Dans bien des cas, notamment pour des questions d'honneur, les guerriers Klingons prisent les armes blanches traditionnelles comme le bat'leth ou le d'k tahg dans les combats rapprochés. Cependant au XXIIIe siècle, en raison de l'évolution des affrontements, les armes à énergie directionnelle font désormais partie intégrante de leur arsenal. Si les Klingons préfèrent toujours lutter à mains nues, à partir des années 2260, ils ont coutume d'avoir des disrupteurs portables.
Le disrupteur de poing fonctionne selon les mêmes principes que les canons disrupteurs équipant les spationefs Klingons de l'époque, tel le croiseur de combat D-7.
Au contraire des phaseurs d'ordonnance de Starfleet, qui diffusent un rayon visible d'énergie, le disrupteur Klingon recourt à un rayon sonique hautement concentré qui provoque une disruption, tant des objets que des champs d'énergie, en s'accompagnant d'un sifflement strident caractéristique.
Le modèle de disrupteur sonique présenté ici date de 2267 lorsque Starfleet envoit l'USS Enterprise NCC-1701 sur la planète Organia où le Capitaine James T. Kirk et Spock entament une brève campagne de résistance face aux oppresseurs Klingons qui ont envahi ce monde.
On sait que les Klingons en mission sont également équipés d'autres armes soniques de poing, entre autre des grenades pourvues d'un détonateur à retardement sont monnaie courante à l'époque. Leur explosion cause de nombreux dégâts.
Les Klingons portent généralement leur disrupteur à la hanche gauche, mais les gauchers peuvent la porter à droite. En règle générale, le holster repose à présent contre la cuisse plutôt que sur l'abdomen.
Dans les années 2280, les Klingons ont remplacé les disrupteurs soniques qui avaient auparavant leur préférence par des disrupteurs de phase plus évolués. Les principes qui sous-entendent le fonctionnement des armes de poing et des armements embarqués continuent d'être identiques.
Le pistolet disrupteur a été redessiné, tout en conservant la même configuration d'ensemble. Le cylindre central a été remplacé par un disque, et le barillet est désormais constitué de trois minces tubes reliés à leur extrémité pour former une gueule unique. Il n'y a pas de sous-garde, de sorte que le tir peut s'effectuer quasi instantanément. Les Klingons portent presque en permanence des disrupteurs, mais ces armes ne sont pas utilisées dans les combats à bord de leurs astronefs ou dans les affaires d'honneur.
Le modèle des années 2280 peut être converti en fusil par l'adjonction d'une crosse sur un socle triangulaire situé au sommet du pistolet. Lorsque l'arme est transformée en fusil, la poignée du disrupteur se trouve en son milieu. Sous cette forme, il est souvent équipé d'une bretelle qui permet de le porter à l'épaule.
Au moment du tir, le disrupteur de phase émet un éclair d'énergie jaune et produit un claquement. Lorsque l'éclair frappe, la cible se désintègre en s'illuminant également de jaune. La zone de disruption s'étend à partir du point atteint jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de la cible, ce qui prend quelques secondes. Un tir de disrupteur réglé pour tuer équivaut à peu près à celui d'un phaseur de type 2 Fédéré réglé sur 10 (Puissance maximale).
Après cette époque, le design de cette arme sera conservé en l'état pendant de longues années : ce modèle (année 2280) est encore employé dans les années 2370.
Nous savons que deux types de disrupteurs de poing existent depuis 2355 : Starfleet les a classés en interne KD-3 (le pistolet) et KD-3R (la carabine). Un nouveau modèle, le KD-3B, apparaît en 2369 et est remplacé par le K2 à long canon vu en 2279. Toutes ces déclinaisons descendent en ligne directe du pistolet KD-1, remarqué pour la première fois en 2258 et acquis par Starfleet à la dérobée en 2265.
Les alliages entrant actuellement dans la composition du châssis sont pour 73 % du torenimide et pour les 27 % restant du duranium, avec un placage appliqué par plasma de dronadine-boronate visant à minimiser l'allumage énergétique en retour.
