Ayelborne semble être l'Organien moyen type. De haute taille, l'air digne et le visage marqué par l'âge il a une barbe grisonnante bien taillée ainsi qu'un début de calvitie. Sa robe grise est d'une teinte moins soutenue que celle de ses collègues.
D'une voix ferme et forte, il accueille chaleureusement les visiteurs de passage sur son monde avec un geste rituel. Doyen du Conseil des anciens régnant sur Organia, Ayelborne nie pourtant que ce haut poste lui confère une quelconque autorité.
En 2267, il accueille avec un calme impressionnant la nouvelle que sa planète est menacée d'invasion imminente à la suite de la rupture des relations diplomatiques entre la Fédération et l'Empire Klingon. La guerre semble inéluctable.
Ayelborne écoute le Capitaine Kirk lui décrire le sort que réservent les Klingons aux peuples qu'ils dominent... et ne semble guère s'en émouvoir. De façon sibylline, il maintient que les Organiens n'ont rien à craindre.
Il adopte le même comportement avec le Klingon Kor, déclarant que son peuple suivra sans broncher les directives des nouveaux maîtres. Ce calme hors du commun découle en fait de la véritable nature des Organiens. En vérité, ils disposent d'immenses pouvoirs, ayant évolué vers un stade de loin supérieur à ce que laissent supposer les apparences.
Ayelborne est tiraillé entre ses principes et une situation intenable lorsque Kirk et Spock, qui ne soupçonnent rien, jurent de combattre pour la libération de la planète.
Il ne peut tolérer que les officiers de Starfleet, dans leur courageuse ignorance, courent à leur perte. Il intervient, rendant impossible tout acte de violence dans la sphère d'influence Organienne.
Puis il se présente en personne pour expliquer sa position au Capitaine Kirk et à un Kor furibond. Il s'interpose entre les ennemis jurés avec tout le détachement serein d'un être investi du pouvoir suprême.
Les Organiens ne tolèrent la violence sous aucune forme, chose qu'Ayelborne explique avec éloquence, déclarant qu'il ne saurait être question de laisser la guerre éclater et des millions de pauvres gens mourir.
Cet être digne qui s'exprime avec douceur paraît sincèrement attristé d'avoir dû prendre de telles mesures, mais la présence de visiteurs aux émotions aussi « discordantes et déplaisantes » est « intensément douloureuse » pour son peuple.
Ayelborne préfère mettre d'emblée un terme aux hostilités entre la Fédération et les Klingons et sauver ainsi d'innombrables innocents. Sous les yeux de James Kirk, Spok et Kor, il disparait ensuite avec Claymare dans une luminosité aveuglante, révélant leur véritable nature sous forme d'énergie.
Apparition