Les Iyaarans, issus de la planète Iyar, réputée pour ses spectaculaires formations cristallines sont des Aliens évolués. En 2370, ils désirent se rapprocher de la Fédération Unie des Planètes.

Les Iyaarans ont une apparence Humanoïde, mais leur biologie et leur physiologie différent énormément de celles de la plupart des Humanoïdes. Leur caractéristique physique la plus évidente est leur front marqué par deux crêtes parallèles encadrant une rangée de bosses.

Ils possèdent également une grande force physique et sont parfaitement capables de rivaliser avec un Klingon. Lorsqu’ils sont blessés, leur métabolisme se ralentit afin de favoriser la régénération des tissus.

Leur cycle biologique diffère de celui de la plupart des autres espèces : les Iyaarans sortent pleinement achevés d’une capsule natale, à l’issue d’un processus post-cellulaire. Ils sont fascinés par les enfants des autres espèces. Etant eux-mêmes totalement dépourvus de complexité affective, les émotions d’autrui les intéressent tout particulièrement.

L’objectif principal des Iyaarans est d’accumuler des connaissances au sujet des autres espèces. Très attachés à cette quête, ils ne considèrent pas qu’il soit mal de mentir ou de se présenter sous une fausse apparence au cours de ces études, ce qui ne va pas sans poser divers problèmes.

Curieux et avides de savoir, les Iyaarans apprennent de façon traditionnelle, en lisant des documents concernant telle ou telle espèce. Ils comblent ensuite les lacunes de leurs connaissances en mettant en scène une « situation d’apprentissage », consistant notamment à étudier des situations dans lesquelles les émotions et comportements recherchés ont été stimulés, souvent à l’insu du sujet de l’expérience. Les Iyaarans ne jugeant pas nécessaires de se mettre en accord avec les êtres qu’ils étudient, quand aux limites et aux règles de leurs expériences, ils apparaissent souvent comme grossiers et manipulateurs.

Par exemple, ils étudient la colère, en irritant un membre d’une espèce donnée. Leur réussite en ce domaine est favorisée par leur aptitude à se métamorphoser, de sorte que le sujet, ne se rend même pas compte qu’il a affaire à un Iyaaran. Lors d’une expérience de ce type, un Iyarran peut si bien incarner l’émotion qu’il étudie que celle-ci semble être son unique caractéristique.

Si il s’intéresse à l’hostilité, il se montrera constamment hostile, y compris dans des situations qui ne justifient absolument pas ce genre d’attitude.

Pour eux, il s’agit simplement de soutirer quelques informations. Subtilités diplomatiques et interculturelles, leurs sont totalement étrangères, ils n’attachent pas suffisamment de valeur aux relations avec les autres cultures pour pouvoir progresser à cet égard. Seul leur importe le succès de leurs différentes expériences.

Cependant, malgré leur brusquerie et l’étrangeté de leurs méthodes, les Iyaarans ne sont ni dangereux, ni assoiffés de pouvoir. Leurs tromperies ne sont pas redoutables, ils ne sont pas mus par la volonté de nuire, mais par le désir d’apprendre. Il ne leur vient même pas à l’esprit que leurs actes sont malhonnêtes. Pour saisir les notions Humaines d’hostilité, de plaisir et d’amour, les Iyaarans envoient trois Ambassadeurs à bord de l’Enterprise NCC 1701D.

L’Ambassadeur Loquel se concentre sur les plaisirs de la table, totalement mystérieux pour lui, dans la mesure où les Iyaarans se nourrissent de compléments bioenzymatiques insipides. Il devient littéralement obsédé par le chocolat, à tel point qu’il parvient presque à en dégoûter son hôtesse, Deanna Troï !!

De son côté, l’Ambassadeur Byleth, qui étudie l’hostilité, se montre insultant grossier, intolérant et désagréable, épuisant la patience de ceux avec qui il entre en contact. Byleth sera finalement satisfait quand, lorsqu’il incite Worf à la violence, celui-ci finit par l’attaquer et qu’une confrontation physique éclate. Byleth se juge alors satisfait et se retire pour rédiger ses notes.

Voyal, qui étudie l’intimité emploie des actes plus extrêmes encore. En emmenant le Capitaine Picard dans le monde Iyaarans, où il doit rencontrer le Chef d’Etat Iyaaran, il simule le crash de la navette, puis se métamorphose en une jolie jeune femme, Anna afin de provoquer la compassion de Picard, s’évertuant à l’amener à tomber amoureux.

L'expèrience échoue, car les lyaarans ne comprennent pas les subtilités de l’amour Humain, ils pensent à tort que la compassion et le désir de sauver quelqu’un aboutissent obligatoirement à l’amour. Toutefois, ils sont suffisamment perspicaces pour sentir que leurs méthodes heurtent leurs sujets.

Les Iyaarans sont non violents, capables de gentillesse, mais aucune émotion profonde ne les anime et malgré leur soif profonde d’apprendre, leur comportement est inacceptable pour les autres espèces. Il leur reste encore un long chemin à parcourir avant de saisir pleinement la complexité et les grandeurs des émotions Humaines.