L’Institut de technologie Daystrom, plus communément appelé Institut Daystrom, est l'un des principaux centres de recherche et d'enseignement de la Fédération Unie des planètes au XXIVe siècle. Il a la réputation d'attirer les plus grands esprits scientifiques dans toute la Fédération, fournissant aux chercheurs un cadre de travail exceptionnel et proposant un système éducationnel hors pair aux savants en devenir.

L'Institut Daystrom proprement dit est implanté sur Terre, mais il possède des annexes sur de nombreux mondes de la Fédération. Les lauréats de l'Institut contribuent de façon majeure à tous les domaines scientifiques intéressant la Fédération.

Leur diplôme les désigne comme des savants et des individus d'exception, et leur garantit l'obtention de postes prestigieux. Les étudiants bénéficient du meilleur enseignement et ont l'opportunité de travailler avec des sommités.

L'Institut propose aussi des conférences et des séminaires répondant à des besoins divers. Elles traitent généralement des travaux en cours, tandis que les séminaires sont l'occasion de rassembler les plus brillants cerveaux afin de débattre d'épineux problèmes. Les spécialistes sont prêts à parcourir de grandes distances pour y assister et partager leurs idées.

L’I.D. porte le nom d'un précurseur du XXIIe siècle, le Docteur Richard Daystrom, inventeur des systèmes duotroniques, en usage à bord des navires spatiaux de la Fédération pendant plus de 80 ans. Mais si Daystrom est révéré pour ses remarquables prouesses, son nom est également associé aux événements tragiques liés à l'échec de son ordinateur multitronique en 2268.

Afin de prévenir une nouvelle catastrophe de ce genre, l'Institut joue un rôle régulateur. Les savants de Starfleet lui soumettent régulièrement leurs travaux pour approbation.

Leurs recherches étant passées au crible afin d'en déceler les défauts de logique et les raccourcis dangereux, les scientifiques sont encouragés à maintenir le plus haut niveau de qualité.

En outre, divers conseils et comités veillent à la bonne conduite des membres de l'Institut. Au besoin, ils sont habilités à suspendre, voire à exclure un fautif.

Starfleet travaille en étroite collaboration avec l'Institut. Quand l'Androïde Data est candidat à l'Académie de Starfleet en 2341, l'un des meilleurs cybernéticiens de l'Institut, Bruce Maddox, fait partie du jury. Maddox est attaché à l'Institut Daystrom, mais il est aussi membre de Starfleet, avec le grade de Commander.

Galor IV abrite une annexe importante de l'Institut : le Département de recherche de Starfleet. Dirigé par l'Amiral Anthony Haftel, sommité de la cybernétique, ce centre de haut niveau bénéficie des meilleurs équipements et des plus éminents cerveaux en ce domaine. Le Département de recherche surveille la communauté scientifique, la conseille et, lorsqu'il s'agit de juger des pairs, a le dernier mot après le Haut Commandement de Starfleet. Il s'agit donc d'un organisme très puissant.

Une des règles primordiales du Département de recherche est qu'aucun savant ne doit travailler dans l'isolement complet. A l'occasion, les scientifiques de Starfleet peuvent se montrer trop zélés dans leur quête de savoir.

En 2366, l'Amiral Haftel tente de contraindre Lal, la « fille » Androïde de Data, à rejoindre l'annexe de Galor IV sous le prétexte que Data manque d'objectivité pour mener son projet à bien. Le Capitaine Jean-Luc Picard s'oppose aux actes de Haftel, et lui rappelle que Lal est un être doué de conscience, libre de choisir son destin.

Les Androïdes de type Soong, comme Data, présentent un intérêt tout particulier pour le groupe de cybernéticiens. Malgré leurs efforts, les savants de l'Institut Daystrom n'ont toujours pas réussi à produire d'androïdes comparables à ceux du Docteur Noonien Soong.

En 2365, le Commander Maddox est titulaire de la chaire de robotique de l'Institut Daystrom. Il propose de démonter Data afin d'étudier ses composants. L'androïde défend ses droits, mais continue de soumettre des rapports d'étude à Maddox sur le détail de ses activités quotidiennes ou sur ce qu'il a appris sur l'amitié.

Diplômée de l'Institut Daystrom, Leah Brahms a apporté d'impressionnantes contributions au Groupe de propulsion théorique des Chantiers spatiaux d'Utopia Planitia quand les astronefs de classe Galaxy ont été conçus au début des années 2360. En dépit de sa jeunesse, le Docteur Brahms était un Chef de file dans la conception des moteurs à distorsion de classe Galaxy.

Le groupe de recherche est une branche très active de l’Institut. Nombre de ses projets sont toujours d'actualité. Le système d'imagerie tomographique, dont les rayons X très pointus permettent d'analyser des objets multiphasiques, en est un bon exemple.

Si ses nombreux succès en cybernétique et en ingénierie sont particulièrement notables, l'Institut Daystrom compte des départements tout aussi puissants dans d'autres domaines. Ainsi, la plupart des archéologues de renom sont suivis par le Conseil archéologique de l'Institut.

Cependant, tous les lauréats n'apprécient pas de travailler sous la coupe de l'Institut. Membre occasionnel du Conseil archéologique, Vash a été l'assistante du Docteur Samuel Estragon pendant cinq ans. En quête du légendaire Tox Uthat du XXVIIe siècle, Estragon espérait le présenter à l'Institut Daystrom aux fins d'études.

Après la mort de l'archéologue, Vash se lance dans des activités non conformes à l'éthique. C'est l'origine d'un long différend entre la jeune archéologue, l'Institut Daystrom et un certain Professeur Woo, qui a par deux fois suspendu son adhésion au Conseil archéologique pour vente illicite d'objets.

Lorsque Vash revient du Quadrant Gamma, les scientifiques de l'Institut l'adjurent de leur confier les renseignements qu'elle a glanés. Vash est très tentée par l'offre, mais elle décide finalement de poursuivre ses recherches hors des contraintes réglementaires.

L'Institut Daystrom est un centre d'enseignement précieux, une plaque tournante du savoir et un lieu de développement des nouvelles technologies. Tout porte à croire qu'il continuera à apporter une contribution vitale à l'avenir de la Fédération.