Espèce Humanoïde, les Doptériens sont des parents éloignés des Ferengis. Bon nombre de représentants de ce peuple possèdent un autre trait commun avec les Ferengis : leur goût immodéré des activités illicites.
Humanoïdes d’apparence, les Doptériens font, pour la plupart, une tête de moins que les Bajorans ou les Terriens. Originaires d’un monde de classe M relativement proche, les Doptériens sont décrits par les biologistes et les anthropologues du Quadrant Alpha comme des « cousins éloignés » des Ferengis.
A première vue, les Doptériens paraissent pourtant bien différents. Mais en réalité, les deux peuples relèvent des mêmes caractéristiques physiologiques à plus d’un titre. A l’instar des Ferengis, les Doptériens présentent une stature relativement petite et adoptent souvent une attitude courbée, les épaules voûtées et ce en raison de leur amour du mystère sans doute autant qu’à cause de certains éléments de leur environnement.
Leur épiderme est comparable à la peau Ferengie aux tons fauves. Mais au contraire de leurs cousins à grands lobes, leur peau n’est ni lisse, ni uniforme. Dépourvu de système pileux sur tout le corps, la face ou le crâne, l’épiderme d’un Doptérien peut ressembler à du cuir, avec un aspect moucheté, grêlé de points noirs comme des lésions aux allures de verrues.
La dentition Doptérienne est similaire à celle des Ferengis : de petites dents très aiguisées indiquant une diète carnivore. La structure du crâne est sans doute la caractéristique la plus frappante de cette espèce : la tête, plutôt grosse, est de forme vaguement elliptique.
La zone faciale présente un aspect quasi canin avec un large nez épaté, hérissé de crêtes et de hautes pommettes qui s’incurvent en arrière.
L’appendice nasal, les pommettes et le front proéminents font que les yeux paraissent très enfoncés dans leurs orbites. Ce peut être le résultat d’une évolution raciale due à un climat de forte exposition solaire ou à une atmosphère poussiéreuse.
Là où les Ferengis présentent d’épaisses arcades sourcilières et de grands lobes d’oreilles, les Doptériens ont des lobes en forme de crêtes très prononcée qui se prolongent à l’arrière de leur crâne, en une formation unique en son genre.
Cet hémisphère de cartilage proéminent serait un canal auditif géant, conférant une ouïe excellente à 180° de portée. On peut, dés lors, supputer qu’un organe sensoriel de cette nature résulterait d’un environnement très hostile, peuplé de prédateurs naturels ayant tendance à attaquer les Doptériens de dos.
La plus grande similitude entre les Doptériens et les Ferengis est invisible à l’œil nu et n’est détectable que par un balayage médical, ou par un être télépathe. De même que les Ferengis, les Doptériens possèdent une structure cérébrale à quatre lobes différant de la forme à deux lobes typique chez la plupart des autres Humanoïdes.
Cette formation atypique de matière grise altère la façon dont fonctionne le cerveau Doptérien en ayant comme effet secondaire, que l’état émotionnel ou les pensées d’un Doptérien ne peuvent être déchiffrées par des êtres télépathes ou empathes tels que les Bétazoïdes.
Par exemple, Lwaxana Troï se montre incapable de détecter le moindre élan de culpabilité chez le Doptérien qui lui a volé sa broche à cheveux en latinum, en 2369.
Beaucoup de Doptériens étant connus pour tremper dans des activités douteuses, voire des entreprises criminelles, des observateurs moins charitables ont suggéré qu’un cerveau à quatre lobes pouvait faire d’un peuple donné un ramassis de menteurs, de tricheurs et d’individus louches, indignes de confiance en règle générale.
Les Doptériens côtoyant des Aliens au cours de leurs voyages tendent à un certain conservatisme dans leur style vestimentaire, adoptant de façon typique des combinaisons une pièce aux allures d’uniforme. Les vêtements Doptériens sont habituellement d’un gris métallique, avec des rehauts argentés voyants ou des ourlets noirs. Certains Doptériens arborent des sangles noires en travers des épaules, par affectation ou par goût de la mode.
En général, ils ne portent pas de bijoux ou d’ornements en raison de leur caractère glabre comme de leur calvitie, il reste difficile de faire la différence chez eux entre des visages masculins et féminins.