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Les Bajorans sont, à juste titre, très fiers de leur culture aux racines très anciennes. Les contacts fréquents avec d'autres espèces les ont parfois amenés à "délayer" certains aspects de leurs traditions, mais la plupart d'entre eux tiennent absolument à protéger leur culture.

Par exemple, la coutume veut que le nom de famille d'un Bajoran soit cité en premier, suivie du nom que ses parents lui ont donné. Certains Bajorans ont abandonné cette coutume par soucis de commodité, mais la majorité conserve l'ancienne habitude.

Les relations Bajoranes regorgent de rituels et sont guidées par les convictions spirituelles. En règle générale, elles suivent un modèle proche de celles de la plupart des peuples de la Fédération. Le groupe social de base est la famille, et maints événements importants, de la naissance à la mort, sont marqués par des rites inchangés depuis des siècles. Les relations familiales sur Bajor sont fortes, notamment entre père et fille. Les Bajorans, qui accordent une grande importance aux liens familiaux, adoptent volontiers de jeunes orphelins, y compris des enfants Cardassiens dont les parents sont morts sous l'occupation.

Les amoureux se rendent parfois au Sanctuaire de Kenda pour y consulter les Prophètes au sujet de leur liaison. S'ils découvrent qu'ils ne sont pas faits l'un pour l'autre, ils mettent un terme à leur relation et s'adonnent alors au rite de la séparation passant plusieurs jours ensemble pour ritualiser la fin de leur idylle.

Ceci afin de se rappeler les bons moments et d'accepter que toutes les possibilités de la relation ayant été explorées, celle-ci n'a plus lieu d'être.

La religion Bajorane n'exige aucunement de ses Vedeks qu'ils demeurent célibataires. Il y a quelques siècles, Bajor connaissait un système de castes très strict, le D'jarre, qui a désormais pris fin. Rien n'indique aujourd'hui que les mariages Bajorans soient arrangés, et aucun tabou ne s'attache plus à l'union avec un membre d'une autre espèce.

Les mariages Bajorans s'accompagnent de divers rituels religieux. Le Capitaine Benjamin Sisko étant considéré comme l'Émissaire des Prophètes, il n'est pas rare que des couples lui demandent d'officier lors de la cérémonie.

En 2373, il célèbre ainsi les noces du Ferengi Rom et de Leeta. Cette cérémonie est empreinte d'une authentique chaleur et d'un amour vrai entre les deux êtres qui s'unissent.

Jusqu'à l'Occupation Cardassienne, les Bajorans possédaient un système social basé sur les castes, les d'jarras, qui dictaient dés la naissance et pour la vie, la profession d'un individu selon la caste dans laquelle il avait vu le jour.

Il existait une hiérarchie parmi ces castes, ainsi les membres d'un d'jarra Tenari devaient le respect à ceux du d'jarra Ivola, caste des artistes. Le fait d'abandonner son d'jarra pour en chercher un autre était passible de l'exil, voire de la peine capitale. Le d'jarra le plus vil était celui des impurs, responsables de la préparation des morts en vue de l'inhumation.

Le poète Bajoran Akorem Laan, alors qu'il occupe brièvement la position d'émissaire en 2372, tente de restaurer les castes, mais il échoue et le système des castes restera un simple vestige du passé.

Des années de lutte ont fait des Bajorans un peuple fort et déterminé. Les femmes en particulier, sont réputées pour leur caractère bien trempé.

De nombreux Bajorans veillent farouchement à assurer la sécurité des êtres aimés. Ainsi de Kira Meru, qui sacrifie son bonheur pour que son mari Taban et leurs enfants puissent regagner leur ferme, leur sauvant ainsi la vie.

La grossesse d'une Bajorane ne dure que 5 mois. En cours de gestation, la future mère est en proie à des crises d'éternuements et à des douleurs dorsales, mais, lorsque le bébé naît, toute souffrance cesse pour laisser place à un état de parfaite détente. La manière traditionnelle d'aborder l'accouchement traduit la profondeur des convictions spirituelles Bajoranes. Dans la salle de travail, on trouve des piles de coussins, des tapisseries murales, un petit autel où brûle de l'encens.

Des mobiles contribuent également à la relaxation de la parturiente, vêtue d'une simple robe, celle-ci se tient sur un sofa au dossier inclinable. Une sage-femme portant un vêtement traditionnel encourage la future maman, généralement entourée des membres de ses familles et de son compagnon.

Certains d'entre jouent de la musique traditionnelle ayant pour effet d'induire l'état de relaxation indispensable à l'accouchement. La respiration, contrôlée suit le rythme des instruments. Le nouveau né Bajoran est accueilli par des expressions de tendresse telles que : "Eveille toi, enfant" ou "Nous t'attendions avec amour", "nous te souhaitons la bienvenue dans ce monde".

Les bijoux remplissent un rôle symbolique important pour les Bajorans, pour eux un bijou doit non seulement être beau, mais aussi servir un concept symbolique, d'où son importance particulière. Le bijou Bajoran le plus courant est le pendant d'oreille que presque tous les Bajorans portent à l'oreille droite. Jadis insigne d'identité, il remplit désormais une fonction plus décorative.

Les pendants d'oreille se composent le plus souvent d'un gros clou décoratif, posé sur le lobe de l'oreille et relié par une chaînette à un anneau placé au sommet du pavillon. Certains sont ornés de pierres ou de billes de verre (colorées ou non). Ils varient selon les occasions : plus élaborés pour les moments festifs, plus sobres et discrets dans la vie professionnelle.

De nombreux bijoux indiquent le statut de ceux qui les portent, les religieux et les militaires, par exemple, adaptent fréquemment les leurs pour symboliser leur domaine d'activité et leur rang. De nombreux Bajorans travaillant dans les rangs de Starfleet continuent de porter leur pendant d'oreille.

Certains cependant, préfèrent ne pas les porter, d'autres individus, non Bajorans, par exemple lorsqu'ils sont liés par le mariage ou désirent affirmer leur respect pour la culture Bajorane peuvent également en porter.

La plupart d'entre eux sont en birthium-diamide, un métal argenté et presque tous sont réalisés à la main par des artisans qui se transmettent leur technique de génération en génération. Les touristes les apprécient beaucoup et repartent souvent de Bajor avec un bijou en souvenir de leur passage.

Les bracelets que portent les Bajorans ont, eux aussi, une valeur symbolique. Le Bracelet des Fiançailles, traditionnellement offert par le Bajoran à sa promise peut ainsi se transmettre de génération en génération. Certains bracelets appartenant aux familles les plus anciennes ont aujourd'hui une valeur inestimable. Le Bracelet d'Engagement, comparable au précédent engage moins irrévocablement. On l'offre souvent en gage d affection profonde ou d'amitié.