Frais émoulu de l’Académie de Starfleet, Harry Kim intègre l’équipage de l’USS Voyager. Il s’attend certes à participer à une mission prolongée, mais il ne se doute pas qu’il va passer une partie de sa vie dans l’espace, loin de sa famille et de sa petite amie.
Pourtant, brillant, courageux, aguerri, il joue un rôle clef à bord du vaisseau. En tant qu’Officier responsable des Opérations, il partage son temps entre la salle des machines et la passerelle de commandement du vaisseau.
Tandis que l’USS Voyager NCC-74656 poursuit son voyage de retour vers le quadrant Alpha, Harry Kim, très prometteur dés l’Académie de Starfleet, se révèle un excellent Officier. S’il n’avait pas été affecté à bord de Voyager, il aurait très certainement été accepté à un poste au sein du corps d’Ingénierie de Starfleet pour y travailler à la conception d’une nouvelle classe de Runabouts.
Né sur la Terre en 2349, fils unique, il est entré à l’Académie de Starfleet à dix-huit ans. Durant sa formation, il a mis un point d’honneur à appeler ses parents toutes les semaines, et ce même lors des missions d’entraînement. La séparation d’avec ses proches lui sera particulièrement pénible.
A l’Académie, son dossier montre qu’il excelle dans les opérations d’analyse et d’ingénierie. Ces rôles exigent clarté d’esprit et fermeté sous la pression et Harry est un homme optimiste, tourné vers l’avenir.
Rédacteur en Chef de la revue de l’Académie pendant un an, il suscite par ses articles sur la question du Maquis, de nombreux débats parmi les élèves Officiers.
Harry parvient à se ménager du temps pour jouir des plaisirs de la vie : il joue de la clarinette dans un orchestre de jeunes musiciens, le « Juilliard Youth Symphony » et noue une relation sérieuse avec une jeune femme, Libby.
Sa carrière à l’Académie se déroule fort bien, mais Harry n’est pas très sur de tenir toutes ses promesses. Après avoir reçu son diplôme en 2370, il réussit néanmoins à obtenir une affectation de choix, en tant qu’Enseigne à bord de l’un des spationefs les plus perfectionnés de la flotte : l’USS Voyager de Class Intrepid.
Harry est encore un peu candide, alors qu’il se trouve à bord de la station Deep Space Nine pour y rejoindre son vaisseau, Quark le barman Ferengi, l’incite fortement à acheter des cristaux à un prix prohibitif. Il échappe de justesse à cette quasi-escroquerie grâce à Tom Paris, plus expérimenté, qui devient son ami malgré le fait que celui-ci a mauvaise réputation. Harry ayant suffisamment de caractère pour se forger lui-même ses opinions.
Au cours de la première mission de Harry avec Voyager, ce spationef est porté disparu dans les Badlands alors qu’il traquait un vaisseau du Maquis. Assis à son poste des Opérations, Harry se retrouve dans une situation plus délicate qu’il n’aurait pu l’imaginer, car Voyager est propulsé à plus de 70.000 années lumières de distance, dans le quadrant Delta.
Pour la première fois éloigné de chez lui, et de quelle manière, Harry doit faire face à un terrible sentiment de perte. Il s’attendait à quitter la Terre pour longtemps, mais non à être si irrémédiablement séparé de sa famille. C’est surtout sa fiancée qui lui manque, à tel point qu’il mettra du temps avant de pouvoir envisager d’avoir une autre liaison.
Plus profondément affecté sans doute que ses compagnons d’infortune, il met toute son énergie dans son travail, au fil des ans, il apprendra à s’adapter et à trouver le réconfort auprès des nouveaux amis qui l’entourent. Harry a intégré Starfleet dans le but d’explorer les merveilles de la Galaxie, à cet égard, son séjour dans le quadrant Delta le comblera.
Alors qu’il est à la recherche d’anomalies spatiales, Harry découvre l’un des plus petits vortex jamais observés par Starfleet, il suggère qu’une demande soit effectuée auprès de la Commission Astronomique de la Fédération pour le baptiser « Vortex Harry Kim ». La connaissance qu’a Harry des tourbillons spatiaux propres aux vortex et des dimensions cosmiques s’avère bénéfique lorsqu’une sonde de Voyager s’y trouve immobilisée. Utilisant cette sonde comme relais, il parvient à émettre en direction du quadrant Alpha. Son enthousiasme est tempéré par le fait que les messages ne parviendront sans doute jamais à destination, mais, par sa détermination et sa rapidité d’esprit, Harry convainc de sa valeur le reste de l’équipage.
