Argelius II est une planète d'un bleu éclatant, entourée d'une atmosphère comparable à celle de la Terre, peu nébuleuse, et à la surface de laquelle on ne discerne que de rares masses continentales.
Les Argéliens sont des humanoïdes pacifiques, dont l'architecture et l'apparence vestimentaire évoquent celles des cultures arabes de la Terre.
Les danseuses arborent des voiles arachnéens, les musiciens portent d'amples tuniques, pantalons et couvre-chef. Les fenêtres, les colonnes et les étoffes colorées confèrent aux intérieurs Argéliens l'ambiance des tentes bédouines.
Des arcades donnent accès à la plupart des pièces, mais au besoin, des portes d'acier peuvent être actionnées pour clore une salle.
Dans les villes principales, de multiples cafés et tavernes proposent maints divertissements aux voyageurs. Des danseuses et des musiciens y donnent des spectacles pour les clients assis sur des coussins disposés autour de tables basses. Si une représentation est jugée digne d'être applaudie, de petites lampes placées au centre de ces tables rondes clignotent pour manifester l'appréciation du public.
Ces établissements sont reliés par d'étroites ruelles aux hauts murs de briques grises, enveloppées le soir d'un épais brouillard. L'éclairage est faible, mais la nature pacifique des Argéliens fait que les rues sont généralement très sûres.
Les Argéliens actuels, qui vivent dans une société pratiquement exempte de délinquance, peinent à comprendre les mobiles qui peuvent sous-tendre des actes de haine tels que les meurtres.
Les tabous qui régissent les divers comportements sociaux s'étendent jusqu'aux sentiments négatifs envers autrui. La jalousie, par exemple est considérée comme honteuse en raison des émotions violentes dont elle s'accompagne.
Argelius n'a, cependant, pas toujours été renornmée pour son hospitalité. Il y a deux siècles, les indigènes étaient nettement plus changeants et barbares qu'à présent. Cette époque est considérée sans aménité par les citoyens modernes, pour qui la loi majeure est celle de l'amour et du respect de tous.
Avant l'époque du Grand Éveil, les Argéliens composaient une société religieuse où les prêtresses jouaient un grand rôle, elles possédaient le don du contact empathique Argélien, technique transmise au fil des générations.
Assise face à de mystérieux symboles devant un Autel de la Vérité, l'empathe se plonge dans la méditation avant d'entrer en transe, tandis que tous les membres présents se tiennent par la main.
Ce système était jadis employé sur Argelius pour juger de la culpabilité d'un individu, l'empathe pouvait même se faire une impression d'événements survenus par un contact direct avec des objets inanimés.
Si une personne était déclarée coupable de meurtre, son chatiment était la mort lente par la torture. Or, cette loi a survécu au Grand Éveil. On croit généralement que le contact empathique est un art perdu, mais de nombreuses descendantes des anciennes Argéliennes sont encore à même de recourir à ces techniques si le besoin s'en fait sentir.
Les Argéliens sont considérés par les visiteurs comme un peuple doux et inoffensif, peu efficace dans la gestion de ses affaires, mais en cas de problème grave, le préfet de la ville est tout à fait capable de suivre à la lettre la loi Argélienne.
En 2267, Jaris occupe les fonctions politiques et diplomatiques liées au titre de Préfet. Il incarne littéralement la loi argélienne, mais n'est pas accoutumé aux actes de violence, de sorte que des étrangers sont souvent engagés en tant qu'administrateurs. Leurs services sont rarement requis cependant, en raison du tempérament placide et respectueux des règles des Argéliens, dont la société est aussi pacifique qu'hédoniste
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