L'avantage tactique que présente le concept de vaisseau spatial détachable est mis en évidence avec des vaisseaux de Class Galaxy. Dans des conditions normales, le contrôle total du vaisseau est coordonné depuis la passerelle de commandement, sur le pont 1. Ce secteur demeure le centre névralgique du module soucoupe une fois celui-ci séparé du module technique. La coque de combat, ou module technique, requiert son propre ensemble à double commande des systèmes de navigation, de soutien et de défense pour être fonctionnelle de façon autonome.

La passerelle de combat se situe sur le pont 8, au niveau supérieur de la coque, et comprend les tableaux standards de la navigation et des opérations pour les manœuvres de vol ainsi que les stations de commande des armements et d'analyse tactique améliorée, plus les communications et l'ingénierie. En accord avec la philosophie de Starfleet concernant la conception des interfaces, les multiples consoles peuvent être reconfigurées pour afficher diverses informations ou commandes en fonction de facteurs spécifiques propres à chaque situation de crise.

Outre son rôle tactique essentiel pour le module soucoupe en mode de navigation séparée, la passerelle de combat peut servir de centre de contrôle secondaire pour tout le navire si la passerelle de commandement venait à être endommagée, à devenir inhospitalière ou à tomber entre des mains hostiles. Cette fonction est analogue à celle de la passerelle auxiliaire, habituellement située au cœur de la coque primaire des premiers vaisseaux non séparables.

Les contrôles à double commande et les sous-processeurs informatiques de la passerelle de commandement sont à même de régir toutes les fonctions principales de bord, y compris dans l'éventualité d'une panne partielle de la mémoire informatique primaire. De la passerelle principale, on accède à la passerelle de combat via un turbolift de secours, on peut également passer par le réseau normal des turbolifts au pont 8, qui offre un moyen alternatif d'atteindre cette aire vitale de commandement.

La configuration d'origine de la passerelle de combat consiste en une section arrière surélevée abritant trois consoles séparées. Un membre d'équipage commande la console centrale en station debout, celles de bâbord et de tribord, situées derrière le fauteuil du capitaine, fournissant un siège aux autres membres qui y sont affectés. Cette console arrière centrale, que gère l'officier tacticien, commande les systèmes défensifs et offensifs, y compris les lance-torpilles à photons. Derrière cette position s'alignent de plus petits écrans encastrés entre les portes bâbords et tribord. La console arrière tribord n'est pas occupée en permanence, mais un écran d'affichage relié au système de LCARS permet que les briefings se déroulent au besoin sur la passerelle de combat. L'officier tacticien e en charge les boucliers déflecteurs et les batteries de phaseurs, dont il a l'entier contrôle. Dans toute situation donnée, il est responsable du développement analytique de la tactique. Il est aussi très proche de la console bâbord dédiée aux communications externes, et il autorise les transmissions sous toute forme de diffusion.

Deux variantes principales de la passerelle de combat ont été installées au cours des années de service de l'Enterprise, la configuration d'origine Ide 2364) cédant la place à un module de transfert amélioré quand le vaisseau de Class Galaxy affronte les Borgs pour la deuxième fois en 2366. Cette année-là, la configuration de la passerelle de combat remplace la console centrale par une gamme d'afficheurs agrandis situés directement derrière la position abaissée du Capitaine.

Ces afficheurs fournissent en permanence des écrans déroulants informatifs sur des systèmes tels que l'alimentation centrale disponible pour la coque technique, et sur le statut opérationnel de la coque technique tout entière. La disposition globale des divers contrôles de commandement demeure relativement inchangée, quoique, dans sa version révisée, la passerelle de combat ait diminué de taille.

Les deux versions de la passerelle de combat fonctionnent de façon largement similaire. De nouveau, des consoles jumelées sont positionnées à l'arrière bâbord et tribord de l'accès surélevé. Les deux stations opèrent en situation de crise. Celle de bâbord comprend encore les communications externes, permettant de gérer les transmissions tant auditives que visuelles à destination ou en provenance de la passerelle de combat. Dans les deux versions, l'arrière surélevé offre une excellente vision frontale du petit écran principal de visualisation à l'avant du fauteuil du capitaine se trouvant juste devant, entre les stations de la navigation et de la barre. La configuration de l'écran demeure virtuellement la même, bien que la première version dispose d'un plus petit voyant rouge d'alerte.

Les sièges couplés de la passerelle de combat offrent aussi un excellent champ de vision sur l'écran principal de visualisation, et comprennent nombre de commandes reconfigurables incluses dans les consoles rectangulaires repoussables, même si dans le précédent design de 2364 la console bâbord était référencée comme étant celle de la timonerie. Le contrôleur de vol a en charge les systèmes de propulsion à vitesse de distorsion, les moteurs à impulsion et les systèmes navigationnels, quoique beaucoup soient interchangeables avec la barre à droite de sa position, la proximité des deux stations permettant une excellente communication en cours de mission.

En 2364, la configuration de la passerelle de combat inclut les communications internes, la navigation et jusqu'aux arrimages en mode manuel du module technique au module soucoupe à partir de la station bâbord avant. La station tribord est alors dévolue aux opérations. Le dirigeant des opérations peut entreprendre une série de missions, allant du contrôle des dégâts et de la supervision des déflecteurs et des boucliers jusqu'à la production d'énergie et la liaison avec le module soucoupe.

Dans la version ultérieure de la passerelle de combat, certaines de ces fonctions semblent inversées entre les consoles avant bâbord et tribord, celle de bâbord relayant les divers relevés des senseurs, y compris la localisation exacte des sources de transmission provenant. de vaisseaux menaçants, et la condition générale des navires hostiles. La station tribord fonctionne comme la barre, même si elle permet également l'analyse tactique de rayons tracteurs ennemis et des mouvements d'autres vaisseaux au cours d'une confrontation. Cette commutation des rôles entre les cinq stations, sur la première passerelle, et les quatre Consoles de la configuration de 2366 illustre bien la flexibilité de Starfleet en matière d'interfaces programmables. Une caractéristique cruciale dans l'espace confiné de la passerelle de combat.