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Les symbiotes du monde natal des Trills sont des créatures vermiformes douées d'intelligence et de conscience, se prévalant des qualités émotionnelles et intellectuelles que les êtres humains apprécient tant. Ils ont tout à gagner d'une union avec les hôtes humanoïdes de leur monde. D'un point de vue pratique, cela leur permet de fonctionner plus aisément au milieu des espèces humanoïdes qui pullulent dans la Galaxie.
Les symbiotes naissent dans les eaux boueuses des cavernes de Mak'ala, courant sur des kilomètres sous la surface de la planète natale des Trills. Aux bons soins des Trills non-joints appelés les « Gardiens », les symbiotes se reposent dans ces points d'eau. Ils communiquent par des décharges électriques visibles dans leur élément conducteur.
On ignore quel âge un symbiote doit avoir pour s'unir à un hôte Trill. C'est un des mystères qui entourent cette alliance vieille de plusieurs millénaires et que supervise le Conseil d'Évaluation de la Symbiose Trill. Le nombre précis d'hôtes potentiels et celui des symbiotes disponibles sont connus par de rares privilégiés en dehors du Conseil. L'union étant tellement prisée des Trills, le Conseil fut formé avant tout pour protéger ces connaissances et pour garantir que seuls les meilleurs candidats seraient élus.
Les symbiotes sont tenus en si haute estime que, dans une union, l'hôte Trill préférera toujours se sacrifier si la situation est désespérée, afin de protéger la vie qui palpite en lui. En un sens, les symbiotes incarnent l'histoire des Trills dans la mesure où ils vivent tellement plus longtemps que les humanoïdes.
Leur mémoire conserve les expériences et les vies entières de nombre de leurs hôtes. De sorte que les symbiotes peuvent s'appuyer sur des trésors de sagesse et de connaissances auxquels peu d'espèces humanoïdes, tels que les Vulcains, sauraient prétendre. Et même alors, les symbiotes gardent l'avantage en ce qu'ils expérimentent l'existence sous différents angles, tandis que les Vulcains n'ont pour eux qu'une seule et unique perspective. Un Trill peut être masculin au cours d'une vie, puis passer au sexe féminin au cours de la suivante, pour ne citer qu'un exemple.
Les initiés subissent toute une batterie de tests afin de prouver l'excellence de leur forme physique. Seul le maître de stage d'initiation, ou tuteur, décide si tel candidat a l'étoffe nécessaire et un caractère suffisamment bien trempé pour dominer les nombreux souvenirs et styles de vie des hôtes précédents avec lesquels il devra cohabiter. Un Trill joint court toujours le risque d'être submergé par les personnalités et les expériences des précédents hôtes du symbiote.
Dans la plupart des cas cependant, ce sont des atouts, surtout quand un nouvel hôte Trill décide de poursuivre l'œuvre de toute une vie, comme par exemple une médiation diplomatique.
La longueur de certaines négociations fait que la mémoire du symbiote, en l'occurrence, constituera un atout précieux. Cela permet au même médiateur de traiter avec des peuples d'une longévité supérieure à celle des humanoïdes Trills.
L'un des plus grands tabous Trills concerne la réunion avec la famille ou les bien-aimés d'un ancien hôte. Cela empêche qu'un symbiote se sente redevable envers une famille, un partenaire ou des expériences appartenant au passé. Certains symbiotes ont remis en cause la pertinence de ce tabou culturel. Par principe, ils honorent uniquement les promesses et les accords faits par leurs hôtes précédents.
En théorie, rien n'empêche qu'un symbiote soit uni à un hôte Trill inadapté. Ces expériences malheureuses seront alors très dommageables pour le symbiote, et sont à éviter dans la mesure du possible. Quand un symbiote vit une expérience particulièrement mauvaise avec un hôte instable, des mesures sont prises pour effacer chez lui tout souvenir de cet hôte. Mais il s'agit au mieux de remèdes provisoires, et il arrive que ces réminiscences fâcheuses refassent surface, mettant en danger le symbiote et son hôte du moment.
L'hôte présent a alors la possibilité de faire la paix avec ces souvenirs pénibles grâce au zhian'tara, un rituel de clôture qui s'accomplit par télépathie avec le soutien des Gardiens. Dans des cas extrêmes, l'hôte en péril doit s'immerger dans les eaux des cavernes de Mak'ala afin que les symbiotes présents puissent secourir le Trill joint et l'aider à supporter de trop douloureuses réminiscences.
Nombre d'officiers de Starfleet et de citoyens de la Fédération portent les Trills dans leur cœur. Dans les dernières années du XXIVe siècle, ceux-ci ont pris une place plus importante au sein de la Fédération, y jouant un rôle central. Des officiers de Starfleet jusqu'aux ambassadeurs, ils sont devenus des collaborateurs de valeur pour l'organisation, sa conception des choses et ses objectifs.
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