La planète-mère des Ba'kus est en fait une colonie, la situation et la nature exactes du monde dont sont originaires ces humanoïdes sont inconnues. Un groupe de Ba'kus fuyant ce qu'ils pensaient être la fin de leur civilisation s'est élancé dans l'espace vers 2066 â la recherche d'un nouveau monde sur lequel vivre et mettre un terme à leur dépendance à l'égard de la technologie.
La planète sur laquelle ils se sont finalement installés s'est avérée un choix idéal pour cette communauté pacifique. La planète Ba'ku est un monde de class M très comparable à la Terre et l'unique planète d'un système dont l'étoile est de type G.
Elle possède une atmosphère respirable, constituée d'oxygène et d'azote, d'une pression acceptable par la majorité des humanoïdes.
Vu de l'espace, le monde Ba'ku, sphère bleu-vert comportant plusieurs océans et continents, ressemble à maints égards à la Terre, une partie de sa surface est masquée par des nuages blancs. Cette planète ne compte aucune lune, mais une double bande d'anneaux la ceint à l'équateur. Ces anneaux, constitués d'infimes particules de gaz et de poussières cosmiques, sont fortement énergisés par des radiations métaphasiques locales.
La planète et son étoile sont situées au cœur d'une région baptisée « Tache de Briar » par les cartographes de Starfleet, qui s'étend sur plusieurs années-lumière cubes et est remplie de vestiges de supernovae, de débris protoplanétaires et de poches de métréon. La formation d'un monde de classe M dans une telle région est un phénomène extrêmement inhabituel.
Les radiations métaphasiques communes à l'ensemble de la Tache de Briar produisent divers effets secondaires, notamment un blocage des transmissions subspatiales et une perturbation du fonctionnement des spationefs voguant à des vitesses d'impulsion élevées. Leurs concentrations très fortes dans les anneaux de la planète des Ba'kus ont des conséquences plus radicales encore : une exposition au champ de radiations exerce un effet régénérateur sur les humanoïdes, dont le processus de vieillissement se trouve affecté.
De brèves périodes d'exposition déclenchent une sensation d'euphorie et de bien-être proche de celle que l'on ressent chez les humains à l'adolescence.
Des périodes plus longues (de quelques mois à plusieurs années) conduisent à un ralentissement progressif dudit processus de vieillissement, jusqu'à ce qu'un point d'équilibre soit atteint.
Les radiations ne produisent aucun effet avant que le sujet ne soit parvenu à la maturité physique, et ce peut-être en raison de l'irrégularité des modifications hormonales chez l'enfant en pleine croissance. Les humanoïdes qui ont le temps de s'adapter aux radiations peuvent vivre des siècles, bon nombre des Ba'kus ont plus de trois cents ans.
Les anneaux qui cernent la planète ont des liens directs avec son écosystème qui, si les effets métaphasiques s'étendent à toute vie à la surface, doit exister dans un état de stabilité extrême. Toute tentative de dispersion ou de captage des particules des anneaux serait catastrophique : elle provoquerait une intense réaction thermolytique qui rendrait la planète inhabitable pour des générations.
Les Ba'kus se sont installés dans une plaine inondable, au pied d'une chaîne de montagnes, dans une zone tempérée et arborée.
Les précipitations sont sans doute suffisantes sans être très abondantes, comme en témoigne la présence d'un système d'irrigation des cultures. Les ressources locales telles que le bois et la pierre sont assez faciles à exploiter.
La planète se caractérise par ses riches gisements de minerai de kelbonite dans les montagnes, de par sa structure atomique, ce matériau, utilisé par certaines sociétés dans la réalisation de boucliers, s'oppose au bon fonctionnement des dispositifs de téléportation.
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