Starfleet veille ce que tous ses personnels reçoivent un entraînement intensif à la survie, de façon que les détachements en mission hors des vaisseaux puissent s'adapter aux sites les plus inhospitaliers elles plus dangereux.
Les personnels de Starfleet en service actif doivent s'attendre à effectuer des missions en territoire inconnu et potentiellement dangereux, dans des milieux tels que les équipements d'ordonnance y sont inutiles.
Dans des circonstances ordinaires, un détachement peut compter sur le soutien de son vaisseau. Si la communication est rompue, cependant, ou si le transport (par navette ou par téléportation) devient impossible, l'équipe peut avoir à recourir à des tactiques de survie en attendant d'être secourue.
Starfleet s'est toujours efforcé de fournir à ses détachements un matériel et une assistance aussi efficaces que possible. Le matériel est souvent spécifique à une mission et adapté à l'environnement dans lequel elle va se dérouler communicateur et arme de poing font cependant partie de la dotation standard depuis 2254 (à moins que le territoire soit connu pour être sûr). Le paquetage typique des missions prolongées peut aussi comprendre un fusil phaseur, un tricordeur, un petit chauffage portatif, une couverture de survie, un mince matelas de couchage et des rations de survie. Les trousses médicales de secours se composent notamment d'un régénérateur dermique, de pansements, d'un hypospray, de plasma et d'antalgiques. Un membre d'équipage blessé sera soigné sur le terrain, puis transféré à la première occasion vers un poste médical adapté.
Les premiers soins font partie de la formation obligatoire du personnel de Starfleet, même si évidemment les graves urgences médicales dépassent ce niveau d'instruction de base. Si un équipier accidenté saigne, le personnel de Starfleet est entraîné à appliquer la pression nécessaire autour de la plaie ouverte.
Pour le cas où l'on ne disposerait pas de trousse médicale, la formation insiste sur la réalisation improvisée d'attelles et de pansements, ainsi que sur l'importance du maintien du blessé dans un état de conscience.
L'entraînement à la survie rappelle aussi qu'il ne faut jamais se laisser gagner par la panique. Un manque de discipline dans une situation dangereuse peut conduire à des erreurs de jugement, il faut impérativement évaluer correctement tous les faits. Les membres d'équipage doivent entreprendre une étude complète du terrain, enquêter sur les périls potentiels et rechercher les matériaux utiles. Si le ou les Officiers responsables sont hors d'état d'exercer leur commandement, leurs fonctions se transmettent vers la base de la hiérarchie et le calcul des options de sùrvie disponibles revient aux équipiers restants.
Dans un environnement inconnu, la première considération concerne l'eau, la nourriture et l'abri. Si l'équipe est dotée d'un tricordeur, les lieux peuvent être scannés et les toxines recherchées dans les sources d'eau. Si les communications avec le navire sont rompues, des balises de localisation ou de détresse peuvent être actionnées, en leur absence, on recherchera un moyen de contacter le vaisseau à l'aide de tout appareil disponible.
Au cas où des personnes quitteraient le site d'un crash en quête d'un abri, un marqueur visuel doit être réalisé pour indiquer la voie à suivre par l'appareil éventuellement chargé de localiser les rescapés. Ceux-ci s'efforcent de trouver un abri naturel proche du point d'atterrissage. Montagnes, cavernes et parois rocheuses présentent souvent des surplombs susceptibles d'assurer une protection contre le soleil, la pluie et le vent.
Les êtres indigènes sont parfois hostiles, aussi un camp de base est-il construit en vue d'une protection contre une éventuelle attaque, avec des armes façonnées à partir de toute ressource disponible. Os et branches peuvent servir à fabriquer des piques, des massues, des arcs et des flèches utilisables pour la chasse comme pour le combat. Divers autres outils seront confectionnés pour construire et pour cuisiner, la règle d'or de la survie est de ne rien gaspiller. Les zones jugées peu sûres sont déclarées interdites, et des protocoles de sécurité très clairs sont établis en fonction des dangers possibles.
Les chaleurs et les froids extrêmes ajoutent un élément de difficulté supplémentaire à la survie. Les êtres Humains ne peuvent résister longtemps à des températures excessivement basses ou élevées, même s'il existe des techniques permettant de repousser la perte de connaissance. Le partage de la chaleur corporelle peut être efficace si les équipiers se blottissent les uns contre les autres, enveloppés dans des couvertures, et une source de chaleur peut rapidement faire la différence entre la vie et la mort.
Lorsque les Kazons-Nistrim parviennent à capturer l'USS Voyager NCC-74656, en 2372, ils déposent l'équipage du vaisseau sur Hanon IV, monde désertique et primitif. Bloqué là, sans la technologie sur laquelle il compte tant dans sa vie quotidienne, l'équipage de Voyager doit recourir aux leçons apprises lors de l'entraînement à la survie.
Il va donc réaliser des instruments en os et autres détritus, allumer des feux de camp, puis finir par manger des larves, sur ordre du Capitaine Kathryn Janeway, toujours soucieuse de la santé des membres de son équipage. Les primitifs habitants de ce monde utilisent aussi la végétation à des fins tout à fait particulières. La jeune Naomi Wildman étant tombée malade, elle est soignée avec un remède naturel préparé par l'un des bipèdes de la planète.
Les phasers sont souvent employés pour chauffer les rochers, qui jouent alors un rôle de radiateurs fort efficaces, mais au cas où de telles armes manqueraient, les méthodes traditionnelles d'allumage de feux par friction sont également enseignées par Starfleet.
La survie sous une chaleur extrême repose sur l'eau et on ne consomme pas de liquides alcoolisés, qui accroissent la soif au lieu de l'étancher (ils serviront plutôt à la désinfection des plaies). La construction d'un alambic solaire rudimentaire au moyen d'une toile tendue sur des pierres est très utile, l'existence d'un cycle jour/nuit est cependant nécessaire à l'effet de condensation exigé pour l'obtention d'eau.
Si de longues marches s'imposent, on adopte un pas régulier, la conservation de l'énergie est indispensable pour éviter toute transpiration superflue. On respire plutôt par le nez et les conversations sont limitées au minimum de façon à réduire l'évaporation par la bouche. Si les yeux et la tête sont bien couverts contre le soleil, et si l'on trouve de l'ombre, la survie devient nettement plus probable une fois qu'une source d'eau a été découverte.
Une fois que l'on dispose d'un abri et d'eau, la priorité va à la recherche de nourriture. Les plantes indigènes sont soigneusement inspectées, et si elles n'offrent aucune valeur nutritionnelle, on peut recourir aux larves et aux insectes. Les personnels qui bénéficient d'eau, d'un abri, d'un milieu tempéré et de nourriture ont une excellente chance de survie, pour autant qu'ils se souviennent toujours de l'entraînement suivi dans Starfleet.