CARACTERISTIQUES TECHNIQUES |
Affiliation | Terre |
Type | Spationef expérimental |
Unité produite | 1 |
Mise en service | 5 avril 2063 |
Dimensions | Longueur : 35 m Largeur : 16 m Diamètre maximal : 3.4 m Pont : 1 |
Masse | 80 tonnes |
Membres d’équipage | 3 |
Vitesses "Warp" | Juste capable d'atteindre la barrière du Warp 1 |
Armements | Aucune arme |
Systèmes de défense | Simple coque légère en monotanium |
Indices de puissance (Class Galaxy = 1 000) |
Puissance armes à énergie : -- Puissance torpilles : -- Portée et précision des armes : -- Puissance des boucliers : -- Blindage : 0.31 Vitesse : -- Manoeuvrabilité en combat : 10 |
Indice global | 2 |
Durée de vie nominale | 1 seul vol |
Notes : Le Phoenix, premier véhicule conçu par un être Humain pour franchir « le mur de la lumière », est construit au milieu du XXIe siècle par l’équipe du Dr Zefram Cochrane et de Lily Sloane. A son tout premier vol, le 5 avril 2063, le Phoenix attire l’attention d’un vaisseau Vulcain de passage sur les progrès de la technologie Humaine.
Cochrane achève son engin révolutionnaire en avril 2063, soit une dizaine d’années après la fin de la Troisième Guerre Mondiale, au fin fond du Montana, dans un ancien complexe de lancement de missiles autour duquel s’est établie une petite communauté dépenaillée.
Cochrane construit le Phoenix à partir d’un missile nucléaire Titan. Il remplace l’ogive par un module cockpit de quatre mètres de long. Si le Phoenix est long de 35 m, seul le petit cockpit est habitable.
Au sortir d’un conflit mondial dévastateur, il est difficile de se procurer des matières premières : Lily Sloane mettra près de 6 mois pour accumuler suffisamment de titane pour réaliser le cockpit. La coque de l’appareil est également revêtue de titane. A l’intérieur du module se trouvent trois sièges-couchettes (un devant et deux derrière) orientés vers l’avant. En cours de vol, Cochrane occupe le siège avant.
Contrairement aux spationefs ultérieurs de la Fédération, le Phoenix est équipé de harnais de sécurité qui fixent les occupants à leur siège, il est impossible de s’y tenir debout.
Malgré sa technologie avancée, le Phoenix semble fait de bric et de broc. Les parois du module sont entièrement occupées par les commandes et les panneaux d’instruments. Senseurs de navigation et interfaces informatiques qui assurent le contrôle de vol, parmi ces instruments, se trouve également un appareil qui joue de la musique enregistrée.
Le vaisseau possède un intercooler et des versions primitives de systèmes que l’on retrouvera à bord des spationefs les plus modernes, y compris une chambre intermix, une conduite de plasma et un collecteur combustible. Toute avarie subie par le Phoenix est susceptible d’avoir des conséquences gravissimes. Que les valves d’accélération soient endommagées, et de dangereuses radiations thêta sont émises.
Par ailleurs, Cochrane mettrait deux ou trois semaines pour réaliser un nouveau générateur de champ.
Cochrane assemble son Phoenix à l’intérieur d’un immense silo à missiles qui s’enfonce profondément dans le sol du Montana. Un escalier métallique permet de franchir la porte de béton qui couvre le silo.
Cette porte s’ouvre non pas de l’intérieur du vaisseau, mais depuis la salle de contrôle. C’est cette salle que l’on atteint en premier lorsqu’on descend dans le silo. Celui-ci est équipé d’un ascenseur et de passerelles permettant aux techniciens d’accéder au vaisseau. Une trentaine de mètres séparent la passerelle du bas de celle du haut. Au moment du décollage, des panneaux s’ouvrent pour permettre au vaisseau de prendre son essor dans l’atmosphère, puis dans l’espace intersidéral.
La « check-list » préalable au décollage s’achève par les vérifications concernant le réglage d’ATR et le bus principal. Après cela, la séquence d’allumage peut être initiée. Le Phoenix ne laisse aucune part au confort des passagers qui vont être rudement secoués.
Bien que les systèmes de propulsion supraluminique du Phoenix soient étonnamment évolués, le vaisseau fait appel à des fusées d’un type ancien pour échapper à l’attraction terrestre. L’unique fonction des boosters est de lancer le Phoenix dans l’espace. Ceci étant fait, ils se séparent du vaisseau proprement dit.
Cochrane se garde bien de tenir compte d’un voyant rouge signalant un problème au niveau de la deuxième soupape d’admission. Une fois le booster du premier étage largué, des couvercles métalliques latéraux se détachent pour laisser les deux nacelles de distorsion s’étendre comme des ailes.
Après cela, Cochrane active le noyau de distorsion, puis les injecteurs de plasma. Comme pour les vaisseaux supraluminiques ultérieurs, la puissance et la cohérence du champ de distorsion ainsi que l’intégrité de la structure du bâtiment sont importants.
Alors que le spationef approche de la vitesse de la lumière, sa coque se met à trembler violemment et un rugissement se fait entendre comme si le vaisseau se déplaçait dans l’atmosphère.
Bien que le Phoenix soit protégé par un champ d’intégrité structurelle et des amortisseurs inertiels, ses occupants sont rejetés en arrière par la force de l’accélération lorsqu’il franchit le mur de la lumière. Propulsant le vaisseau au-delà de la vitesse de la lumière, les nacelles de distorsion jumelles produisent l’éclair d’énergie désormais familier.
Une fois la vitesse de croisière atteinte, les conditions de vol se font plus agréables, mais le Phoenix ne se maintient que quelques secondes à vitesse supraluminique.
Le 5 avril 2063 à environ 11h00 (heure locale du Montana), un astronef de reconnaissance Vulcain le T’Plana-Hath traverse le système solaire, il n’a pas l’intention de s’intéresser à cette planète jugée par trop primitive.
C’est alors que la signature de distorsion provenant du vaisseau de Zefram Cochrane attire l’attention des Vulcains. Ce hasard conduira à l’un des épisodes les plus marquants de l’histoire de l’Humanité : la première rencontre avec des extraterrestres.
Ce contact a pour conséquence non seulement l’expansion d’activité intersidérale du genre humain, mais aussi une ère de paix au cours de laquelle de grandes avancées seront effectuées dans les domaines scientifique, artistique et social.
Après son retentissant voyage, le Phoenix est exposé au Smithsonian Institute. Un monument historique comprenant une statue de marbre à l’effigie de Zefram Cochrane, haute de 20 mètres, est érigée dans le Montana, sur le Site du lancement du Phoenix.
Après avoir accompli son vol supraluminique aux commandes du Phoenix, Zefram Cochrane s’installe sur Alpha Centauri avant d’aller se perdre dans l’espace pour y mourir en 2117.
Il sera sauvé par un être auquel il donne le nom de Compagnon, lequel lui redonne la santé, le rajeunit et le maintient en vie pendant des siècles.