Si les communications entre vaisseaux sont cruciales, il importe tout autant que les membres de l’équipage d’un spationef puissent être aisément en contact les uns avec les autres. Les nombreuses améliorations apportées aux communications internes entre le milieu du XXIIIe siècle et le dernier quart du XXIVe siècle facilitent grandement le travail des équipages.
Les communications internes à un vaisseau prennent des formes multiples. Le Capitaine peut ainsi exiger de la salle des machines plus de puissance, le responsable de la sécurité annoncer un risque d’intrusion ou un officier scientifique définir les paramètres d’une recherche dans une base de données informatisée. Un système de communications internes fiables est donc indispensable à la bonne marche de tout vaisseau spatial.
De longues années durant, les communications internes aux navires de Starfleet reposent sur l’usage des systèmes à terminaux multiples, reliés par un système intercom. Les membres d’équipage qui souhaitent converser doivent trouver un terminal, appuyer sur un bouton, puis annoncer le nom de la personne à qui ils désirent parler.
Celle-ci en entendant son nom trouve à son tour le terminal de communications le plus proche, appuie sur un bouton et répond. A l’issue de la conversation, chacun des deux interlocuteurs appuie sur un autre bouton pour mettre un terme à la connexion et libérer le canal. Le fonctionnement du système est surveillé et entretenu par un Officier travaillant à une console dédiée sur la passerelle de commandement.
Les stations de communications des années 2260 se présentent sous deux formes différentes : audio uniquement et audiovisuelle. Les postes du premier type sont muraux, les autres sont des modèles de bureau. Les appareils muraux souvent rouges, comportent une grille microphone grise, un bouton marche-arrêt et un voyant d’alerte rouge.
Ils sont disposés à intervalles réguliers sur les parois des coursives. Les modèles de bureau, gris, sont posés sur toutes les consoles d’ordinateur, toutes les stations de contrôles et aux places assises des tables de conférences. Ils se composent d’un micro muni d’un voyant qui s’éclaire à chaque activation et de huit boutons à levier.
Le deuxième type de poste de communication est un terminal audiovisuel. De nombreux Officiers disposent de ce genre d’appareil dans leurs quartiers et le Docteur McCoy en possède un dans son bureau. Les stations de la passerelle sont également équipées de terminaux audiovisuels.
Les salles de conférences sont pourvues d’appareils à trois faces, dont chacune possède son écran. Certains terminaux sont pivotants, d’autres fixes sur leur socle. Ces appareils sont généralement gris et réalisés dans un matériau léger.
Les communications internes aux vaisseaux partagent plusieurs canaux. Lorsque des transmissions multiples brouillent le système, les commandes de l’Officier responsable des communications, Hoshi Sato sur l'Enterprise NX ou Nyota Uhura sur l’Enterprise NCC 1701, permettent à celui-ci de dégager des canaux en fonction de la nécessité du moment.
Le poste dédié sur la passerelle est doté de plusieurs fonctions particulières. Les écouteurs dont disposent le responsable scientifique et l’Officier des communications permettent d’éviter que les transmissions sonores ne gênent les autres personnels, par ailleurs le fauteuil du Capitaine est équipé d’options de communications, qui lui donnent la possibilité de faire des annonces dans tout le vaisseau.
Dans les années 2270, le système à terminaux multiples est amélioré grâce à l’introduction de bracelets communicateurs. Tout comme les communicateurs portables, eux aussi utilisables à l’intérieur du vaisseau, les bracelets sont réservés à certains membres d’équipage, seuls quelques Officiers sont ainsi libérés de l’obligation de trouver des terminaux de communication. Les performances de l‘intercom demeurent limitées, de sorte que le responsable des communications est souvent amené à diriger les transmissions.
En 2293, le sifflet du maître d’équipage précède toujours maintes annonces à l’intercom. A cette époque cependant, la mise au point des systèmes de calcul et de transmission davantage supraluminique permet l’apparition des communications internes sans terminal. L’initiateur doit toujours appuyer sur un bouton pour lancer la conversation, mais son interlocuteur n’a plus besoin de localiser un terminal pour répondre, car les systèmes émetteurs–récepteurs sont intégrés aux cloisons.
Dans les années 2350, le Commbadge se répand et les communications internes aux vaisseaux font un nouveau pas en avant.
Le Réseau de Données Optiques (RDO) permet désormais de localiser un individu où qu’il se trouve à bord, de lui adresser directement un message ou de lui ouvrir un canal spécifique. Au début des années 2360, il n’est plus nécessaire qu’un Officier se consacre exclusivement aux communications internes.
Plus aucune manipulation n’est nécessaire : tout membre d’équipage peut adresser un message à un autre en prononçant simplement leurs deux noms (Ex. : Crusher à Picard), les liaisons du RDO gèrent alors le tout
Une nouvelle étape est franchie avec l’apparition de l’holocommunication qui permet à deux interlocuteurs de converser comme s’ils se trouvaient dans la même pièce. La première holocommunication est établie en 2363 entre le Capitaine Benjamin Sisko de l’USS Défiant et le Capitaine Sanders de l’USS Malicher