Le Capitaine Jean-Luc Picard reçoit un message de Priorité 1, l'USS Enterprise NCC-1 701-D doit repousser sa mission actuelle pour se rendre à un rendez-vous avec l'USS Crazy Horse. L'Enterprise rattrape rapidement le Crazy Horse et à la grande surprise du Commander William Riker, l'Amiral Erik Pressman se téléporte à bord : il fut le premier commandant de Riker, lorsque celui-ci servait en tant que pilote sur l’infortuné USS Pegasus.

Le Pegasus, justement, est la cause de cette réunion. Il y a douze ans, ce vaisseau se trouvait dans le Secteur 1607 quand il fut victime d'une rupture du noyau de distorsion. Seuls Pressman, Riker et sept autres membres d'équipage parvinrent à gagner une capsule d'évacuation. Le bâtiment fut apparemment vaporisé et jamais on ne retrouva son épave.

Voici trois jours, un agent secret infiltré au sein du Haut Commandement Romulien a envoyé un message à Starfleet : un Oiseau-de-Guerre romulien a, semble-t-il, repéré dans le système de Devolin un débris formellement identifié comme provenant du Pegasus. Le Capitaine Jean-Luc Picard reçoit l'ordre de retrouver le vaisseau, de le récupérer si possible, de le détruire si nécessaire. Erik Pressman participera à la mission, dont il assumera le commandement.

Alors que l’USS Enterprise pénètre dans le système de Devolin, l'Oíseau-de-Guerre Romulien Terix se désocculte non loin de là. Sirol, commandant le vaisseau, affirme que le Terix procède à une étude d'anomalies poursuit un objectif semblable.

Après quelques subtilités diplomatiques, l'Oíseau-de-Guerre repart pour reprendre ses scannages de tachyons. Data lance aussitôt un balayage des senseurs de l'Enterprise.

Pressman confie à William, Riker qu'il espère récupérer des appareils expérimentaux et secrets abord du Pegasus. L'Amiral Ranar, Chef de la Sécurité de Starfleet, accorde son entier soutien à Pressman, elle l'a pourvu d'ordres écrits qui ne doivent pas être révélés à Picard. Riker est troublé par cette exigence de secret.

Geordi détecte la signature d'un noyau de distorsion de la Fédération émanant d'un astéroïde proche. Celui-ci est entaillé de profondes failles et le Pegasus a très bien pu y être entraîné par le champ gravitationnel de l'astéroïde. Worf apprend à Picard que le Terix a changé de cap et qu'il se dirige vers la position de l'Enterprise.

William Riker recommande la destruction de l'astéroïde afin d'empêcher les Romuliens de s'emparer de l'USS Pegasus, mais sur une suggestion de Jean-Luc Picard, Data masque la signature de distorsion au moyen de rayons ionisants. Le Terix scanne l'astéroïde, n'y décèle rien d'intéressant et /s'éloigne. L'Enterprise reprend son scannage du système de Devolin pour continuer à brouiller les pistes, puis revient vers l'astéroïde.

Plus tard, Picard annonce à Fliker qu'il sait que des membres de l'équipage du Pegasus se sont soulevés contre le Capitaine Pressman. Riker lui fournit des informations détaillées sur la mutinerie. Les officiers estimaient que les expériences de Pressman mettaient le vaisseau en péril. Riker, frais émoulu de l'Académie de Starfleet, jugea devoir rester loyal à son Capitaine.

Le lendemain matin, Pressman ordonne à l'Enterpríse de descendre dans l'astéroïde, et ce malgré les objections du Capitaine. Le Pegasus est retrouvé, intact, à seulement deux kilomètres sous la surface. William Fliker et Erik Pressman s'y téléportent.

Pressman localise l'appareil expérimental, un dispositif d'occultation ayant le pouvoir de modifier la structure de la matière. Riker avoue que, douze ans plus tard, il a le sentiment que l'équipage du Pegasus a eu raison de se mutiner, pour protéger le vaisseau et empêcher Pressman de violer le traité d'Algeron. Erik Pressman répond vivement : « Ce traité nous lie les mains depuis soixante ans. »

Pressman et Riker regagnent l'Enterprise. Le Terix est revenu et a scellé l'entrée de l'abîme au moyen de rayons disrupteurs. Pressman tente de prendre le commandement de l'Enterprise, mais ne trouve pas de soutien au sein de l'équipage.

Sirol propose d'accueillir le Capitaine Picard et son équipage à bord du Terix, afin qu'ils puissent goûter « un bref séjour » sur Romulus. Conscient que cela donnerait aux Romuliens le contrôle du Pegasus et de l'Enterprise, Picard décline cette invitation.

Data et Geordi se mettent rapidement en devoir d'adapter l'occulteur de Pressman aux systèmes de l'Enterprise. Lorsqu'il a été activé, il y a douze ans, ce dispositif a fait sauter les relais plasmiques du Pegasus, l'ignition du plasma dans l'espace a fait croire à l'explosion du bâtiment. Des précautions sont prises pour qu'un tel accident ne se reproduise pas.

L'occulteur est activé, qui permet à l'USS Enterprise de se dématérialiser, de quitter l'astéroïde et de se désocculter à côté du Terix. Picard informe Sirol qu'il va contacter son gouvernement au sujet de cet incident, puis accuse Pressman de violation du traité d'Algeron. Riker souligne que lui-même devrait être aussi arrêté. Tous deux sont escortés hors de la passerelle par Worf.

Picard rend visite à Riker dans sa cellule une enquête approfondie sera menée lorsque l'Enterprise aura atteint la Base stellaire 247. Pressman sera sans doute traduit en cour martiale, tout comme plusieurs membres des services secrets de Starfleet. Picard craint que ces investigations ne fassent perdre à Riker une part du respect dont il jouit au sein de Starfleet, mais il ajoute que, selon lui, Will a toujours agi selon ses convictions. Le Capitaine Picard se dit très fier de l'avoir pour second.

Banque de données

• Picard juge les réalisations des enfants au cours de la « Journée du Capitaine ». Le prix est décerné à Paul Managay âgé de sept ans, qui a façonné une sculpture orange et bosselée figurant la tête du Capitaine.
• Lorsqu'il servait à bord du Pegasus, Riker fut surnommé " l’Enseigne Babyface" par le Lieutenant Boylen.