La fabrication suit les étapes Klingonnes standard de lithographie moléculaire, de soudage matriciel contraint et d'usinage par rayons de particules pour élaborer les structures selon un procédé semi-automatisé. Les composants de maniement de l'énergie en sont passés par une série d'améliorations depuis 2270 et opèrent maintenant avec une charge mesurable totale de 2,7 x 107 MJ (Mégajoules) pour le pistolet standard, 7,4 x 107 MJ pour la carabine et 2,9 x 107 MJ pour le pistolet dernier cri.
Ces trois modèles de disrupteurs utilisent tous la même conformation de cellule d'alimentation rechargeable. La carabine standard possède également, insérée dans sa crosse, sa propre cellule, d'une taille quatre fois supérieure. Dans cette cellule d'alimentation, l'énergie est stockée au sein des noyaux des atomes de 372 g de granules de bentenite piconium densifiées, similaires au krellide de sarium utilisé dans les appareils de Starfleet.
Deux réglages d'énergie sont disponibles : la paralysie et la mort. En mobilisant des charges de facteur 1 ou 5 pour l'émetteur de rayons. En position de tir, l'énergie orientée est libérée sous contrôle.
La ligne de transfert d'énergie est entièrement restreinte par un champ conforme, permettant à l'usager de disposer d'au moins cinq secondes pour se débarrasser sans danger de l'arme, en cas de surchauffe du guide diélectrique. La détente ouvre deux valves hermétiques de guide d'ondes sur le dessus de la cellule. Pour les trois disrupteurs, l'énergie pulse dans trois principaux guides d'ondes, deux seulement étant nécessaires pour syntoniser les flux en vue du mélange des phases lors de l'accélération.
L'accélérateur consiste en deux bobines de champ asymétriques, qui puisent dans le flux d'énergie à pulsations guidées, en augmentant la fréquence et l'amplitude de la principale « bouffée ». Un examen approfondi des émetteurs soumis par la FDK pour vérification des obligations conventionnelles amène les analystes à penser que tous ces modèles sont identiques.
Si quatre complexes produisent les autres pièces, une seule source d'industrialisation s'acquitte quant à elle des composants-clés de l'émetteur, le cristal de déclenchement du champ/particules. La substance de base est une matrice de triallosilice et de pentactinide orientée par dilatation dans des tubes en faisceau et usinée au stade final par des outils de coupe acoustiques à surface de cisaillement.
Le cristal est logé dans un compresseur d'ondes hélicoïdales, lui-même inséré au dispositif de sûreté avant et à la chambre de pré-tir. Dans le KD-3B, l'émetteur fait la moitié du diamètre, couvert par un capot transparent aux radiations, mais l'énergie émise demeure inchangée.
Les prévisions des services de renseignements de Starfleet pour les dix prochaines années montrent des progrès constants en matière de performance des disrupteurs pour atteindre peut-être les 15 MJ (Mégajoules), signalant de plus hautes valeurs d'énergie par décharges, ou une meilleure longévité des cellules d'alimentation, ou les deux.
Si, de par la Galaxie, les conditions socio-économiques générales maintiennent une certaine stabilité, les progrès réalisés en matière de systèmes autonomes d'énergie pour la KIF risquent de surpasser les capacités des phaseurs de Starfleet d'ici une vingtaine d'années. Si l'on ne peut guère prévoir l'avenir au-delà de vingt-cinq ans, la possibilité existe néanmoins : les armes blanches nécessitant peu d'améliorations techniques supplémentaires, la FDK concentrera ses efforts sur les disrupteurs de poing et sur les technologies associées.
Si les services secrets de Starfleet (SFI) ne pensent pas que l'Empire Klingon présente une menace pour la FUP dans l'immédiat, l'Empire n'a cependant jamais connu de stabilité politique durable. En conclusion, ce rapport recommande une surveillance accrue des progrès Klingons en la matière.