En 2365, l'USS Enterprise NCC-1701-D découvre une entité désincarnée, extrêmement intelligente, qui se donne le nom de Nagilum. Très curieuse, elle ne montre guère de respect pour les vies humaines.
L'Enterprise rencontre une zone de ténèbres qui apparaît et disparaît de façon aléatoire. Les senseurs du vaisseau de la Fédération ne captent rien, on a affaire à un vide absolu, dépourvu de toute énergie.
Ce n'est pas un vortex, et pourtant, aux yeux des observateurs humains, cette bizarrerie possède une forme, une hauteur et une largeur. L'équipage de l'Enterprise, intrigué, s'en approche... pour se retrouver bientôt au sein même de ce « vide ».
Tandis que les officiers de Starfleet tentent de comprendre ce qui arrive, Nagilum les observe et met en œuvre une succession d'événements destinés à l'étude des réactions des êtres humains, traités comme le seraient des rats dans un labyrinthe de laboratoire.
Contrairement à ce que croit tout d'abord l'équipage, L'Enterprise n'est pas autorisé à quitter la sphère contrôlée par l'entité. Celle-ci analyse les réactions des hommes confrontés à l'image d'un vaisseau Romulien qui semble se désocculter à proximité. Le Capitaine Jean-Luc Picard réalise les habituelles opérations défensives, puis détruit le « vaisseau Romulien » au moyen de simples torpilles.
L'expérience suivante fait appel à une réplique de l'USS Yamato. A l'apparition de ce spationef, Picard charge un détachement d'aller enquêter.
Le Yamato présente un étrange dédale de coursives et de passerelles multiples sur un pont où elles ne devraient pas se situer.
Le détachement manifeste frustration et confusion, ce qui fascine certainement Nagilum. Lorsque le petit groupe regagne l'Enterprise, Picard a compris qu'une entité intelligente était à l'origine de ces phénomènes : il refuse d'entrer plus longtemps dans son jeu.
Picard exprime clairement sa décision. Nagilum apparaît alors à l'écran, sous l'aspect d'un être aux traits vaguement humanoïdes, mais qui ne sont reliés à rien et semblent flotter dans un espace d'un noir d'encre. L'équipage est surpris de cette apparition d'une grande laideur, mais Nagilum affirme que ce n'est pas son véritable aspect, et que cette « physionomie » n'est destinée qu'à faciliter la communication.
Observant les officiers de la passerelle, l'entité remarque aussitôt que Data n'est pas conçu comme les autres. Nagilum porte ensuite son attention sur le Dr Pulaski, dont l'apparence féminine l'étonne, et exige une démonstration immédiate de la manière dont se reproduit l'espèce humaine. Demande rejetée.
Puis Nagilum s'enquiert de la durée limitée de l'existence des êtres humains, laissant entendre que la sienne ne connaît pas de telles restrictions temporelles.
L'entité s'intéresse à la mort : elle tue un membre d'équipage, puis annonce avec une calme détermination que, pour bien comprendre ce phénomène, il lui faudra tuer et étudier entre un tiers et la moitié de l'équipage de Jean-Luc Picard.
Refusant cette perspective mais dans l'incapacité de s'enfuir, Picard lance la procédure de sabordage de l'Enterprise. Nagilum, que cette attitude rend perplexe, tente d'amener Picard à ne pas détruire son propre vaisseau, mais le Capitaine ne se résoudra pas à laisser mettre les siens à mort pour satisfaire simplement la curiosité d'une créature inconnue.
Au moment où le spationef va exploser, Nagilum le relâche brusquement de sa cage. L'équipage de Picard est libre.
Nagilum prend le temps de faire part de ses découvertes au Capitaine : les êtres humains sont doués de curiosité, rien ne semble leur apporter la tranquillité, ils luttent contre l'inéluctable.
Nagilum en conclut qu'ils aiment les conflits, qu'ils sont égoïstes, impétueux, prompts à juger, lents à changer; ils attachent de l'importance à la loyauté, mais sont trop agressifs, trop hostiles, trop militants. Nagilum se demande comment de tels êtres ont pu survivre. Picard fait remarquer que l'humanité et Nagilum ont un trait commun : la curiosité. Avec un petit rire quasi humain, Nagilum reconnaît la justesse de ce propos.
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