En 2365, la Starbase 73, capte un SOS en provenance du secteur Ficus, situé à la limite des territoires de la Fédération Unie des Planètes. L’USS Enterprise NCC 1701-D fut envoyé sur place, par Starfleet Command afin d’éclaircir la situation.
Les senseurs longues distances de l’Enterprise déterminèrent que la source de ce SOS était située dans le système stellaire Bringloid, précisément d’un des satellite orbitant autour de la planète Bringloid V, planète mère des Bringloidis, descendants de colons ayant quitté la Terre plus de deux siècles plus tôt.
Ces colons, des Terriens Néo-transcendantalistes d’origine Irlandaise, disciples de la philosophie d’un autre terrien nommé Liam Dieghan, qui prônait le retour à une vie plus simple sans recours à la technologie, en plein accord avec la nature. Cette philosophie prit son essor sur la Terre à la suite de la troisième guerre Mondiale.
En dépit, de leur refus de toute technologie, la Colonie prospéra grâce à l’utilisation des techniques traditionnelles appropriées afin de produire textiles et aliments. Malheureusement, cette prospérité fut remise en question par une activité stellaire de plus en plus intense, allant même jusqu’à menacer à brève échéance, la survie des colons sur Bringloïd V.
C’est la raison pour laquelle, un SOS a été automatiquement émis, par un des satellites de surveillance placés en orbite.
L’Entreprise NCC 1701-D se dirigea donc vers Bringloid et accueillit les colons, dirigés par Danilo O’Dell et sa fille Brenda, à son bord afin de les évacuer. C’est en parcourant les données relatives à cette colonie dont la Fédération avait oublié l’existence que Data prit connaissance du fait que deux colonies distinctes avait fait le voyage sur le vaisseau colonie SS Mariposa. Et que la seconde colonie essentiellement composée de scientifiques avait pour destination une planète toute proche puisqu’elle était située à une ½ AL de Bringloïd.
L’Enterprise se dirigea donc vers cette seconde colonie, tout autant ignorée que la première, qui avait donné à la planète le nom de leur vaisseau. Or si, pour les colons de Bringloïd, tout s’était déroulé sans accroc, il n’en n’avait pas été de même pour les Mariposans. Le SS Mariposa s’étant écrasé à l’atterrissage, seuls trois hommes et deux femmes avaient survécu au crash.
Lorsque les colons survivants, prirent conscience qu’ils n’étaient pas suffisamment nombreux pour fonder une colonie viable, ils se tournèrent vers la science pour pérenniser leur culture et pratiquèrent le clonage afin de s’assurer une descendance suffisamment nombreuse. La population de Mariposa est donc essentiellement composée de clones.
Malheureusement, au fil des années et des clonages répétitifs dus à leur diversité génétique limitée, la population souffrit de la dégénération de leur ADN. Les difficultés se sont multipliées de génération en génération allant jusqu’à l’impossibilité de concevoir de nouveaux clones faute d’ADN nouvelle d’individus non clonés. Les mutations qu’a subi leur ADN ont mis leur existence même en danger…
Pour solutionner les problèmes des uns et des autres, Jean Luc Picard proposa de mêler la population des Mariposans avec celle issue de Bringloïd V. Tout d’abord, après plusieurs siècles de reproduction asexuée, les Mariposans, considérant les contacts physiques comme étant odieux, avaient refusé.
De plus, Wilson Granger, le Premier Ministre Mariposan contemplait avec un certain dédain, Danilo O’Dell le leader des Bringoïdis qu’il considèrait comme un paysan attardé, cependant, l’Irlandais ne s’en laissait pas compter et n’était guère impressionné par la morgue de Granger.
Après de longues discussions, les barrières s’ouvrirent enfin. Et Brenda la fille de O’Dell et Wilson Granger décidèrent de s’unir.
Cependant, seuls trente couples peuvaient être formés entre les deux groupes de populations, ce qui était techniquement insuffisant pour créer une base génétique sure assurant une population en bonne santé. Il était donc nécessaire d’élargir cette base génétique et donc d’augmenter le nombre de couples.
Cela signifiait que dans les deux groupes, les femmes devraient avoir au moins trois enfants de trois hommes différents. Les mariages monogames se révèleraient donc impossibles durant plusieurs générations.
Malgré leurs différences, les deux sociétés de colons finirent par s’entendre à merveille, unissant leurs efforts afin de résoudre ensemble leurs problèmes respectifs dans un respect mutuel.
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