CARACTERISTIQUES TECHNIQUES |
Affiliation | Empire Stellaire Romulien |
Type | Oiseau-de-Guerre / Warbird |
Date de lançement | Deux premiers appareils mis en service en 2378, don le Valdore. |
Dimensions | Longueur : 603.5 m Largeur : 918 m Hauteur : 113 m Ponts : 24 |
Masse | -- |
Equipage | 782 - Capactité maximale de 5565 |
Vitesses "Warp" | Normale : Warp 7 Maximum : Warp 9 Maximum enregistré : Warp 9.95 pendant 10 heures |
Armements | 12 moyens et lourds canons disrupters, puissance total de 55 000 TW 6 tubes lance torpilles à photons de type S3 et à Plasma |
Systèmes de défense | Boucliers à modulation rotative d'une capacité de 3 240 000 TJ Coque double couche en duranium/tritanium + 8 cm de blindage Bouclier occulteur de dernière génération Champs d'intégrité structurelle de niveau élevé |
Indices de puissance (Class Galaxy = 1 000) |
Puissance armes à énergie : 1100 Puissance torpilles : 3750 Portée et précision des armes : 1100 Puissance des boucliers : 1200 Blindage : 1200 Vitesse : 2184 Manoeuvrabilité en combat : 3700 |
Indice global | 1930 |
Notes : Le légendaire Oiseau-de-Guerre Romulien a toujours été le fleuron de l'Empire Stellaire. Rénové et reconfiguré au fil des ans en fonction des nouvelles prouesses techniques, il conserve comme terrifiantes constantes une apparence intimidante et une puissance de feu considérable.
En 2379, suite à la victoire remportée contre le Dominion et à la période de l'après-guerre, avec son cortège obligé de réflexions et de reconstructions, l'Empire Romulien arme prématurément son tout dernier modèle d'Oiseau-de-Guerre.
La configuration reprend les bases des versions antérieures, avec une superstructure de commandement centrale et le déploiement de grandes ailes porteuses.
La différence majeure est que ce modèle-ci, nettement plus profilé, évoque davantage encore la silhouette d'un faucon en train de planer. Il a conservé sa couleur vert feuille, apanage de la flotte Romulienne. La section médiane reste le centre névralgique du vaisseau. On pense que les quartiers de l'équipage et les aires de service se concentrent dans ce moyeu, constituant un dixième du diamètre totale du Norexan. Cependant, cette partie du navire, la plus grande de l'ensemble, devance les ailes.
La superstructure centrale se compose de trois sections : un long cylindre étroit, un module de commandement légèrement plus grand rattaché à son extrémité et, à l'arrière, un tronçon plus trapu d'où partent les ailes de l'appareil. Cette section de poupe comporte également des ponts, qui se répartissent dans une longue coupole ovale, au sommet de la superstructure.
A l'arrière de la section centrale, les tuyères des moteurs diffusent une énergie d'un vert éclatant. Le vaisseau comporte de nombreux sabords exsudant cette même lumière vert vif. Il peut s'agir en fait de sorties d'échappement ou d'évacuations d'énergie.
A l'autre extrémité du navire, le module de commandement avant se prolonge des deux côtés, pour former à la proue une sorte de bec d'oiseau de proie terrestre. Le design tout entier du vaisseau reflète d'ailleurs cette analogie, d'où l'appellation des bâtiments de ce type.
Les grandes ailes du Norexan s'incurvent de façon prononcée aux extrémités. Leurs pointes se situent sous l'aplomb de la section centrale. Les ailes se composent pour l'essentiel de panneaux à motifs, avec des lignes en relief apparemment aléatoires. Chacune s'apparente néanmoins à un vague carré couronnant deux petits dessins.
Par endroits, ces assemblages de panneaux cèdent la place à une armature de contrefiches qui permet sans doute au vaisseau d'atteindre des vélocités inouïes quand il passe en distorsion. Deux de ces contrefiches relient les ailes à environ leurs deux tiers à la superstructure centrale, légèrement abaissée par rapport aux ailes principales, une configuration d'une efficacité très aérodynamique, combinée à un bel effet esthétique...
Au bout des ailes se rattachent les batteries de canons disrupteurs, qui évoquent fortement des dagues. Suspendues à la partie ventrale de la structure centrale, avec la pointe des ailes légèrement incurvée au-dessus, ces batteries sont capables de tirer des salves à la chaîne.
D'autres batteries de canons disrupteurs hérissent le bord d'attaque des ailes, près du point de jonction à la superstructure. Dés rampes de torpilles sont également réparties à des emplacements stratégiques. Au combat, cette nouvelle conception d'Oiseaux-de-Guerre se révèle d'une agilité frappante. Elle peut louvoyer et piquer avec une belle fluidité de mouvement, prouvant ainsi sa grande utilité pour l'Empire Stellaire Romulien, tant dans les attaques frontales que pour les opérations défensives.
Chez cet Oiseau-de-Guerre dernier cri, les changements concernant l'agencement de la passerelle paraissent minimes. S'assurant toute l'attention de l'équipage, le commander occupe toujours le centre de la passerelle, devant une batterie de consoles équipées de brillants écrans de visualisation dédiés au statut de bord, ainsi qu'une myriade d'autres systèmes. Des consoles isolées émaillent également la passerelle de commandement, celle du pilotage se trouvant tout à l'avant.
Le Valdore a pour Capitaine Donatra, qui s'est impliquée dans le complot ourdi par Shinzon, visant à soumettre la Fédération Unie des Planètes. Elle estime que la situation est propice pour lancer une offensive d'envergure.
Mais quand elle apprend que Shinzon projette en fait d'annihiler la planète Terre, elle juge qu'un tel génocide « sera la damnation pendant des générations entières pour eux... et leurs enfants ». Elle prend donc les choses en main, entraînant le Valdore et un autre Oiseau-de-Guerre aux côtés de' l'USS Enterprise NCC-1701-E dans une confrontation mortelle avec le vaisseau-amiral Reman, le Scimitar. La bataille a pour cadre le Rift de Bassen.
Même avec deux Oiseaux-de-Guerre à ses côtés, face au navire Reman géant, 1'USS Enterprise livre un duel désespéré. Un vaisseau Romulien est désemparé dès le tout premier engagement, son aile tribord s'effondrant complètement sous le feu roulant du Scimitar. Les débris, qui partent à la dérive percutent l'USS Enterprise au passage.
Le Valdore est plus coriace, mais là encore, une erreur tactique signe sa perte. Par une feinte, le Scimitar semble perdre de sa puissance, Shinzon incite Donatra à se rapprocher inconsidérément.
Dès que le Class Norexan le survole, le Scimitar ouvre le feu et pilonne la partie ventrale exposée de son adversaire. Désemparé à son tour, le Valdore dérive, de la fumée s'échappant de sa coque endommagée.
Restent en lice le Scimitar et le vaisseau-amiral de Starfleet, en nette infériorité. Seule l'ingéniosité du Capitaine Jean-Luc Picard permettra de redresser une situation désespérée. Néanmoins, le tout dernier Oiseau-de-Guerre, redoutable astronef ayant fait ses preuves, continuera sans doute à être l'instrument de prédilection de la flotte Romulienne, à la suprématie, inquiétante, rarement remise en cause dans ce Quadrant de la Galaxie.