Dés son plus jeune âge, le Ferengi Quark accepte avec ferveur les valeurs et traditions marquées par l’obsession du profit de son peuple, en particulier celles qui peuvent l’aider à acquérir davantage de son latinum bien-aimé. Quark a grandi dans une famille nucléaire typique sur Ferenginar, la planète mère Ferengie, où il a vécu avec son père Kendar, sa mère Ishka et son jeune frère Rom.
Les enfants Ferengis manifestent un profond amour pour leur mère, alors même que les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes dans la société Ferengie.
Quark et Rom donnent à leur mère le sobriquet affectueux de « Moogie ». Ishka est plus extravertie que la plupart des mères Ferengies (elle enfreint des tabous tels que celui qui frappe le port de vêtements, ce qui ne plait pas toujours aux amis d’enfance de Quark. Celui-ci se souvient combien les insultes des autres enfants à l’égard de sa génitrice le blessaient et ont marqué sa jeunesse.
Quark savait pourtant que sa mère, bien plus que l’incompétent Keldar, possédait les lobes des affaires. Inconsciemment il en fit son modèle. Son père lui offre son premier exemplaire des règles de l’Acquisition, mais c’est sa mère qui l’aide à mémoriser les 266 articles. Quark aimerait être considéré comme l’incarnation de la virilité Ferengie, mais l’influence de sa mère guide parfois ses décisions, ce qui le pousse à contourner ou à enfreindre certaines traditions.
Le comportement non-conformiste d’Ishka n’a pas empêché Quark de connaître une enfance normale. Il se souvient encore avec tendresse d’un récit de son livre de contes, que plus tard il aimera lire à son neveu Nog : « Regarde Brack acquérir. Acquiers, Brack Acquiers ! »
Comme bien d’autres jeunes dans le quadrant Alpha, les enfants Ferengis s’amusent, font des bêtises et possèdent des jouets. Enfant, Quark aimait jouer avec ses figurines de Maraudeur Mo, il dira plus tard qu’il ne les voyait pas seulement comme des divertissements, mais plutôt comme « des investissements avisés ».
Quark aurait été encore plus malin s’il les avait conservés en parfait état, dans leur emballage d’origine. La valeur de ces figurines s’est envolée depuis l’enfance de Quark, mais il refuse obstinément de s’en séparer. Certains objets ne sont pas à vendre, fait extraordinaire, leur valeur sentimentale surpasse pour Quark celle du latinum.
A l’instar d’autres jeunes Ferengis, Quark est allé à l’école, où il a reçu un enseignement dans des matières aussi importantes que l’économie, le calcul et les affaires.
Si les Ferengis tiennent en haute estime l’Economie, ils jugent superflus l’art ou la littérature. Le savoir c’est le pouvoir et le pouvoir mène à davantage de latinum, des connaissances dans le domaine du calcul et de la chimie peuvent s'avérer profitables pour l’avenir, aussi les jeunes Ferengis sont ils incités à apprendre ces disciplines.
Une fois diplômé, Quark suit la voie traditionnelle vers l’état d’adulte Ferengi, il quitte sa famille en 2351 à l’Age de l’Ascension, après avoir accompli sa Cérémonie de la Réalisation Ferengie, qui voit le Ferengi vendre les possessions de ses jeunes années et utiliser les bénéfices pour financer ses premiers pas dans la vie d’adulte (en achetant souvent son accès à une carrière lucrative). Le latinum que cette vente aux enchères a apporté à Quark l’aide à entamer ce qu’il espère être une ascension sans encombre vers la réussite.
Conformément à des usages Ferengis millénaires, Quark se sert d’une partie de ce latinum comme d’un pot de vin et entre en apprentissage auprès d’un Sous-Nagus de district. Il s’y comporte avec toute la flagornerie de rigueur jusqu’au moment où une idylle avec la séduisante sœur du Sous-Nagus lui vaut d’être renvoyé. C’est là un premier signe que Quark n’est pas absolument lié par les principes Ferengis en affaires, nonobstant ses fréquentes protestations du contraire. Quark jure de ne plus permettre que l’amour, ou le désir sexuel, n’interfère avec ses affaires. Il parviendra le plus souvent à tenir cette promesse, mais sera parfois tout près de rompre son vœu.
Après son retentissant renvoi du début des années 2350, Quark passe huit ans à bord d’un humble navire de commerce Ferengi. Pour essayer peut être d’échapper à la honte, il travaille, en tant que cuisinier du vaisseau. Ses voyages le mènent loin de Ferenginar, pendant la terrible période du Grand Effondrement Monétaire. Des années plus tard, il se remémore avec horreur ce chapitre de l’histoire de son peuple et se trouve en empathie avec les Humains de Starfleet qui craignent pour la Terre, menacée d’invasion par le Dominion.
Malgré les gros problèmes que rencontre sa planète mère, Quark use avec sagesse de son temps à bord du vaisseau de commerce, il accumule du latinum et organise la sécurité financière de son avenir immédiat. En 2360, Quark quitte enfin son travail à bord pour venir dans le système de Bajor.
Il utilise le latinum épargné pour acheter une affaire sur la Promenade de la station Spatiale Cardassienne Terrok Nor qui deviendra Deep Space Nine. Avec « l’humilité » qui le caractérise, il donne à son établissement le nom de « Bar de Quark », puis il engage son frère Rom pour l’aider.
Cette nouvelle entreprise ouvre de magnifiques perspectives de profits. Quoique son altruisme bien dissimulé perce parfois. Quark est un des rares occupants de Terrok Nor à prospérer sous la botte Cardassienne. Il vend toutes sortes de boissons au personnel Cardassien et plus généreusement ne réalise que des marges minimes, propre à écœurer tout bon Ferengi, sur ses ventes de nourritures aux Bajorans opprimés.
Le retrait des forces Cardasiennes du secteur et la découverte dans le secteur d’un Vortex stable ne font qu’accroître pour Quark les occasions d’amasser toujours plus de latinum. Quel que soit le peuple ou l’organisation qui dirige la station, Quark sait que l’on y appréciera toujours un bar bien garni.