Velara III a approximativement la même masse que la planète Terre, et se situe dans l'Amas de la Pléiade, à environ 415 années-lumière du Secteur 001.
En 2364, le personnel de la Fédération lance un programme de terraformation sur cette planète, qui, en trente-cinq ans selon les prévisions, fournira un environnement de type classe M apte à être colonisé. Peu de temps après le lancement du processus, cependant, on découvre que Velara III, loin d'être cette planète stérile pour laquelle on la prenait, abrite en réalité une forme de vie indigène unique en son genre.
De prime abord, Velara III se présente comme un monde désolé. La croûte de cette planète est constituée de couches de roches stratifiées, et sa surface est presque entièrement couverte d'une mince couche de sable rouge orangé. Aucune humidité n'est apparente en surface, mais une mince pellicule d'eau repose entre la surface sableuse et la roche-mère. Cette couche liquide, de même épaisseur sur toute la planète, est extrêmement saline, ce qui rend Velara III impropre à la survie de toutes les formes de vie organique connues.
L'atmosphère de Velara III est des plus ténues et les étoiles sont visibles dans le ciel de jour comme de nuit. Des vents violents balaient la surface de la planète, où les tempêtes de sable sont fréquentes. L'attraction gravitationnelle de Velara III est proche de celle des autres mondes de classe M, ce qui en fait un site idéal pour la terraformation.
Toutefois, à mesure que la construction d'une station de terraformation de la FUP suit son cours, d'étranges effets scintillants se mettent à former des motifs géométriques complexes mais reconnaissables, qui apparaissent et disparaissent çà et là. Dans un premier temps, on pense qu'il s'agit d'un phénomène naturel, plutôt que du signe d'une sorte de conscience alien qui habiterait la planète.
La terraformation de Velara III est envisagée comme une opération en plusieurs étapes, qui commence au laboratoire pour se poursuivre sur et dans la planète. L'ensemble du programme est planifié pour les mois, les années et les décennies à venir, sans que le hasard y ait une grande part. En début de processus, un étroit corridor est percé dans l'écorce de la planète jusqu'à la nappe d'eau. Une fois siphonnée vers la surface, cette eau est filtrée et désalinisée, puis oxygénée et réinjectée.
Au cours de ces diverses opérations, des micro-organismes sont introduits dans la nappe d'eau, où va se déclencher la croissance biologique de l'écosystème. L'équipe de terraformation retrouvera plus tard un petit spécimen cristallin, non organique et pourtant capable de se reproduire, de se défendre et même de communiquer.
Ces êtres vivants, ou micro-cerveaux, selon l'appellation adoptée par Data, officier androïde de l'USS Enterprise NCC-1701-D, sont en fait des « cellules » séparées reliées par les courants électriques conduits à travers l'eau saline sous la surface de Velara III. Ainsi connectés, les microcerveaux constituent une conscience intelligente unique, de la même manière que les cellules d'un cerveau humanoïde se connectent pour constituer un individu.
Les micro-cerveaux sont de nature photochimique ils s'épanouissent à la lumière du soleil ou sous d'autres sources lumineuses.
Cette communauté vit dans la couche sableuse entre la surface et la nappe d'eau. Les micro-cerveaux ont accès à l'eau en tant que milieu connectif, tout en restant assez proches de la surface pour bénéficier des rayons du soleil de Velara III.
Lorsque le pompage et la désalinisation de l'eau de la planète sont entrepris, ce processus produit des effets tout à fait désastreux sur les micro-cerveaux.
Après avoir échoué à communiquer avec les scientifiques terraformateurs, ces êtres entrent en guerre ouverte contre l'équipe de la Fédération puis contre l'équipage de l'Enterprise.
Quand l'effet destructeur de la terraformation sur les habitants de silicium de Velara III est perçu, les scientifiques commencent par nier avoir mis en danger des êtres vivants, pour finir par reconnaître que tel est peut-être le cas. Le Capitaine Jean-Luc Picard décrète une mise en quarantaine de la planète pour permettre aux micro-cerveaux de vivre en paix, sans être dérangés par des aliens.
On sait désormais que la planète Velara III, certes parfaitement inhospitalière pour les humanoïdes, n'est pas pour autant déserte. Elle abrite une communauté prospère, composée d'êtres très évolués, aussi intelligents qu'énigmatiques.
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