L'histoire sanglante de l'Empire Klingon est une longue suite de conflits brutaux, ponctués de hauts faits d'armes. L'évolution de ce peuple éminemment belliqueux a vu se développer à part égale son sens légendaire de l'honneur et sa philosophie du combat, que bien peu d'autres peuples peuvent égaler.
Pour commencer à comprendre les Klingons, se pencher sur leur armement est un impératif, l'un n'allant virtuellement pas sans l'autre. Qu'il s'agisse d'armes authentiques ou de cérémonie, toutes en disent long sur l'évolution de ce peuple guerrier tout autant redouté qu'admiré. Le traditionnel combat à mains nues a conduit à la mise au point d'un formidable arsenal. Et si, au fil des siècles, certaines armes ont été conçues avant tout dans un but purement cérémoniel, toutes demeurent néanmoins efficaces et sont révérées comme telles.
Le couteau Klingon le plus connu est le d'k tahg, souvent décliné sous sa variante à deux lames auxiliaires rétractables. Il apparaît comme la meilleure arme de poing en combat rapproché. Mais le d'k tahg joue aussi un rôle clef dans la société Klingonne en sa qualité de symbole du fier guerrier.
En fait, certains couteaux spécialisés reflètent le rôle de leur propriétaire. Par exemple, le kut'luch, plus trapu, est considéré comme un couteau d'assassin, en raison de ses lames en dents de scie, conçues pour infliger le maximum de dommages à l'adversaire.
Des conceptions plus complexes, comme le couteau incurvé de Kirom, ont été redessinées à l'usage des prêtres, même si aux yeux des guerriers, leur importance demeure aussi grande que les armes qui battent leur flanc. Quel qu'en soit l'usage, les Klingons sont, dès leur plus jeune âge, entraînés au maniement du couteau, car seuls les corps à corps apportent la vraie gloire aux vainqueurs. Il faut pouvoir sentir l'appréhension de son adversaire et lire la terreur dans ses yeux.
Outre les couteaux, les Klingons aiment brandir l'épée. La plus fameuse est le bat'leth, ou épée d'honneur. La première fut forgée par Kahless l'Inoubliable, désireux de vaincre le tyran Molor. Pour être manié efficacement, le bat'leth exige de grands dons. Aux mains d'un maître, il devient une arme redoutable.
Sur le terrain, cependant, beaucoup de Klingons préfèrent le mek'leth, d'usage plus simple. Au fil des ans d'ailleurs, les guerriers ont consommé des gallons entiers de vin de sang en débattant des mérites respectifs de ces deux armes.
Les armes de cérémonie ne se limitent pas aux armes blanches : les bâtons de douleur ont été conçus pour infliger des décharges électriques incapacitantes à partir d'une tige. Deux versions existent : la première est réservée au Rite d'Ascension.
La seconde (tout aussi importante) fait partie de la cérémonie Sonchi, au cours du Rite de Succession.
Quand un guerrier Klingon succombe, son trépas est confirmé au moyen d'un bâton de douleur conçu pour tuer plutôt que pour neutraliser. Si le Klingon en question feint la mort, le bâton de douleur percera le stratagème à jour. Il s'agit donc d'une preuve de décès tout à fait légale.
Au combat, les Klingons peuvent être liés par l'honneur, mais ils ne sont pas stupides. Si un adversaire est mieux armé, il faut lui opposer un armement à la hauteur. Tous les guerriers Klingons sont donc équipés d'un pistolet quelconque, soit porté dans un étui, soit sous forme de tronçons assemblables, dissimulés dans les habits.
Les Klingons demandent à leurs armes d'être efficaces, honorables et par-dessus tout, elles doivent être fatales.
D'K tahg : Le couteau Klingon le plus connu, le d'k tahg, a une lame centrale flanquée de deux autres, plus petites. Il se décline en deux versions : avec ou sans lames auxiliaires rétractables. Dans les deux cas, la crosse arrondie est couverte de picots.
En 2285, un Klingon se sert également d'une telle arme pour tuer David Marcus, le fils de l'Amiral James T. Kirk. En 2366, après être devenu le cha'Dlch de Worf, le Capitaine Jean-Luc Picard reçoit un couteau d'k tahg de la main des Klingons.
Kut'luch : Le kut'luch est un couteau d'assassin à la lame ciselée en dents de scie particulièrement vicieuse.
En poignardant sa victime, le tueur tourne la lame pour infliger le maximum de douleur et de lésions.
En 2366, le frère de Worf, Kurn, est poignardé au kut'luch par des spadassins à la solde de Duras.
Couteau de Kirom : Cette arme antique est consacrée par le sang de Kahless l'Inoubliable. En 2369, quand les prêtres de Boreth manigancent le tant espéré « retour de Kahless », le sang incrusté dans la lame est utilisé pour cloner le légendaire guerrier, ainsi que pour garantir qu'il s'agit bien de lui.
Dague Mevak : La dague Mevak est réservée au rituel Mauk'To'Vor, qui permet à un Klingon de restaurer son honneur en mourant des mains d'un membre de sa famille.
Quand Kurn estime qu'il n'a plus d'honneur, ni même de place au sein de la société Klingonne, il retourne près de Worf, alors en fonction à bord de Deep Space Aline, et lui demande de le poignarder avec une dague Mevak.
Mek'leth : Cette épée courte a son tranchant prolongé par une pointe aiguisée. Certaines variantes présentent des bords découpés en dents de scie. Bien des Klingons la préfèrent à tout autre arme et les plus habiles d'entre eux peuvent en manier une dans chaque main.
Bat'leth : Le bat'leth (ou « épée d'honneur ») est une grande lame plate incurvée, tenue à une ou deux mains au moyen des trois poignées ciselées garni de cuir ou de fibre. Chaque extrémité se prolonge par une longue lame extérieures et une courte lame intérieure.