Dès son arrivée à bord de l'USS Enterprise NCC-1701-D, en 2365, il semble évident que cet homme est mené par sa vision de ce qu'il estime être le mieux pour Starfleet comme pour sa propre carrière.
A la date stellaire 42523.7, sur la toute nouvelle Base stellaire 173, l'Amiral Nakamura présente Maddox au Capitaine Jean-Luc Picard. Invité à visiter l'Enterprise, Maddox se montre obsédé par un membre d'équipage particulier : le Lieutenant-Commander androïde Data.
Il ne s'agit pas là de leur première rencontre, on apprend que des années auparavant, Maddox a évalué Data lors de sa demande d'entrée à l'Académie de Starfleet et en tant que membre de la commission d'admission, il a été le seul alors à s'opposer à cette candidature. Maddox estimait que Data n'était pas un être sensible, qu'il devait être considéré, non comme une personne, mais comme une chose. Contre le vœu de Bruce Maddox, l'androïde a toutefois été admis à l'Académie.
Depuis lors, le Commander Maddox a consacré sa vie à l'étude de la cybernétique et, en particulier, aux travaux du Dr Noonien Soong, créateur de Data. Les recherches poussées de Bruce Maddox sur les réalisations et les expériences de Soong l'incitent à poursuivre ses études en cybernétique. Estimant avec force que Data ne devrait pas être le seul androïde de Starfleet, il a conçu son propre cerveau positronique, sur le modèle du processeur créé par Soong et utilisé pour Data.
Pour passer à l'étape suivante, il veut produire des copies de l'androïde. Maddox envisage de doter chaque vaisseau de Starfleet d'un androïde ultra-performant. Il estime qu'alors l'horizon du progrès deviendrait infini. Selon ses propres termes, les répliques de Data « seraient nos mains et nos yeux dans les situations dangereuses ».
La vision du Cder Bruce Maddox est saisissante, mais elle n'est pas sans poser de problèmes. Data n'est pas totalement persuadé que Maddox soit assez compétent pour mener à bien son expérience. Le Commander, quant à lui, considère que sa proposition est relativement simple : démonter et étudier Data, se servir de l'androïde comme guide pour un diagnostic complet et une évaluation en profondeur de ses différents logiciels.
Bruce Maddox souhaite décharger la mémoire centrale de Data dans l'ordinateur de la Base stellaire 173 pour la faire résider dans le cerveau positronique de sa propre conception et cela alors qu'il n'a pas évalué avec précision la résistance électronique dans les filaments neuraux.
Il pense que la solution à son problème viendra par l'examen des liens filamenteux du cortex antérieur de Data, mais ce dernier fait remarquer que, si la réponse n'est pas celle à laquelle s'attend Maddox lui-même, Data, sera mort, sa mémoire stockée n'étant alors plus qu'un assortiment de divers fichiers.
Maddox juge ce risque négligeable. Il s'irrite de ce que Data considère ses recherches comme insuffisantes pour justifier l'expérience envisagée.
L'androïde refuse d'y participer, mais Maddox a déjà une solution car il dispose d'ordres qui lui permettent d'assigner Data à la Base stellaire 173, sous son contrôle direct. Maddox prend son travail très au sérieux. Il ne laissera ni Data ni Picard se mettre en travers de son chemin de professeur de robotique à l'Institut Daystrom.
Maddox semble absolument indifférent aux sentiments que pourrait éprouver Data et sa présomption ne lui permet pas de penser à l'androïde comme à une personne. Ceci est mis en évidence quand il pénètre grossièrement dans les quartiers de Data et feuillette un livre offert à l'androïde par Picard.
Brandissant l'ouvrage sous le nez de Data, il lui demande si ce sont là seulement des mots pour lui ou s'il en perçoit le sens. Il ne lui vient pas à l'esprit que Data garde ce livre comme un témoignage d'amitié, et il se moque de la démission de Starfleet bientôt décidée par Data.
Selon Maddox, Data n'a aucun droit. Par la suite, au cours d'une vive discussion, le commander pose une question au Capitaine Picard : permettrait-il à l'ordinateur de l'Enterprise de s'opposer à sa refonte. De même, Data n'est qu'un ordinateur, et donc la propriété de Starfleet. L'androïde ne peut donc démissionner. Il doit se soumettre à la volonté de Maddox.
Il faudra une audience judiciaire convoquée en hâte pour que le Cder Maddox apprenne quelques vérités à son propre sujet. Jean-Luc Picard l'interroge sur ce qui, d'après lui, caractérise un être sensible : Maddox répond intelligence, conscience, connaissance de soi, toutes qualités que Data possède assurément.
Maddox se montre tout d'abord fort détendu à l'audience, mais son attitude change lorsque Picard le force à reconnaître que Data est effectivement intelligent puisque parfaitement « capable d'apprendre, de comprendre et de faire face à des situations nouvelles ».
La tension monte quand Bruce Maddox doit admettre que l'androïde est doté d'une conscience de soi-même. Confronté au fait que Data remplit tout à fait les critères qui définissent un être sensible, Maddox se rend compte que tout est perdu lorsque le président de la séance octroie à Data sa liberté de choix.
L'androïde décide de ne pas se soumettre aux expériences du Commander Maddox.
Cependant, Data apporte son aide au Commander Maddox pour de futures expériences. Il lui fait parvenir des rapports sous forme d'un journal détaillant son travail et ses interactions sociales. Bruce Maddox y gagne une nouvelle appréciation de Data, qu'il se met à considérer davantage comme une personne. Le Cder perçoit enfin combien une obsession peut être dangereuse, surtout si elle méprise une vie nouvelle, à l'encontre des principes mêmes qui guident l'action de Starfleet.