En 2063, Zefram Cochrane, inventeur de la propulsion à distorsion, franchit le mur de la vitesse de la lumière, révolutionnant ainsi le concept même de voyage interstellaire. Avec cette mémorable découverte, c'est une toute nouvelle frontière qui s'ouvre.
Le facteur de distorsion est l'unité de mesure employée pour calculer les vitesses de distorsion : cette échelle a été révisée depuis l'époque du premier vaisseau USS Enterprise NCC-1701. Celui-ci possède une allure de croisière de facteur 6 et une vitesse maximale de facteur 8, mais des rencontres avec des formes de vie extraterrestres lui permettent d'atteindre des vitesses de distorsion de niveau 14,1.
Au XXIVe siècle, une nouvelle échelle est introduite : l'équivalence entre la vitesse de distorsion 1 et la vitesse de la lumière est conservée, et le facteur 10 est un infini théoriquement impossible à atteindre, qui placerait le vaisseau simultanément en tous les points de l'univers.
En une occasion, cette barrière a été franchie par le Lieutenant Tom Paris de l'USS Voyager NCC-74656, mais les conséquences ont été dantesques. Selon la nouvelle formule, l'USS Enterprise NCC-1701-D, comme tout vaisseau de Class Galaxy, possède une vitesse de croisière normale de facteur 6 (environ 7,3 selon l'ancienne échelle), soit 392 fois la vitesse de la lumière. Sa vitesse maximale est normalement de facteur 9,2, mais elle peut être dépassée. Toutefois, on estime désormais que des vitesses de distorsion d'un niveau supérieur à 5, atteintes avec des propulseurs à distorsion non modifiés, auraient des effets dommageables sur le continuum espace-temps.