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Il y a 10 000 ans la théologie Bajorane, vieille déjà de plusieurs millénaires, s'est trouvée bouleversée par la découverte d'une mystérieuse sphère flottant dans l'espace et dotée d'étranges pouvoirs. Tous les mille ans, à proximité de la dangereuse Ceinture de Denorios une nouvelle sphère fit son apparition.
Neuf Sphères sont découvertes, dont chacune enveloppe d'une lumière particulière son utilisateur, ce qui annonce des visions dont chacune a une signification particulière. La sphère bleue, par exemple, annonce du changement et de la Prophétie.
Peu à peu, ces découvertes donnent corps aux préceptes fondamentaux de la religion Bajoranne. Le Vedek Bareil, Benjamin Sisko, lorsqu'ils ouvrent la boite contenant la sphère bleue du changement et de la Prophétie se voient offrir des visions d'une grande importance, souvent révélatrices de l'avenir.
Une fois ouverte, la boite contenant la sphère émet une belle et apaisante lumière bleue, quiconque médite dans ce halo connait des visions métaphoriques, positives ou négatives, toujours vraies. Considérées comme des dons venant des Prophètes, divinités résidant au sein du Temple Céleste, ces sphères prennent le nom de "Larmes des Prophètes".
La localisation du temple Céleste restera inconnue durant des siècles jusqu'à ce qu'une prophétie annonce l'arrivée d'un Emissaire qui découvrira ce Temple, sauvera les Bajorans et unifiera leur planète.
Après le retrait des Cardassiens et l'arrivée du Commander Sisko, cette prophétie semble s'accomplir. Ces révélations sont rassemblées dans les Textes Sacrés, de nombreuses prophéties sont des métaphores et sujettes à interprétations, mais au fur et à mesure que celles-ci se vérifient la religion se renforce.
Les Prophètes promettent un amour inconditionnel, sans rien en attendre en retour et déclarent par ailleurs que le temps n'est qu'une illusion. Les Bajorans croient que les Sphères les guident et leur apportent la sagesse. Ils croient aussi que les Prophètes reconstituent leur Pagh, la force vitale individuelle, source de vigueur et de courage.et bien que leur niveau de développement technologique en fasse un peuple très évolué, les Bajorans accompagnent les circonstances de la vie, particulièrement la naissance et la mort de cérémonies très élaborées.
Les leaders spirituels sont capables de sentir la puissance du "Pagh" d'un individu, la force vitale d'où il tire ardeur et courage. Les incantations funèbres, par exemple, durent plus de deux heures. Le défunt est accompagné par une lampe appelée Juranda et qui consiste en une chandelle suspendue à quatre bras par des chaînes, elle st accompagnée par une lamentation particulière psalmodiée pour pleurer la disparition d'un parent ou d'un ami proche.
Les Bajorans pensent qu'une fois que le Pagh (la force vitale) a déserté le corps, la dépouille du défunt n'est plus qu'une coquille vide, de sorte qu'ils n'ont pas de cérémonies d'inhumation complexes. Les morts sont généralement couchés dans de sobres tombes disposées selon un plan circulaire. D'après un vieux proverbe Bajoran, "La terre et les gens ne font qu'un".
Les fêtes religieuses nombreuses marquent le calendrier Bajoran
La Fête de la Gratitude est l'un des évènements majeurs de l'année... Elle illustre tout l'espoir et l'optimisme que ce peuple fier et fort a réussi à conserver malgré les épreuves. Cette Fête de la Gratitude Bajorane qui s'étend sur plusieurs jours est pour chacun l'occasion de s'amuser et d'oublier les difficultés du passé.
Elle remonte à au moins vingt mille ans et avait lieu chaque année dans la cité perdue de B'hala comme sur la Bajor moderne. Nombre des activités s'articulaient alors autour d'obélisques hauts de onze mètres, les Bantacas, qui symbolisaient la place de la cité dans le cosmos. La fête moderne reprend de multiples symboles antiques.
Partout sont organisées des festivités, un Presidor coordonne les préparatifs, notamment pour la musique et les mets. Il joue aussi un rôle diplomatique, car des délégués de nombreux mondes profitent de la fête pour manifester leur soutien à Bajor et à son peuple.
Des artistes de rue divertissent la foule jusqu'au discours inaugural. A cet instant, un enfant fait sonner un gong pour appeler les Bajorans au temple.
Lorsque le Presidor brandit deux conteneurs de verre ornementaux, la foule fait silence. Suit une brève incantation, puis le liquide des conteneurs sert à allumer une flamme bleue signalant l'ouverture officielle de la fête.
On y brûle alors, en grande cérémonie, les rouleaux du "renouveau" sur lesquels les participants inscrivent leurs craintes et leurs problèmes. Le Présidor les rassemble, les place dans le brasier en prononçant ces paroles :
"Alors que brûlent les rouleaux, puissent nos soucis être réduits en cendres avec eux."
"Que les Prophètes marchent avec nous » : sur cette déclaration finale, les musiciens se remettent à jouer et la fête bat son plein.
Les Bajorans festoient pour saluer l'avènement d'un avenir radieux. La salutation traditionnelle qui accompagne cette fête est d'une telle importance qu'elle est également célébrée par les Bajorans qui vivent loin de leur planète.
Hamara est une autre fête religieuse Bajorane destinée à célébrer l'arrivée de l'Emissaire. Une journée de jeûne fait suite à une fête des lumières nocturne.
L'itanu est une cérémonie d'initiation, accomplie lorsque le jeune Bajoran atteint l'âge de 14 ans.
Le Temps de la Purification est un rite long d'un mois, au cours duquel les Bajorans s'abstiennent de tous les plaisirs de l'existence.
Le clergé
Depuis des millénaires, jusqu'à l'Occupation Cardassienne, le clergé conserve les Sphères en sécurité, interprète les prophéties et les transmettent au peuple.
La cléricature impose un comportement empreint de dignité, mais ne requiert pas le célibat.
A la tête du saint ministère se trouve le Kai, viennent ensuite les Vedeks, les Prylars et enfin les Moines, indifféremment de sexe masculin ou féminin. Le Kai vit dans un monastère entouré de l'Assemblée des Vedeks (112 membres). A la mort du Kai, cette assemblée choisit son successeur.