La Reine des Borgs est l'une des entités les plus étonnantes, et assurément l'une des plus dangereuses, que Starfleet ait jamais rencontrées.
Avant que l'équipage de l'USS Enterprise NCC-1701-E ne rencontre la Reine des Borgs sur sa route, Starfleet croit que les Borgs opèrent en tant que Collectif dénué d'autorité centrale. C'est d'ailleurs ce que soutient la Reine des Borgs, en dépit même de son existence. La nature exacte de ses relations avec les autres Borgs n'est pas claire. Lorsque Data lui demande qui elle est, elle répond simplement : « Je suis les Borgs ».
Il semble que la Reine des Borgs soit présente à bord du Cube Borg qui attaque la Terre en 2366, et qu'elle survive à l'explosion de ce bâtiment. Cela implique que la conscience Borg s'étend beaucoup plus qu'on ne le pensait, et qu'elle se prête à des communications à travers de vastes régions de l'espace.
Interrogée à ce sujet, la Reine des Borgs explique au Capitaine Picard que son mode de pensée est trop linéaire pour qu'il soit capable d'appréhender pleinement son existence. On ignore s'il y a une Reine pour tous les Borgs ou si elles sont plusieurs à partager ce rôle.
La Reine des Borgs est en vie depuis des siècles. Alors que l'androïde Data lui refuse sa coopération, elle déclare : « J'ai entendu de telles paroles de la part de milliers d'espèces, à travers des milliers de mondes, bien avant votre création. Maintenant, ce sont tous des Borgs. » Contrairement aux autres Borgs, la Reine tient plus de la poétesse que du programme informatique. Ses dires laissent deviner qu'une vision sous-tend l'oeuvre destructrice des Borgs.
La Reine des Borgs est consciente du pouvoir des sentiments. Elle tente de séduire l'androïde en le soumettant aux sensations éprouvées par le corps humain, et cela afin d'accéder aux codes qui protègent l'ordinateur central. Dotée d'une sexualité intense, elle stimule Data dans une aire qui relève de la pure sensualité.
La Reine des Borgs vit au centre du Collectif, tout comme une reine des abeilles vit au cœur d'une ruche. Si la nature de son visage et de son cou semble organique, celle du reste de son corps est à prédominance artificielle, son crâne et sa colonne vertébrale sont en alliage de métaux.
Elle n'emploie pas en permanence ses composants cybernétiques et mécaniques : sous le regard de Data, sa tête et sa colonne vertébrale descendent d'un assemblage de câbles et de conduits stockés dans les hauteurs de ce qui fut la salle de commande des machines de l'Enterprise.
La Reine possède d'étonnantes facultés mentales. A peine Picard et Worf ont-ils détaché la parabole de déflexion du vaisseau qu'elle en a conscience. Conçoit-elle un plan de rechange ? C'est sans parler qu'elle le communique aux autres Borgs. Et ses pensées résonnent dans l'esprit de Picard alors même qu'il a été débarrassé de tout implant Borg. Outre ces facultés, elle possède le don de télékinésie. Par la seule puissance de sa pensée, elle réactive la puce d'émotivité de Data.
La Reine explique que les Borgs évoluent en assimilant d'autres races. Ils pensent aller ainsi vers la perfection et faire bénéficier les éléments assimilés : pour eux, l'association du synthétique et de l'organique est par essence supérieure.
Dans le cadre de cette quête de la perfection, la Reine des Borgs recherche un partenaire désireux de se joindre aux Borgs pour leur apporter ses qualités propres.
Quand Picard est assimilé, elle espère qu'il jouera ce rôle, mais il s'y refuse, tout comme le fera Data lors de l'attaque des Borgs contrer l'USS Enterprise.
Le Capitaine Picard détruit la Reine des Borgs, ou tout au moins la manifestation qu'il a face à lui, en brisant la colonne vertébrale qui s'agite convulsivement après que ses éléments organiques ont été désintégrés par du réfrigérant de plasma.