Les champs de plasma des Badlands sont pour les combattants de la Liberté du Maquis, un endroit idéal pour se dissimuler durant la lutte qu'ils mènent contre les forces Cardassiennes et celles de la Fédération chargées de mettre fin à leurs activités terroristes.
En 2373, après avoir intercepté un rapport indiquant que le Maquis a lancé un certain nombre de missiles contre des cibles Cardassiennes, le Capitaine Benjamin Sisko parvient à découvrir le site de lancement situé sur la planète Athos IV, au cœur des Badlands.
Une fois sur place, il découvre qu'Athos IV est une planète sinistre, recouverte de brouillard et qui possède une caractéristique très particulière.
Il s'agit d'une planète orpheline qui n'orbite pas autour d'une étoile, mais dérive à travers les Badlands. D'ailleurs, plutôt que Planète, la dénomination correcte est planétoile (Planetar en anglais).
Deux astronomes Anglais, Phil Lucas et Patrick Roche, ont découvert les planétoiles vers la fin du vingtième siècle. Le duo a dirigé les recherches à partir de leur télescope, en direction de la nébuleuse d'Orion, à la recherche de jeunes étoiles, mais ont découvert autre chose que ce à quoi ils s'attendaient.
Il y avait effectivement un certain nombre d'objets pouvant passer pour de jeunes étoiles sur leurs images, mais, lorsqu'ils convertirent leurs lectures en masses, ils découvrirent que ces masses étaient bien trop faibles pour être des étoiles.
En fait, plusieurs de ces objets possédaient une masse semblable à celle de Jupiter, dans notre propre système stellaire.
Les astronomes connaissaient un type d'objet céleste sous la dénomination Naine Brune. C'est, en quelque sorte, une étoile ratée, un objet formé par l'effondrement sur lui-même d'un nuage gazeux, exactement comme une étoile, mais la différence essentielle est que l'objet n'a pas pu acquérir suffisamment de matériel pour atteindre la température centrale et la pression nécessaires au déclenchement de la fusion nucléaire, qui aurait transformé l'objet en étoile.
Les objets découverts par Lucas et Roche semblent trop petits pour être définis en tant que naines brunes, mais n'entrent cependant pas dans la catégorie des planètes. Les planètes se trouvant toujours en orbite autour d'une étoile. Or, ces objets se déplacent clairement seuls dans l'espace.
Mais les désigner en tant que planètes flottantes semble exagéré, car personne ne sait si ces planètes ont commencé leur vie de la même façon que des planètes conventionnelles avant d'être éjectées de leur système stellaire. Le terme planétoile a ensuite été choisi afin de souligner que ce ne sont ni des planètes, ni des étoiles.
Les planétoiles dérivent dans l'espace en décrivant des orbites semblables à celles décrites par les étoiles. La manière dont elles se plaçaient sur ces orbites a tout d'abord été un mystère. Un nombre croissant de systèmes stellaires au-delà de la Terre ont été découverts, cependant, d'abord par les observations astronomiques, puis plus tard par les vaisseaux de Starfleet à la recherche de nouveaux mondes, il apparait évident qu'un grand nombre de systèmes contiennent des planètes possédant un trajet elliptique plutôt que circulaire.
Les systèmes possédant des orbites circulaires démontrent qu'ils ont été relativement peu dérangés durant leur formation, Les orbites elliptiques signifient exactement le contraire. Parfois les disques de poussières qui entourent les étoiles et à partir desquels se forment les planètes, sont si denses qu'ils repoussent les planètes et changent leurs orbites.
Si un monde de grande taille est déplacé et se rapproche d'une planète plus petite, qui n'est pas encore affectée par le disque de poussière, la plus petite des deux planètes sera éjectée du système stellaire, créant un planétoïde. L'effet sur la planète la plus grande sera de rendre son orbite plus elliptique encore.
Cependant, le fait qu'une planète soit une planétoile ne la rend pas forcément inhabitable, particulièrement, lorsqu'elle se trouve dans une situation semblable à celle d'Athos IV.
Le plasma des Badlands flamboie à plusieurs milliers de degrés Kelvin, et cette lueur éclaire Athos IV comme le ferait une étoile.
Même si le Maquis a éviter de s'installer en surface et creusé des galeries profondément sous la surface, il a trouvé, de ce fait, la meilleure des cachettes. L'énergie géothermale et l'effet isolant des roches, permet de conserver des températures confortables.