Qualor II est un monde de classe M placé sous la juridiction de la Fédération Unie des Planètes, dans le quadrant Alpha. Il a deux choses à offrir : son magasin de surplus et son café-concert. Le dépôt de surplus Zed-15 est souvent le premier point de chute des visiteurs.
Les autochtones de Zakdorn le gèrent au nom de Starfleet et s'enorgueillissent de leurs talents pour les inventaires. Ils tirent également fierté de leur réputation (imméritée) de ne jamais rien perdre.
Certains vont au dépôt en quête de réponses, mais on trouvera surtout les visiteurs au café-concert.
A la date stellaire 45245.8, l'USS Enterprise NCC-1701 D entre en orbite de Qualor II. Le Commander William T. Riker s'efforce de découvrir pourquoi les vestiges d'un déflecteur de navigation provenant du Tripoli, un vaisseau à l'abandon amarré aux chantiers navals, se retrouvent soudain à l'autre bout du quadrant...
Une visite initiale au dépôt et une entrevue avec l'intendant militaire, Klim Dokachin, ne font que soulever des questions sans réponses. Et peu après, l'Enterprise essuie le feu d'un vaisseau non identifié.
Sous la riposte aux phaseurs, le bâtiment lourdement armé est détruit, victime d'explosions internes qui déclenchent l'armement de bord.
Le Capitaine et son équipage ainsi disparus ne risquant plus d'éclaircir le mystère, Riker doit porter ses efforts ailleurs. Il commence par le café-concert local, et par la pianiste, veuve du défunt négociant d'armes.
Une coursive débouche sur le principal atrium du café-concert, après quoi le client se retrouve sur une petite estrade aux allures de podium, derrière une arche éclairée par un néon rouge.
On atteint la piste en descendant trois belles marches, la première étant rétro-éclairée par un néon d'un bleu soutenu. Plusieurs sculptures sur piédestal flanquent cette petite volée de marches.
De forme vaguement rectangulaire, avec de légères irrégularités, la grande salle comprend l'entrée principale, des tables pour les clients et un piano. Par une petite arche qui semble parallèle au couloir d'accès au club, on aperçoit des salons auxiliaires.
L'agencement de l'atrium principal est dégagé, sans être spacieux. Cinq à six tables et guéridons forment un cercle autour du piano, installé précisément face à l'entrée, en d'autres termes, rien de ce qui se passe ne peut échapper à l'artiste, Amarie.
Légèrement inclinées à la base, les parois de ces lieux semblent être réalisées dans un matériau métallique lisse couleur rouille.
Au long s'alignent des colonnes rougeoyantes réparties à intervalles réguliers. On les distingue nettement derrière le piano, un instrument à deux niveaux caractérisé par un éclairage blanc intégré et un motif lumineux complexe sur le sommet. Tout le café-concert est illuminé dans les tons bleu, blanc et rouge, alors qu'il n'y a pratiquement aucun éclairage cru. Le mobilier, les colonnes décoratives et les végétaux exotiques participent tous de l'atmosphère sombre ainsi créée.
La clientèle Alien fréquente ces lieux avant tout pour se distraire.
Et l'on n'y décourage pas la présence d'hôtesses...
Si le café-concert de Qualor II sert naturellement des boissons corsées, diffuse de la bonne musique et propose des mets de choix, on y vient surtout pour affaires, qu'on soit en quête d'informations ou d'armements plus ou moins licites. Personne en tout cas n'y cherche les histoires, même s'il y a toujours du rififi à la clé...