Le Dr Katherine Pulaski se présente à bord de l'USS Enterprise NCC-1701-D en 2365 pour remplacer le Dr Beverly Crusher, promue à la tête des services médicaux de Starfleet.
Pulaski est un médecin accompli, qui a fait ses preuves à bord de l'USS Repulse NCC-2544 et publié au début de sa carrière un ouvrage intitulé « Modèles linéaires de la propagation virale », qui fait référence sur le sujet. Elle est par ailleurs experte en chirurgie cardiaque.
La compassion dont le Dr Pulaski fait preuve à l'égard de ses patients est l'une de ses grandes qualités : elle affirme fréquemment que, lorsqu'ils souffrent, elle souffre aussi. Il lui arrive de prescrire de la « SPP » (soupe de poulet Pulaski) contre les rhumes. Elle connaît bien les techniques anciennes telles que la pose d'attelles, mais ce médecin expérimenté sait aussi faire preuve d'un bel esprit d'innovation.
En dépit de ses connaissances scientifiques et d'une grande confiance en soi, le Dr Pulaski redoute que ses molécules ne soient un jour disséminées à travers la Galaxie par un téléporteur, aussi préfère-t-elle se déplacer en navette chaque fois qu'elle le peut. C'est dans un tel appareil qu'elle fait son arrivée à bord de l'Enterprise.
Mariée à trois reprises, elle est restée en bons termes avec ses ex-maris. Elle a eu une liaison passionnée avec le père de Will Riker, Kyle, dont elle s'est occupée après qu'il a failli perdre la vie lors d'une attaque Tholienne. Une idylle est née et elle aurait épousé Kyle « dans la minute » s'il le lui avait demandé. Ce que Kyle, entêté et souvent arrogant, n'a jamais fait.
Lorsque le Dr Pulaski a su qu'un poste était vacant à bord de l'Enterprise, elle a immédiatement postulé. Elle connaît fort bien les états de service de Jean-Luc Picard, qu'elle admire.
Le Capitaine Taggert, de l'USS Repulse, a une si haute opinion d'elle qu'il aurait été prêt à lui offrir une navette si elle avait accepté de rester à ses côtés, mais il sait aussi que, une fois sa décision prise, elle s'y tient fermement. Ce caractère obstiné est l'une des plus grandes faiblesses du Dr Pulaski, qui n'hésite pas à se mettre en danger lorsqu'elle est absolument convaincue d'être dans le vrai.
Dans un premier temps, le Capitaine Picard et le Dr Pulaski peinent à s'entendre. Les différends sont nombreux entre ces deux fortes personnalités. Le Capitaine s'efforce toujours d'envisager rationnellement les situations, alors que le Docteur a tendance à privilégier la compassion plus que la froide logique.
Les deux officiers mettront quelque temps à établir de bonnes relations de travail, le Dr Pulaski a le sentiment que leurs conversations dégénèrent trop souvent en querelles.
Katherine Pulaski vit son métier presque comme un sacerdoce Picard craint que cet engagement dévorant ne nuise à ses capacités de jugement. En outre, il s'irrite de la manière qu'elle a de l'interrompre. Au fil du temps toutefois, chacun en viendra à apprécier les qualités de l'autre.
Le Dr Pulaski met aussi un peu de temps à reconnaître pleinement les qualités de Data. Elle pense tout d'abord qu'il n'est qu'une mécanique mais, à force de le fréquenter, elle sent qu'il est aussi complexe qu'un être Humain.
Elle prend un certain plaisir à lui enseigner les règles du comportement Humain. Les réactions de l'androïde la surprennent souvent, elle estime que Data est sans doute plus près de ressentir des émotions qu'il ne s'en rend lui-même compte.
Le Conseiller Deanna Troi établit une relation forte avec le Dr Pulaski. Peu après l'arrivée de cette dernière à bord de l'Enterprise, Deanna est imprégnée par une entité inconnue. En cette occasion, le Dr Pulaski manifeste toutes ses qualités de compréhension. Par la suite, elles seront toutes deux amenées à sauver la vie du commander Will Riker, accidentellement blessé par une plante indigène au cours de l'exploration d'une planète. Deanna n'a jamais rencontré de médecin vouant une telle passion à son métier.
Le Dr Pulaski est farouchement fidèle à ses compagnons d'équipage, dont elle perçoit les besoins émotionnels. Alors que Worf contracte la version Klingonne de la rougeole, elle annonce au Capitaine que le fier Klingon souffre des effets du jeûne, pour lui éviter la gêne d'avoir à reconnaître qu'il est atteint d'une maladie infantile. En remerciement, Worf lui offre de partager le rituel du thé klingon.
A l'égard du Capitaine, le Dr Pulaski se comporte de même lorsque Picard doit faire remplacer son cœur artificiel, elle est prête à dissimuler cette « faiblesse » aux yeux de l'équipage. Bien que son séjour à bord de l'USS Enterprise en remplacement du Dr Crusher ne dépasse pas une année, Katherine Pulaski y laisse un excellent souvenir.