Natasha Yar est née en 2337 sur Turkana IV, une Colonie ratée de la Fédération, ce qui l'amènera à nourrir une passion pour la justice et la protection d'autrui. Son caractère bien trempé la conduit à entrer dans Starfleet en 2352 où en tant qu'officier responsable de la sécurité et des armements, elle vivra une carrière exemplaire.
Yar passe la dernière partie de sa carrière à bord du Vaisseau-Amiral de la Fédération, l'USS Enterprise NCC-1701-D, sous le commandement du Capitaine Jean-Luc Picard. Picard a choisi de s'assurer la collaboration de Yar après l'avoir vue agir sur le terrain : elle s'est un jour frayé un chemin à travers un champ de mines Carnéliennes pour aller sauver un Colon blessé.
Impressionné par la manière dont elle fait instinctivement passer la sécurité des autres avant la sienne, Picard use de son influence pour la faire transférer sous son commandement. Il affirme haut et fort qu'elle ne l'a jamais déçu.
La première mission de Yar pour l'Enterprise est celle qui conduit le vaisseau à la Station Farpoint. En dépit de sa jeunesse et d'une certaine tendance à parler sans réfléchir, Yar fait montre alors des qualités et compétences qui lui ont valu la confiance de Picard.
Natasha a supporté son enfance en respectant une stratégie de survie : combattre ou fuir. Cela contribue à façonner son style en tant que Chef de la Sécurité, elle est toujours prompte à agir. Au premier soupçon de menace émanant de Q, Yar résume ainsi les options qui s'offrent à l'Enterprise : « combattre ou essayer de s'échapper ». Pour elle, la reddition est impensable.
C’est une Tacticienne experte dans l'usage des armes et le combat rapproché. Cette spécialiste des arts martiaux parfaitement entraînée est toujours prête à se défendre et à défendre les autres.
Les techniques de combat à mains nues de nombreux mondes n'ont guère de secrets pour cette compétitrice d'exception. Alors qu'on s'inquiète de la façon dont elle fera face aux talents du Lieutenant Minnerly en kick-boxing, le redoutable Worf considère la victoire de Yar comme assurée.
Tout au long de sa carrière dans Starfleet, Yar a pour principale motivation une profonde passion de la justice. Quand un jeune collègue, l'Enseigne Wesley Crusher, encourt la peine de mort pour une transgression accidentelle et apparemment bénigne sur Rubicun III, Yar implore les dignitaires d'Edo de prendre en compte la différence entre les lois et la justice.
Elle estime avoir été sauvée d'un monde sans justice par des êtres tels que le Capitaine Jean-Luc Picard et ses collègues Officiers de Starfleet.
Il faut plus que du muscle et de la bravoure pour être un bon Chef de la Sécurité, cette tâche exige aussi de la perspicacité, le souci permanent du détail et la faculté de bien travailler avec les autres. Yar, qui assure la surveillance habituelle des senseurs, oeuvre en étroite collaboration avec les techniciens du vaisseau spécialistes de ces dispositifs afin de s'assurer qu'ils fonctionnent correctement.
Elle consacre aussi du temps à se familiariser avec la façon dont on applique la loi dans les mondes visités par l'Enterprise. Ses compétences en matière de détachements hors du vaisseau sont précieuses, notamment dans la sécurisation des zones à l'intention des missions ultérieures. Son Capitaine comme ses collègues se fient à son jugement pour leur sécurité.
Yar possède aussi une facette plus douce, qui complète plus qu'elle ne contraste avec son côté « dure à cuire », et un sens de l'humour à la fois paisible et pétillant. Elle connaît la valeur de l'amitié et elle apprend beaucoup de ses proches et leur donne beaucoup. Pour Tasha, le devoir ne se limite pas aux fonctions inhérentes au poste de Chef de la Sécurité. Comme elle le dit à Geordi la Forge, alors que celui souffre des effets d'une variante du virus psi 2000 : « le plus important, c'est d'aider. »
Malheureusement, Tasha meurt dans l’exercice des ses fonctions sur Vagra II en 2364 bien avant la fin de sa première année à bord. Ses anciens camarades n'ont jamais oublié celle qui risquait sa vie pour eux. Ils évoquent sa mémoire avec respect, fierté et chagrin.
Dans un message d'adieu enregistré avant sa mort, Tasha Yar demande à ses amis et camarades de mettre leur peine de côté, de se souvenir des bons moments passés ensemble et de ne jamais oublier qu'elle a péri en faisant exactement ce qu'elle avait choisi de faire.