CARACTERISTIQUES TECHNIQUES |
Unités Produites | 2282 construites, 31 détruites, 2951 retirées du service. |
Mise en Service | 2270 à 2285. Retirée du service en 2315. |
Dimensions | Longueur : 4,99 m, Largeur : 3,2 m, Hauteur : 3,12 m Nombre de pont : 1 |
Masse | Tonnes métriques : 2,85 |
Membres d’équipage | 1 + 8 passagers |
Vitesse d’Impulsion | Maximale : 0,01c |
Systèmes de défense | Simple coque légère en monotanium Champ d’Intégrité Structurel de faible niveau |
Systèmes d'armement | Aucun armement |
Durée de vie | 30 ans |
Cycle de maintenance | Mineur ou Standard : 3 ans Complet : 15 ans |
Notes : La capsule de transbordement a été conçue en complément de la navette orbitale produite dans les années 2270. Contrairement à cette dernière fabriquée pour fonctionner aussi bien dans l'espace que dans une atmosphère planétaire, la capsule de transbordement se limite exclusivement à l'espace. Sa forme presque cubique a été choisie pour optimiser le volume intérieur sans aucune concession aérodynamique.
La navette orbitale conçue principalement pour les voyages inter-orbitaux, pouvait néanmoins effectuer des voyages interplanétaires courts.
Par contre, créée pour libérer les navettes orbitales et les réserver pour le transport de fret plus volumineux, la capsule de transbordement ne peut se déplacer que sur de courtes distances, ne possédant pas de place assise, elle peut cependant emporter d'un vaisseau à l'autre les équipes de maintenance et le personnel de Starfleet en visite. En cas de besoin, quatre sièges d'appoint peuvent être installés.
Bien qu'elle soit un des plus petits engins spatiaux jamais construits par Starfleet, la capsule de transbordement joue un rôle non négligeable, en effet, ce moyen de transport rapide et efficace est principalement employé pour effectuer les inspections externes des vaisseaux dans le cadre des aménagements orbitaux de radoub de Starfleet.
La conception de la capsule de voyage est la simplicité elle-même, essentiellement une forme cubique disposant d'une trappe d'entrée à l’arrière, de commandes de vol simplifiées à l’avant et d'un générateur de gravité artificielle sous le plancher. La navigation est gérée par une unité simple de radar à laser. La propulsion est fournie par des micros propulseurs avec une vitesse limitée à 10 km/s avec une accélération maximale de 5 m/s.
Outre ses avantages utilitaires, la capsule de transbordement, est très appréciée des dignitaires en visite et autres VIP, en raison des vues spectaculaires sur les vaisseaux spatiaux, offerte par sa vaste baie vitrée en aluminium transparent située à l'avant.
Tout comme une navette standard, elle est équipée d'un caisson d'arrimage permettant un amarrage aisé sur les gros vaisseaux. Ce caisson, qui contient le sas du véhicule, est monté à l'arrière, ce qui oblige le pilote à manœuvrer avec lenteur et circonspection pour venir se placer en position d'arrimage.
Les vaisseaux, tel que l'Enterprise NCC-1701 possèdent des écoutilles conçues à cet effet, sur le côté bâbord de la coque secondaire. Lorsqu'un engin s'arrime, des conduites viennent automatiquement se raccorder au véhicule. Le contrôle de l'opération est assuré à partir de l'engin arrimé ou par l'intermédiaire d'un tableau situé dans le sas du vaisseau-hôte.
L'Enterprise emporte généralement deux capsules de transbordement dans un hangar situé sur les ponts P et Q (niveaux 16 et 17).
La capsule de transbordement était de construction aisée, six d'entre elles pouvaient être construite avec les ressources d'une seule navette standard et son entretien était lui aussi très simplifié. Les mises à jour des systèmes mineurs n'étaient nécessaires qu'une fois tous les trois ans et la mise à jour standard ne venait qu'au bout de quinze. Aucune révision majeure n'était nécessaire durant la durée de vie (30 ans) de l'engin.
Cette conception a permis de le construire en très grand nombre, presque 2000 unités ont été construites, à son apogée, la production s'élevait à 40 unités par mois.
Un grand nombre ont été vendues à des gouvernements étrangers, la simplicité de la technologie a fait de la capsule de transbordement une conception attrayante pour ceux qui voulaient de faibles possibilités à un coût minimal.
En 2285 Starfleet ayant en sa possession les 1200 unités nécessaires, a annoncé qu'aucune commande ne serait plus effectuée. La production cessant alors d'être rentable, il a alors été décidé d'y mettre un terme définitif. La dernière capsule de transbordement a été lancée, avec une petite cérémonie, en juillet 2285 et assignée au service d'un Spacedock.
En service ce petit engin s’est avéré exceptionnellement populaire, de par l'absence de contrôle assisté par ordinateur, le pilotage de ces engins était donc bien réel et leurs pilotes considérés comme de "vrais" pilotes d'engins. La dernière capsule de transbordement a été retirée du service en 2325.
Certaines d'entres elles, se sont assurées une place dans l'histoire de la Fédération, comme la capsule de transbordement 05 piloté par l'Ingénieur en Chef Montgomery Scott qui a amené l'Amiral James T. Kirk jusqu'à l'Enterprise remis à neuf lors de sa reprise de commandement du vaisseau.