Orellius est un vrai paradis, au climat doux et tempéré, à la végétation luxuriante. Cette planète de classe M est en orbite autour d'une étoile de type F, Orellius Mincir.
Ce système situé à proximité du Vortex Bajoran dans le Quadrant Alpha est néanmoins à l'écart des principales voies commerciales.
L'isolement de ce monde fait qu'avant 2370 aucun spationef de Starfleet ne s'en est approché suffisamment pour effectuer des relevés au moyen de senseurs. La surface d'Orellius semble particulièrement fertile, les forêts regorgent de fruits comestibles.
Le climat est plutôt clément et confortable pour les humanoïdes, même s'il peut faire très chaud en milieu de journée à la belle saison et extrêmement froid pendant l'hiver. Ce paradis n'est toutefois pas dépourvu totalement d'imperfections, ainsi, un insecte y est le vecteur d'une maladie mortelle. Les divers cours d'eau et les marais recèlent des gisements d'astatine, qui serait à l'origine du champ duonétique de basse intensité présent partout à la surface d'Orellius.
Ce champ supprime les radiations électromagnétiques et dérange le fonctionnement de la plupart des appareils. Il n'empêche cependant pas les téléporteurs des vaisseaux en orbite de déposer leurs membres d'équipage sur la planète.
La Fédération Unie des Planètes ignore l'existence d'une colonie humaine sur Orellius jusqu'à ce qu'en 2370, le Commander Benjamin Sisko et le chef des Opérations Miles O'Brien, de la station Deep Space Nine, soient chargés de repérer de nouveaux sites propices à la colonisation.
Les deux officiers découvrent au cours de cette mission une communauté prospère, établie plus de dix ans auparavant, après qu'un transport de class Erewon, le SS Santa Maria BDR-529, s'est posé en catastrophe sur la planète et s'est trouvé dans l'incapacité d'en repartir.
L'équipage du vaisseau était constitué de colons, dont certains étaient d'anciens membres du personnel de Starfleet, en route pour la planète Gemulon V. Une certaine Alixus ayant dressé le champ duonétique dans la forêt, les colons se sont, au fil de la décennie suivante, adaptés à la perte de toute technicité, ils se sont dotés d'un mode de vie beaucoup plus simple, sous la houlette d'Alixus.
Le Santa Maria, dépouillée de tous ses matériels rendus parfaitement inutiles par le champ duonétique, est envahie par la végétation. Les tâches quotidiennes sont menées à bien dans l'enceinte d'un village de huttes. Les colons portent des vêtements de leur confection, aux rustiques coloris bruns, verts et violets. Tous s'adonnent à la chasse à l'arc, à l'agriculture et à la cueillette.
Les colons estiment que leur mode de vie rural les rend bien plus attentifs les uns aux autres. Certains ont bien sûr mis davantage de temps que d'autres à accepter la situation, mais finalement tous se sont convertis à l’idéal anti-technologie mis en avant par leur dirigeante Alixus et rendu inéluctable par la supercherie de celle-ci.