Lors d’une mission au sein d’un système annulaire contenant une planète de classe D, Kim fait l’expérience d’un « au-delà », projeté dans une autre dimension, il se retrouve dans la capsule mortuaire d’un extra-terrestre fort surpris. Sceptique quant à leurs rites funéraires, Kim doit cependant mourir pour regagner Voyager. A son retour le Capitaine Janeway le décharge temporairement de ses fonctions afin qu’il puisse réfléchir à ce qui lui est arrivé.
Harry œuvre fréquemment avec l’Ingénieur en Chef B’Elanna Torres, l’aidant à établir des diagnostiques techniques et à effectuer la maintenance des relais plasmiques. Sa capacité à aborder les problèmes posés de façon novatrice fait merveille. L’équipage ayant découvert un robot de Pralor, Harry aide B’ Elanna à mettre au point une technique de transfert de puissance vers ce robot, en faisant appel au plasma des systèmes de distorsion de Voyager.
Il informe par ailleurs le Capitaine Janeway du fonctionnement des systèmes du vaisseau. Son esprit exercé se préoccupe en permanence du bien être technique et opérationnel du vaisseau. Il peut cependant lui arriver de se montrer entêté, une fois qu’il a pris une décision, il est difficile de le faire changer d’avis.
Voyager étant bloqué dans le quadrant Delta, les compétences d’Harry se révèlent souvent très utiles. Lorsqu’un collimateur est endommagé, le Capitaine Janeway charge Harry de trouver de l’aide pour le réparer et l’envoie s’entretenir avec des scientifiques Banéens, certaine que ses connaissances techniques permettront de surmonter tout problème d’incompréhension.
A la même époque, l’équipage découvre une nouvelle forme de dilithium, stable à des fréquences de distorsion extrêmement élevées, Harry coopère avec B’Elanna et Tom Paris afin de développer une navette, baptisée Cochrane, qui exploite ce dilithium pour accélérer jusqu’à la distorsion 10, vitesse que les scientifiques de la Fédération considèrent comme impossible à atteindre.
Après quelques semaines d’efforts la petite équipe réussit. Nul ne le sait dans la Fédération, mais Harry vient de se gagner une place dans l’histoire aux côtés des plus grands ingénieurs comme Zephram Cochrane ou les frères Wright. Malheureusement, il se révèlera impossible d’appliquer en pratique les déplacements à distorsion 10.
Lorsque Harry se retrouve enfermé dans une prison Akritirienne avec Tom Paris, il fait preuve de sa capacité à créer des outils avec des matériaux limités. Armé seulement d’un tuyau et d’un câble, il réussit à neutraliser un champ de force. Sa réussite est d’autant plus impressionnante que ses facultés de concentration sont limitées par un dispositif qui lui a été implanté dans le crâne avant son incarcération.
Alors qu’il pilote une navette de l’USS Voyager, Harry croise accidentellement un flux temporel Alien et se retrouve dans une réalité parallèle sur la Terre. Avec l’aide d’un Tom Paris « parallèle », il réussit, après avoir volé la navette Yellowstone, à regagner son propre flux temporel après avoir recréer les conditions exactes de son accident pour reprendre sa place à bord de Voyager.
Après que les Borgs aient apporté des modifications à Voyager, Harry est appelé à travailler avec l’ex Borg Seven of Nine. Dans un premier temps Harry a du mal à travailler avec Seven, notamment parce qu’il se sent physiquement attiré par elle. Il s’efforce de lui apprendre à penser et à agir comme un Etre Humain et non plus comme un Borg.
Leur association portera ses fruits et ils mettront au point ensemble, un système astrométrique révolutionnaire, capable de mesurer simultanément les flux des radiations de trois milliards d’étoiles et de connaître leurs positions par rapport au centre de la Galaxie, cette technologie est dix fois plus puissante que celle de la Fédération.
Lorsqu’il ne travaille pas, Harry apprécie divers programmes récréatifs du holodeck, il aime notamment jouer le rôle éponyme d’une version holographique du poème épique « Beowulf ». Il trouve aussi le temps de travailler à un nouveau programme orchestral avec une hautboïste, le Lieutenant Susan Nicoletti.