Le virus Psi 2000, qui se déclare à bord de l'USS Enterprise NCC-1701-D en 2364, laisse le vaisseau à la dérive à proximité d'une étoile en cours d'effondrement. Seules les archives médicales du précédent vaisseau Enterprise offrent le remède à l'infection et à l'intoxication de l'équipage avant que le désastre ne frappe.

Quand l'infection Psi 2000 atteint l'équipage de l'USS Enterprise NCC-1701-D et entraîne la disparition de celui de l'USS Tsiolkovski NCC-53911 en 2364, c'est la deuxième fois que des Officiers de Starfleet rencontrent ce virus.

Quatre-vingt-dix-huit ans plus tôt, le même virus avait attaqué le Capitaine James T. Kirk et l'équipage de 1'USS Enterprise NCC-1701, mais la forme mutante qui affecte celui du Capitaine Jean-Luc Picard se révèle plus résistante et plus extrême dans les symptômes qui en découlent.

Le virus se transmet par simple contact et peut résister aux valeurs maximales de décontamination réglées durant la téléportation. Les symptômes qui se développent initialement sont une transpiration excessive et une forte sensation de chaleur corporelle anormale, alors que les scannages médicaux n'indiquent aucune élévation de la température.

Ces symptômes s'individualisent ensuite, le facteur commun restant une forme de folie plus ou moins grave et des troubles émotionnels assez sévères. Ainsi, le Lieutenant Commander Geordi La Forge exprime le désir de voir normalement et le Lieutenant Tasha Yar brûle de dévoiler sa féminité.

L'issue fatale du virus se vérifie lorsque l'équipe détachée par l'Enterprise se téléporte à bord du Tsiolkovski et découvre des scènes chaotiques, des vêtements et des meubles épars d'un bout à l'autre du vaisseau contaminé.

Dans la salle de commande des machines et dans les quartiers de l'équipage règnent des températures proches du gel, les malheureux ayant, en effet, tenté de repousser l'impression de chaleur corporelle excessive dont ils souffraient.

Les symptômes progressent jusqu'à ce que le patient se sente intoxiqué (comme s'il avait ingéré des quantités excessives d'alcool) et montre un comportement inhabituel : une hilarité sans objet, une attitude arrogante ou irrespectueuse vis-à-vis d'un Officier Supérieur...

Beaucoup de victimes déclarent se sentir à la fois un peu bizarres, mais aussi en pleine forme... Manifestement, les contaminés n'ont plus la notion de leurs actes.

Le virus se répand dans les rangs de l'Enterprise à une vitesse hallucinante. Il affecte jusqu'à l'Androïde Data.

Bien des Officiers et hommes d'équipage désertent leur poste, attirés par le sens de l'aventure et de la liberté. Ils n'ont plus conscience de la menace que pose à leur vaisseau l'effondrement d'une étoile toute proche...

Ce curieux phénomène est d'ailleurs en partie responsable de l'épreuve imprévisible.

Le virus se forme à partir d'énormes décalages de gravité générant des chaînes complexes de molécules d'eau, lesquelles attirent le carbone du corps humain et agissent sur le cerveau comme l'alcool. La proximité de l'étoile en cours d'effondrement est ce qui a déclenché la première infection virale à bord du Tsiolkovski.

Si les ordinateurs de l'Enterprise détiennent la formule de la cure qui sauva jadis l'équipage du Capitaine Kirk, le virus, sous sa forme mutante, est plus résistant.

Néanmoins, le Docteur Crusher réussit à mettre au point un remède qui libère l'équipage de son affliction et lui permet de s'éloigner du champ de débris laissé par l'étoile disparue.