Version originale

Version II

Section avant

Section arrière

Etant donné sa taille relativement réduite, le Delta Flyer ne peut accueillir une capsule d'évacuation volumineuse, ce qui exclut de ce fait un modèle multi-occupants. En conséquence, ses dimensions sont limitées à 2.86 m, soit légèrement plus élevée qu'une torpille à photons.

L’espace intérieur est donc restreint et l’occupant se trouve en position horizontale, les interfaces intérieures LCARS sont situées à la hauteur de la poitrine de l'occupant, fixés sur des panneaux inclinés, insérés de chaque côté, ce qui permet une lecture aisée dans cette position. Un petit panneau rassemblant les commandes principales est présent également, légèrement plus proche de l’utilisateur.

Chaque capsule d’évacuation est intégrée dans l’infrastructure arrière du Delta Flyer et est conçue pour permettre à un membre d’équipage, indemne ou blessé de s'y installer en quelques secondes. Le facteur temps est essentiel en cas de catastrophe majeure comme une défaillance du champ de confinement du réacteur matière/antimatière. La capsule d’évacuation peut être lancée automatiquement à partir des consoles OPS et Tactique situées sur la passerelle ou elles être lancées manuellement en appuyant sur une seule commande prévue à cet effet.

L’éjection réussie de la capsule d’évacuation du Delta Flyer est indiquée par un faible grondement émanant de l’arrière du vaisseau. Une fois lancée, elle a un rayon d’action limité en fonction du moteur d’impulsion et des RCS (reaction Control Thrusters - contrôle des propulseurs de manœuvres). La trajectoire de vol de la capsule d’évacuation peut être programmée pour effectuer, par exemple des manœuvres dans une zone ou un secteur dangereux, mais peut être également pilotée manuellement.

Si l’occupant de la capsule d’évacuation est amené à devoir se défendre, l'évacuation peut être due à une attaque hostile par un autre vaisseau, il a à sa disposition un phaseur, cette arme unique est situé à l’arrière du couvercle supérieur de la capsule.

La capsule d’évacuation est équipée pour l’entrée en atmosphère et a donc la capacité d’atterrir sur un planétoïde. La conception aérodynamique de la capsule maximise les chances de survie de l’occupant pendant une entrée orbitale. En outre, la capsule d’évacuation est construite à partir d’une série de plaques lisses de couleur blanche, qui constituent une coquille extérieure très résistante offrant à l'occupant un degré élevé de protection contre le vide de l’espace, la chaleur de la rentrée dans l'atmosphère et l’impact de l’atterrissage.

La capsule d'évacuation se compose de deux sections distinctes qui se joignent hermétiquement une fois occupées : le couvercle qui est maintenu en position ouverte par des charnières se rabat vers le bas immédiatement avant le lancement. La section du couvercle supérieur est formée d’une zone qui loge les multiples systèmes de contrôle interne. C’est une conception efficace mais très étroite et qui doit facilement générer un sentiment de claustrophobie, même si la section supérieure du couvercle contient deux petites fenêtres à gauche et à droite permettant à l’occupant de voir à l’extérieur.

La rangée principale de senseurs est située directement au-dessus de la tête de l’occupant. L’aménagement intérieur est totalement utilitaire et inclut une série de panneaux gris renforcés posés le long des cloisons étanches. Le faible éclairage est généré par une source lumineuse circulaire de faible intensité et située au niveau le plus bas de la section supérieure. Un localisateur à effet stroboscopique est situé sur la coque sur la section centrale arrière du couvercle entre les deux propulseurs RCS.

Les inscriptions le long des flancs de la capsule sur la partie inférieure se lisent ainsi : USS VOYAGER UNITED FEDERATION OF PLANETS en lettres noires, au côté des mots DELTA FLYER ESCAPE POD on peut lire également EMERGENCY et 74656 inscrits en caractères gras sur la partie inférieure.