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Star Trek Sans Frontière
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Si l’équipage de l’USS Voyager NCC-74656 a rencontré de nombreux peuples inoffensifs et même serviables, il existe également dans le Quadrant Delta des humanoïdes brutaux et dangereux, tels que les Akritiriens, dont la Société repose sur une cruauté sans nom.

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D'un naturel hostile et agressif, les Akritinens montent une garde vigilante sur l’orbite de leur planète comme aux frontières de leurs territoires spatiaux, et cela au moyen d’une flotte apte à exécuter les menaces que profère le gouvernement Akritirien.

En tant qu’individus, les Akritiriens se méfient de leurs semblables aussi| bien que des étrangers, ils se montrent implacables dans la mise en application de leurs lois. La manière dont le gouvernement traite les délinquants illustre bien leur naturel froid et insensible.

Les accusés sont condamnés sous les prétextes les plus tenus, jetés sans possibilité d’appel dans des geôles infâmes. Les condamnés sont drogués avant d’être emmenés dans une colonie pénitentiaire où on les jette dans un long toboggan abrupt. Les nouveaux prisonniers sont attendus avec avidité par les détenus en place, car ils font des proies faciles à plumer avant qu'ils n'aient trouvé leurs marques. Ils sont fréquemment battus, voire tués à leur arrivée pour leurs vêtements.

Les nouveaux captifs remarquent aussitôt l'absence de gardiens. Il leur faut lutter pour survivre, ce qui est d'autant plus difficile que les autres prisonniers se sont façonné des armes (des couteaux notamment). L’institution est sombre et insalubre, il n'y a pas à proprement dire de cellules, les détenus doivent se confectionner des abris avec les seuls matériaux dont ils disposent.

Liria

Pour rendre plus invivable encore l'existence des détenus, les scientifiques Akritiriens ont mis au point une méthode pour les maintenir dans un état d’agitation perpétuelle.

Un appareil est inséré sous le crâne de chacun des prisonniers, qui stimule la production d’acétocolène (un composé chimique commun à la plupart des humanoïdes) dans l’hypothalamus. Cet appareil, le « crampon », favorise un comportement de plus en plus agressif, il cause aussi une gêne extrême comparée à « des fourmis de feu dans la tête », perturbe la coordination et la concentration. Toute tentative pour le retirer aboutit à la mort.Fleche retour haut

Les détenus souffrent en outre du manque de nourriture, qui n'est fournie qu’épisodiquement et en petites quantités. Isolés, paranoïaques et affamés, les prisonniers Akritiriens voient leurs instincts naturels exacerbés à un point tel qu'ils s’entretuent pour quelques miettes de nourriture seulement, ce qui sert les intérêts de ce gouvernement qu'ils méprisent.

La brutalité et la criminalité perdurent dans les prisons, de sorte qu'il suffit aux autorités de jeter les prisonniers dans ces trous à rats, de les faire sombrer lentement dans la démence sous l’effet des implants et de les laisser s’entretuer. Nulle tentative de rééducation n'est mise en œuvre. Ces conditions de survie sont savamment orchestrées pour que les détenus se déchirent entre eux, et ainsi ne collaborent pas dans le but de trouver un moyen de s'évader.

Liria

En tout état de cause, la fuite est quasi impossible : les prisonniers l’ignorent, mais leur prison flotte dans l’espace. Les Akrítiriens tiennent à ce que les condamnés soient tenus à l’écart du reste de la société. La prison satellite est un lieu où règne la terreur, conçu par des dictateurs qui se servent de tels établissements pour dissuader quiconque voudrait remettre en cause leur autorité.

Une affaire typique de la « justice » Akritirienne se produit en 2373. Tom Paris et Harry Kim de l'USS Voyager NCC-74656 sont déclarés coupables d'un attentat contre le centre de détente de Laktivía sur Akritiri, qui a fait quarante-sept morts. Preuve de leur culpabilité : les résidus de paralithium, substance qui ne se trouve pas sur Akrítiri, découverts sur leurs vêtements.

L'Ambassadeur Liria informe le Capitaine Kathryn Janeway que, puisque son vaisseau se sert d’un composé de cette substance (le dilithium), la bombe a certainement été posée par des membres de son équipage. Janeway est abasourdie de constater que cette « preuve » suffit amplement aux Akrítiriens pour condamner, ils n'ont aucun besoin de mobiles.

Banque de données

  • Les Akritiriens maîtrisent tout à fait les voyages spatiaux. Leurs vaisseaux utilisent un système de propulsion ionique et un combustible à base de parahthium.
  • En dépit des rudes conditions de vie dans la prison Akritirienne, certains détenus parviennent à survivre. Zio est emprisonné depuis plus de six ans à l'arrivée de Harry Kim et de Tom Paris.
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