CARACTERISTIQUES TECHNIQUES |
Affiliation | Terre |
Type | Transporteur Interplanetaire DY-100 |
Unité produite | 1 |
Mise en service | 1997 |
Dimensions | Longueur : 140 m Largeur : 22 m Hauteur : 39 m Pont : 1 |
Masse | 74 000 tonnes métriques |
Membres d’équipage | 40 |
Armements | Aucune arme |
Systèmes de défense | Simple coque légère en monotanium |
Notes : La fonction première du SS Botany Bay de Class DY100 est de transporter des humains sur de longues distances interplanétaires. À l‘époque de son lancement, en l996, le voyage interstellaire était hors de portée technologique.
S'íl fallait de nombreuses années pour aller de la Terre aux confins du système solaire, rallier le système stellaire habitable le plus proche exigeait des centaines d'années. Les techniques de propulsion rendant accessibles des vélocités supra~luminiques ne furent abordables qu'à partir de 2063, avec l'invention par Zefram Cochrane de la propulsion par distorsion.
Vaisseau-dortoir, le Botany Bay est un parfait exemple des avancées technologiques de la fin du XXe siècle. De tels bâtiments recouraient à une forme de voyage où les passagers étaient placés en hibernation prolongée (ou animation suspendue). On abaissait le rythme cardiaque à quatre pulsations par minute, et la respiration chutait. La logistique environnementale de bord était alors coupée afin d'économiser l'énergie. L’équipage était également placé en animation suspendue avant le départ.
Aussi long, mais moitié moins haut que la coque technique du vaisseau spatial de la Fédération de Class Constitution, le bâtiment de Class DY-100 aux allures de sous-marin est conçu pour fonctionner plusieurs années durant en pilotage entièrement automatisé.
Le Botany Bay est équipé de quatre-vingt-quatre caissons d'hibernation où prennent place les membres d'équipage. Chacun, protégé par une paroi transparente, est vêtu d'un tissu de mailles. Dans cet environnement hautement contrôlé, l’équipage est maintenu en vie par les systèmes embarqués.
En cas de panne ou de dysfonctionnement, les parois transparentes peuvent être brisées et les passagers endormis transférés en sécurité. Si cette procédure d'urgence réussit avec l'un d’eux, c'est sans doute uniquement grâce à la santé physique supérieure de l'individu en question.
Ces vaisseaux dortoirs avaient des moteurs nucléaires de loin inférieurs aux systèmes de propulsion matière/antimatière, un procédé strictement encadré XXIIIe siècle. Après 2018, avec les améliorations apportées aux techniques de propulsion subluminique, les navires de Class DY-100, considérés comme obsolètes, furent remplacés par des modèles plus performants, comme le DY-500.
En arrivant à destination, l'ordinateur de bord réactivait d'abord les systèmes internes de survie, puis réanimait le Chef du groupe. Une fois les systèmes redevenus fonctionnels, et s'il n'y avait pas de danger quelconque à écarter, le Chef pouvait faire revivre les autres.
Le Botany Bay sera retrouvé à la dérive dans le secteur Mutara par l'USS Enterprise NCC-1701 en 2267, après deux cent soixante et onze années de voyage... On en était venu à associer son nom à celui d'un mythe. Le Botany Bay s'est aventuré loin dans I‘espace sans cesser d'émettre un signal de détresse en morse (une forme primitive de communication).
Toutes les archives relatives à son lancement ayant été détruites, l’équipage de l'Enterprise n'a que peu d'éléments pour déterminer son origine, d’autant que le navire ne figure pas sur les registres de Starfleet. Après un balayage au scanner de l'Enterprise, les systèmes internes du Botany Bay réactivent automatiquement les commandes environnementales de bord.
Le Commander Scott remet en fonction le système d'éclairage interne du vaisseau, ce qui a pour effet d'activer les circuits à transistor d'un des caissons d'hibernation. Si les circuits défaillent, peut-être à cause de la contamination des poussières, les réflexes du Capitaine Kirk permettent de sauver la vie de l’occupant du caisson défectueux : Khan Noonien Singh.
L'équipe scientifique et médicale de l'Enterprise détecte des signes vitaux chez soixante-douze membres d'équipage. En près de trois cents ans de voyage dans l'espace, seulement douze pannes ont été fatales. Même compte tenu de ces pertes, le Botany Bay aura donc battu ses improbables chances de survie, à 1 contre 10000.
Sa fantastique Odyssée s'achève enfin lorsque Khan et ses partisans s’établissent sur Ceti Alpha V.