maturité. Ce taux de reproduction effréné leur permet donc de perpétuer l'espèce, et guère plus. Ce n'est que transposé hors de leur habitat naturel en faveur d'un milieu exempt de prédateurs que les Tribules créent problème.
Les petits ont un diamètre approximatif de 3 cm, celui des adultes peut atteindre 30 cm. Leur métabolisme est consacré pour moitié à la reproduction. Leur unique but dans la vie semble se limiter à manger et procréer. Les Tribules sont en effet capables de rechercher de la nourriture n'importe où, en se déployant dans les conduits d'aération et dans les machines, et même le long des cloisons jusqu'aux plafonds, adhérant sans difficulté aux surfaces verticales lisses.
Si leurs ressources en nourriture sont limitées, leur capacité à se reproduire diminue ; les affamer est donc souvent le meilleur moyen d'endiguer leur multiplication. Autrement, livrés à eux-mêmes, ils envahissent tout.
De nombreuses espèces intelligentes trouvent les Tribules attirants, et les négociants intergalactiques les vendent comme animaux domestiques ou souvenirs.
Sous les caresses, les petites créatures émettent un doux ronronnement qui a un effet apaisant sur le système nerveux des êtres Humains et de bien d'autres. Parfois, ils se balancent au gré de leur ronron, Nyota Uhura est complétement charmée par ces boules de poils.
Toutefois, leur procréation quasi incontrôlable a vite fait de dégoûter leurs adorateurs, d'autant que les Tribules n'ont guère d'utilité pratique, comme le fait remarquer le Docteur Leonard McCoy en 2267. Certains peuples les considèrent même comme de la vermine.
Mais peu d'espèces nourrissent autant d'animosité envers les Tribules que les Klingons. Ces fiers guerriers les qualifient d'animaux immondes et, à la fin du XXIIIe siècle, décident qu'assez, c'est assez.
Des centaines d'entre eux sont chargées de débarrasser la galaxie de ce fléau, et une armada Klingonne anéantit la planète natale des Tribules.
Cela aurait pu être la fin d'une époque, mais l'espion Klingon Arne Darvin remonte le temps, passant de 2373 à 2267 sur la base stellaire K-7 de la Fédération. Ses tentatives pour changer le cours de l'histoire sont néanmoins déjouées au XXIVe siècle par l'équipage de l'USS Defiant NX-74205. Mais quand les officiers de Starfleet réintègrent leur espace-temps, ils ramènent à leur insu un Tribule avec eux. Et bientôt, la station Deep Space Nine, tout comme la Station K-7 un siècle plus tôt, est envahie par des hordes de Tribules.