Le système de relais d'énergie électroplasmique, plus communément désigné sous le sigle « SEP », est le principal réseau répartiteur d'énergie en vigueur à bord des spationefs et des complexes de la FUP.
D'autres peuples d'un niveau technologique semblable peuvent avoir recours à des systèmes comparables, mais les expériences des Ingénieurs de Starfleet, à l'œuvre sur des réseaux Cardassiens de répartiteurs d'énergie lors de la conversion de Terok Nor en Deep Space Nine, montrent bien toute la difficulté qu'il y a à configurer une technologie existante pour l'adapter aux interfaces d'alimentation de Starfleet et aux niveaux requis de production.
L'SEP, le câblage et les systèmes de relais constituent l'apport d'alimentation principal de tous les dispositifs et les réseaux embarqués, ou équipant différents complexes. Ils sont à ce point cruciaux qu'ils font partie des premières configurations à être conçues et intégrées à un nouveau vaisseau.
Les systèmes de relais d'alimentation électroplasmiques sont communs à tous les navires de Starfleet. Ils existent depuis les tout premiers jours du développement du Class Galaxy, dans les années 2340. On se référait à un prototype de SEP sous l'appellation de « Grille d'Alimentation Interne », mais à partir de 2371, avec l'introduction des vaisseaux de Class Defiant, cet autre terme est devenu redondant.
L'SEP a aussi dû en passer par un certain nombre de modifications avec l'apparition des technologies relatives à l'énergie nouvelle, tels les relais d’inductions utilisés pour transférer de la puissance aux ordinateurs embarqués de la Fédération, ou les relais d'anodyne en fonction à bord des navires de Class Intrepid.
L'SEP peut agir comme un transformateur dévolteur, réduisant le niveau d'énergie réservée à des dispositifs de faible puissance.
Pour un vaisseau de Class Galaxy, il n'a pas à être obligatoirement aussi raffiné que ceux qui équipent les navires de Class Sovereign, mais les principes de base, tout comme l'acheminement du réseau entier suivent la même configuration.
A bord d'un vaisseau spatial de Class Galaxy, pour le réseau de répartition d'énergie électroplasmique, l'injection principale a trois aires potentielles : le système de propulsion par distorsion, le système de propulsion par impulsion et, en période de crise, les générateurs de fusion auxiliaires.
Deep Space Nine tire son alimentation générale de ses grands générateurs de fusion centraux mais, de même qu'avec les systèmes des astronefs, la station est reliée à la principale production d'énergie par l'intermédiaire des tarauds SEP.
S'il s'agit d'un vaisseau, ceux-ci dériveront une petite quantité de plasma de propulsion pour produire de l'électricité à destination des systèmes et des équipements adéquatement configurés. Les conduits eux-mêmes sont munis d'un réseau de guides diélectriques de transmission d'ondes ultracourtes. La capacité d'énergie est directement liée à la source des tarauds SEP et des dispositifs alimentés. D'où le fait que les apports majeurs de puissance aient pour source les moteurs principaux d'impulsion et la propulsion par distorsion, tandis que les équipements nécessitant une forme d'énergie plus spécialisée sont alimentés par un réseau de distribution secondaire.
Les tarauds SEP se situent généralement sur les conduits même de transfert d'énergie, et l'on peut évaluer le niveau d'énergie disponible pour le système SEP du fait qu'on l'utilise pour impulser la réaction matière-antimatière lors d'un amorçage à « froid » du noyau de distorsion. Nonobstant cette source, tous les tarauds d'énergie SEP braquent leurs ondes ultracourtes sur le sommet d'une branche de réseau principal. Les dimensions du câblage et des conduits SEP varient en fonction du courant, mais quoi qu'il en soit, il s'agit d'un environnement très dangereux.
Un exemple parfait du caractère périlleux de toute approche inconsidérée d'un réseau SEP est fourni par le comportement d'un être dérangé comme Lon Suder, qui tente de vaporiser le cadavre de Frank Darwin, son collègue assassiné, en l'enfermant dans un conduit SEP à bord de l'USS Voyager NCC-74656, en 2372.
Ces conduits sont aménagés dans des sites adaptés, tels que les sas des coursives et les tubes de Jefferies. Les techniciens affectés à leur entretien et aux réparations doivent faire preuve à tout instant de la plus grande prudence.
Câblé à tous les secteurs du vaisseau nécessitant des apports d'énergie, le réseau répartiteur SEP alimente un certain nombre de systèmes vitaux. Le flux de puissance est régulé par l'ordinateur central et la salle principale des machines détient le contrôle ultime de tout le réseau SEP.
En conséquence, en cas d'urgence, des secteurs entiers peuvent être temporairement déconnectés afin de mieux alimenter les autres systèmes. A bord de tout vaisseau comme de n'importe quelle station spatiale, les systèmes primaires incluent les matrices informatiques, les réseaux de données optiques, les systèmes de commande atmosphériques et environnementaux, ainsi que le réseau de distribution et de récupération d'eau.
Toute perturbation dans les apports de n'importe laquelle de ces configurations serait une catastrophe pour les personnels embarqués, même si les espaces aménagés à l'intérieur de tous ces systèmes facilitent la tâche aux équipes de maintenance pour assurer la rapidité des interventions et des réparations.
Secondaires mais tout aussi importants, les besoins de force viennent du réseau de production gravifique, des téléporteurs de personnels et de frets, des holodecks, des réplicateurs et des dispositifs de recyclage des déchets solides, tous systèmes contribuant à rendre confortables et attrayants les vaisseaux modernes de Starfleet.
La salle principale des machines et l'ensemble de la propulsion par distorsion peuvent agir comme le « cœur » d'un vaisseau ou d'un complexe de Starfleet, le système informatique jouant le rôle du « cerveau ». Mais le relais d'énergie SEP constitue pour sa part le réseau des artères électroniques qui distribuent l'énergie vitale d'un bout à l'autre du navire. En d'autres termes, si l'SEP a une défaillance, tout le vaisseau en pâtira rapidement.