Le Nuage est l’appellation scientifiquement inexacte, mais fondée sur l’aspect visuel de cette manifestation cosmique, donnée à un phénomène unique en son genre observé dans le Quadrant Delta. Sa découverte par l'USS Voyager NCC-74556 intervient à la date stellaire 4-8546.2, quelques semaines seulement après que l’équipage a entrepris son périlleux voyage de retour.
Les dimensions du Nuage sont supérieures à celles de bien des systèmes stellaires : son diamètre représente sept fois la distance de la Terre au Soleil. Dans un premier temps, le Nuage est considéré comme une petite nébuleuse, en raison de ses émissions intermittentes d'ondes thermiques et gamma, ainsi que des éléments entrant dans sa compostions (hydrogène, hélium, radicaux hydroxaux et nodules de poussières) qui tous sont caractéristiques d’une nébuleuse.
Toutefois, fait atypique pour ce genre de phénomène, le Nuage comporte des taux élevés de particules d'omicron (64 millions au kilomètre, ce qui est énorme) potentiellement utilisables par Voyager en tant que source d’énergie. C’est ce qui incite le vaisseau de la Fédération à pénétrer dans le Nuage, décision que l’équipage sera amené à regretter.
A la lecture des données recueilles sur l’intérieur du mystérieux phénomène, il apparaît fort peu probable que le Nuage soit une nébuleuse. Au sein de cette masse, des bouffées de matière rose piquetée de petites sphères bleues flottent dans une sorte de brouillard cosmique
A l’approche du cœur du Nuage, le rideau brumeux se déchire brusquement pour révéler un globe vert ressemblant à un noyau.
Le Nuage montre bientôt qu'il n'est pas une simple boule de poussières : il semble capable de tirer la leçon de ses expériences, mais aussi d’attaquer avec vigueur tout corps essayant de l’envahir dont bien sur Voyager.
Les défenses du Nuage entrent en action lorsqu’un objet étranger, un spationef, par exemple, pénètre dans sa substance. A mesure que l'intrus progresse en lui les nodules de poussières magnétisées non réactives gardent le périmètre de la « nébuleuse ». La densité de la « matière nuageuse » qui enveloppe l’envahisseur s'accroît, à tel point que ce dernier est pris au piège tel un insecte dans l’ambre.
Dans le même temps, les sphères bleues du Nuage s’écrasent contre l’importun et se mettent à le vider de son énergie. Les lasers et les propulseurs, même réglés à 115%, sont impuissants à desserrer l’emprise du Nuage sur le vaisseau.
L’action des sphères bleues peut certes être entravée par un bouclier à harmoniques adaptives, et les nodules magnétiques se dispersent en présence d'ions positifs, mans l’entité n'en est perturbée que temporairement.
Le seul moyen d’échapper au Nuage consiste à recourir à une torpille a photons. Une décharge aussi puissante semble causer d’importants dommages à l’énigme rose, car une trouée béante apparaît dans la paroi gazeuse, cette brèche est assez grande pour que Voyager l’empreinte pour s’enfuir.
Dans le laboratoire de Voyager, l’équipage fait une étonnante découverte. Les sphères bleues flottant dans le gaz contiennent des liens de peptides nucléagéniques polycycliques : la matière bleue est composée d’éléments organiques appartenant à une immense entité vivante.
Le Nuage possède même un gigantesque système circulatoire, qui fonctionne à la manière des vaisseaux sanguins de l’organisme humain. Les efforts de Voyager pour se libérer lui ont porté un coup fatal.
Le Capitaine Janeway ordonne alors à son équipage de revenir aider l'entité comme il le ferait pour secourir tout autre être vivant blessé. Il serait trop cruel de partir en laissant périr l'entité.
La torpille à photons de Voyager a transperce la « peau » du Nuage, d'où s’échappe des sphères bleues, de la matière rose et des particules d’omicron. Le Nuage serait sur le point de mourir d’une hémorragie.
La lésion est trop grave pour que le Nuage puisse guérir grâce à ses propres facultés de régénération, mais, fort heureusement, il réagit favorablement au rayon nucléonique de Voyager, qui suture la « peau ».
Une fois la blessure presque refermée, Voyager peut repartir avec la conscience tranquille.
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