Jeu de rôle par Email
Star Trek Sans Frontière
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L’équipage de l'USS Enterprise NCC-1701 entre en orbite d'une planète inexplorée, couverte de brumes rouges et vertes, à la date stellaire 5906.4. Le manque de balayages de référence semble indiquer qu'il s'agit d'une planète inhabitable de classe Y ou classe Démon. Pourtant, les relevés effectués par le Commander Spock y détectent des formes de vie à base de carbone, une impossibilité scientifique dans de telles conditions environnementales.

Métamorphose

Au moment où le vaisseau de Starfleet entame son orbite finale, Sulu décèle une émission de puissance énergétique artificielle générée en surface, de facteur 120 bêta 17, signe d'une civilisation évoluée.

Toute tentative de contact échoue et, en une remarque fâcheuse présageant du pire, le Capitaine James T. Kirk déclare que l'environnement inhospitalier de la planète devrait exclure tout complément d'étude. L'équipage de l'Enterprise ne se doute pas qu'il est sur le point de faire l'expérience du pouvoir de l'Excalbien Yarnek.

D'une fabuleuse puissance, Yarnek et ses semblables résident sur la planète Excalbia, dans le Quadrant Alpha. En qualité de savant, Yarnek se livre à des expériences comportementales pour accroître son savoir. Il est le seul représentant de sa race rencontré par les agents de Starfleet. Et si son aspect physique est typique des Excalbiens, on ignore si sa personnalité l'est aussi.Fleche retour haut

Yarnek

Yarnek a approximativement la taille d'un être humain robuste, mais son corps n'est pas de chair et de sang. Ce bipède semble en effet constitué de roche, semblable à une couche de lave en phase de refroidissement. Doté d'appendices griffus, il luit de tous ses « yeux » jaunes lorsqu'il veut communiquer, et l'intensité de leur éclat est proportionnelle à sa volonté d'être clairement compris.

L'aspect physique sous lequel il se manifeste aux humanoïdes ne paraît pas naturel à son espèce. Après une série de flashes optiques et de brumes spatialement localisées, il se matérialise au son d'une sorte de tintement strident.

D'autres images minérales fluctuantes sont décelées, mais il est la seule forme de vie visible. La surface de son corps est brûlante, et quand Kirk, excédé, bondit sur lui, il suggère que le Capitaine a perdu de vue la nature de ce monde, et déclare que « tous ceux qui vivent sur Excalbia sont là en spectateurs ».

Il ne précise pas en revanche si la planète de classe Y est Excalbia, son monde d'origine, ou s'il s'agit d'une station de recherche éloignée de sa civilisation. Il ne révèle pas non plus comment « tous » ces Excalbiens peuvent observer ce qui s'y passe, que ce soit par une forme quelconque de technologie évoluée ou de perception extrasensorielle comme la télépathie. Il paraît néanmoins implicite qu'il transmet l'avancement de ses recherches à ses semblables, et que ses mises en scène sont parfaitement tolérées et couramment pratiquées.

Excalbien, Kirk et Spock

Yarnek est doté de pouvoirs déconcertants. Il peut créer un petit environnement de classe M isolé au milieu d'une zone hostile à l'homme.

Il excelle à contrôler les technologies aliens, comme celle de Starfleet, et le prouve en se rendant maître de l'Enterprise afin de contraindre Kirk et Spock à participer à son expérience. Il s'empare de leurs armes lorsqu'ils se téléportent sur la planète, contrôle les systèmes de communication du vaisseau et manipule les sources d'énergie de l'Enterprise.

La capacité la plus impressionnante de Yarnek est celle qui lui permet de recréer des personnages historiques originaires de toute la galaxie, avec un degré d'exactitude tel que ceux-ci sont convaincus d'être réels. Ces êtres surgis du passé possèdent un don d'adaptation très poussé, et le présent leur paraît familier. Abraham Lincoln, Surak de Vulcain, le Colonel Green, Gengis Khan, Zora et Kahless l'Inoubliable comptent au nombre des personnalités ranimées par Yarnek, parfois plusieurs millénaires après leur disparition.Fleche retour haut

Yarnek, Green, Zora...

L’Excalbien peut les projeter où il le désire, ainsi qu'il le prouve en faisant apparaître Abraham Lincoln, ancien président des Etats-Unis d'Amérique, sur l'écran de la passerelle de l'Enterprise, sous les yeux des officiers de quart.

Lincoln s'adresse à eux avec un tel naturel qu'il est invité à bord. Yarnek entend manipuler ces personnages afin d'être le témoin direct des caractéristiques qui les ont rendus si fameux par le passé, que ce soit en bien ou en mal.

Au vu des incarnations du bien et du mal recréées par Yarnek, on comprend qu'il peut lire dans les pensées. Lincoln est un héros du Capitaine Kirk, et Surak, une légende de Vulcain dont Spock aime à s'inspirer. Au contraire, le Colonel Green et Kahless n'inspirent que de la répugnance à Kirk. Confronter les sujets de Starfleet aux figures historiques qu'ils admirent ou haïssent le plus est le meilleur moyen de les inciter à collaborer.

Yarnek est un savant, et ses intentions sont clarifiées lorsqu'il déclare se livrer à une expérience d'ordre social. En d'autres termes, il désire observer la différence entre les philosophies antagonistes du bien et du mal. L'enjeu de son expérience est la survie : la vie ou la mort.

Tête de Jarnek

Il estime faire honneur à Kirk et à Spock en les invitant à se joindre à son spectacle, qu'il qualifie de « très enrichissant ». Il croit se comporter de manière raisonnable et courtoise.

Quand les deux officiers refusent de coopérer, il les juge difficiles. De son point de vue, c'est l'occasion rêvée pour les deux officiers d'aider les Excalbiens à élargir leurs connaissances et à mieux appréhender la galaxie. Loin d'être un observateur impartial, Yarnek les prévient qu'ils mourront s'ils refusent de livrer combat, et que l'équipage de l'Enterprise périra aussi.

Finalement, Yarnek est déçu par son expérience. Le bien a prévalu car le mal a battu en retraite devant la force. Mais il ne voit aucune autre différence entre les deux philosophies.

Que les tenants du bien aient combattu pour sauver des vies alors que les incarnations du mal se battaient pour le pouvoir n'a aucune importance pour l'Excalbien. Il n'éprouve aucun remords pour la façon dont il a traité ses cobayes. Il pense être en droit de décider de la vie et de la mort car, à l'instar des pionniers de Starfleet qui ont pu le précéder, il a besoin de « voir et de connaître de nouvelles choses ».

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