Wolf 359 est l'une des 70 naines rouges localisées à proximité immédiate de Sol dans le Quadrant Beta. En fait, le système stellaire de Wolf 359 est le troisième système le plus proche de la Terre, situé seulement à 7,5 AL. Seul le système stellaire à étoile triple d'Alpha du Centaure (à 4,35 AL) et celui de l'Etoile de Barnard (à 5,98 AL) se trouvent plus proches de notre Soleil.
Malgré le fait qu'il se trouve si proche de la Terre, la luminosité de Wolf 359 est si faible que l'œil Humain est incapable de percevoir sa présence. Un télescope cependant pourra le révéler comme étant une faible source de lumière rouge. Observé depuis la Terre, cette minuscule étoile est située dans la constellation du Lion.
L'existence de cette étoile est restée secrète jusqu'au moment où le pionnier de la photographie astronomique, Maximilian Franz Joseph Cornelius Wolf a découvert son existence. Né en 1863, mort en 1932, il a durant toute sa carrière développé de manière significative la science et l'art de photographie astronomique.
En 1900, il met au point, en collaboration avec la société d'optique Carl Zeill à Jena en Allemagne, un instrument destiné à pouvoir effectuer la comparaison entre deux photographies astronomiques. Baptisé, le comparateur à clignotements (Blink Comparator), 24 années plus tard, c'est ce même comparateur qui permettra à Clyde Tombaugh travaillant à l'Observatoire Lowell en Arizona de découvrir l'existence de Pluton.
En analysant ses plaques photographiques, tout au long de son existence laborieuse, Wolf découvrit des centaines de naines rouges, des étoiles variables, des milliers d'astéroïdes ainsi qu'environ 5000 nébuleuses. Des études ultérieures de la lumière émise par Wolf 359 permirent à d'autres astronomes terrestres de classer ce système stellaire comme une étoile à séquence principale M6.
Les étoiles de Class M sont de petites naines rouges et Wolf 359 est de taille particulièrement réduite. Sa température de surface n'est que de 2500°C alors que celle de notre Soleil, s'élève à 6000°C. Au point de vue taille, son rayon ne représente qu'un tiers de ce dernier et qu'un cinquième de sa masse.
Il convertit sa masse en énergie si lentement que son espérance de vie est bien plus longue que celle de notre Soleil, soit 10 milliards d'années. C'est cette faible production d'énergie qui rend la lumière émise par l'étoile si faible et l'amène à émettre des centaines de fois moins de lumière que notre étoile.
Même si elles ont pu apparaître comme une surprise, les enquêtes astronomiques montrent clairement que, malgré leur petite taille, les étoiles de ce type représentent plus de la moitié de la population stellaire de notre Galaxie. A la fin du 20ème siècle, les astronomes observèrent Wolf 359 à l'aide du premier télescope se trouvant dans l'espace, cet instrument, fruit de la collaboration entre les USA et l'Europe, fut baptisé Hubble.
Ils furent en mesure d'effectuer des recherches afin de découvrir des planètes et des étoiles manquées orbitant autour d'autres étoiles et connues sous le nom de naines brunes. Ils inscrivirent Wolf 359 dans la liste de leurs cibles.
Afin d'être en mesure de repérer de tels compagnons, dont la taille est très faible, ils utilisèrent un dispositif appelé coronographe destiné à éliminer la lumière émise par l'étoile elle-même. Bien que, de nombreuse étoiles doubles voire multiples ont été identifiées de cette façon, rien de plus ne fut découvert dans le système de Wolf 359.
Même si des planètes y ont été découvertes, les naines rouges sont si faibles qu'il est difficile d'imaginer que la vie puisse s' être développée dans leur environnement. Si Wolf 359 se trouvait à la place de notre Soleil, sa faible luminosité ferait que la Terre ne serait qu'une planète glacée, totalement inadaptée à la vie. Une planète plus proche de l'étoile pourrait être suffisamment tempérée, mais souffrirait d'autres problèmes.
A proximité de l'étoile, la planète ne pourrait effectuer de rotation, retenue par son champ gravitationnel. De ce fait, une moitié de celle-ci serait continuellement exposée aux rayons stellaires, alors que l'autre moitié se trouverait constamment dans l'obscurité. Ce qui signifie que la vie végétale ne pourrait que très difficilement se développer.
Sur la Terre, les plantes survivent en convertissant en énergie la lumière émise par le Soleil, par un processus nommé photosynthèse. La lumière rouge émise par Wolf serait insuffisante pour pouvoir nourrir véritablement des plantes similaires.
En conséquences, toute la vie végétale évoluant sur une planète tournant autour d'une naine rouge devrait utiliser plus efficacement la lumière beaucoup moins puissante émise par cette étoile.
Mais même si la vie parvenait à surmonter ces deux problèmes, elle se heurterait à un problème encore plus grave. Même si elles sont de taille réduite, les naines rouges ne sont pas sans "dents". Beaucoup présentent une activité explosive inhabituellement violente, qui peut sporadiquement doubler leur luminosité. Wolf 359 n'échappe pas à la règle.
Dans le cours du 20ème siècle des astronomes découvrirent la capacité éruptive de Wolf 359.
Bien que les explosions soient plus rares que sur d'autres naines rouges et ne durent que quelques minutes, les scientifiques de l'époque se sont très rapidement rendu compte que l'émission de rayon X 10.000 fois supérieur à la normale serait mortelle pour toute forme de vie ayant réussi à croître.
Au début de 2367, le nom du système de Wolf 359, devient synonyme d'infamie envers la Fédération Unie des Planètes. C'est le site d'une terrible bataille, entre les Borgs, qui tentent d'atteindre la Terre, et la Fédération, qui tente de les arrêter. Quarante vaisseaux de la Fédération, commandés par l'Amiral JP Hansen depuis son vaisseau Amiral, l'USS Melbourne NCC-6243, se lancent contre un seul Cube Borg.
La bataille se solde par la défaite de l'Armada de Starfleet. 11.000 vies sont perdues, et un seul et unique vaisseau parvient à s'en sortir. Les Borgs ont auparavant enlevés le Capitaine Jean Luc Picard et a ainsi obtenu un accès instantané à ses connaissances, précisément à celles concernant Starfleet et ses tactiques de combat.
Pendant le conflit, les Borgs utilise ces informations contre les vaisseaux de la Fédération et leurs équipages avec une cruauté infaillible.
L'Amiral Hanson aggrave encore la situation en sous-estimant l'efficacité du processus d'assimilation. Il suppose qu'il peut encore compter sur quelques vestiges de l'immense courage du Capitaine Picard pour résister aux Borgs, et ne pas révéler les processus de défense de la Fédération.
Un des survivants de la bataille est le Commander Benjamin Sisko, premier officier de l'USS Saratoga NCC-31911. Sisko donne l'ordre d'abandonner le navire, lorsque son Officier Commandant est tué, alors que l'ordinateur annonce une brèche imminente au niveau du Warp Core. Malheureusement, Sisko perd Jennifer son épouse bien aimée, mais parvient à sauver son jeune fils Jake Sisko. Ils fuient à bord d'une nacelle de sauvetage, juste avant l'explosion de leur vaisseau.