Dans le Quadrant Delta, l'équipage de l'USS Voyager NCC-74565 découvre un micro-vortex apparemment stable. Ils utilisent la technologie déjà existante, tout en améliorant la technique opérationnelle standard afin d'optimiser les probabilités d'établir un contact avec le Quadrant Alpha via l'anomalie.
Le micro-vortex fait moins de trente centimètres de diamètre, mais un scan détaillé effectué sur une centaine de kilomètres démontre sa capacité de porter une transmission de données compressées. Cela démontre la possibilité de l'envoi d'un message à plus de 70.000 Années Lumières en quelques minutes, et ce malgré l'âge avancé de ce micro-vortex et le fait que sa taille ne cesse de diminuer, tout autre système de relais prendrait un temps infiniment plus long.
Les vaisseaux de Class Intrepid sont équipés de micro-sondes, conçues pour entrer dans de très petits espaces afin d'en examiner l'intérieur. Lancées depuis la section avant du vaisseau, elles émettent un brillant rougeoiement lorsqu'elles sont opérationnelles et dés leur entrée dans l'anomalie qu'elles sont chargées d'explorer, elles envoient immédiatement les informations recueillies.
Dans le cas du micro-vortex, la mini sonde envoie des informations détaillées de l'intérieur de l'anomalie, une représentation visuelle de son parcours est également transmise. Malheureusement, une variation d'origine inconnue survenue dans le courant de radiations du micro-vortex amène une mauvaise interprétation de la sonde et à un changement de télémétrie. La sonde est alors bloquée par une série de remous gravitationnels provoqués par l'état vétuste du micro-vortex et ne peut malheureusement pas poursuivre sa route jusqu'à la sortie.
La conception de la mini-sonde la rend extrêmement robuste et dans des conditions normales de fonctionnement, l'unité de senseurs miniatures possède une autonomie de 72 heures minimum. Les informations que la sonde envoie à l'USS Voyager révèlent un scan provenant d'une source inconnue.
Un moniteur permettant de lire la télémétrie envoyée par la sonde peut être consulté tant de la passerelle que de l'ingénierie, les informations concernant le déplacement, la propulsion et le statut opérationnel de la sonde sont continuellement mises à jour.
Les changements de programmations de la sonde peuvent être opérés à partir de l'une ou l'autre console. La fonction principale d'une microsonde est de faire parvenir des informations pendant quelle traverse des territoires inconnus ou potentiellement hostiles, mais sa conception lui permet également d'agir comme un système de relais lorsque cela s'avère nécessaire.
C'est pour cette raison que l'équipage de l'USS Voyager se rendant rapidement compte que si des informations peuvent traverser avec succès le micro-vortex, il devrait être possible de transmettre un message à quiconque se trouverait à la sortie.
Pour que la sonde puisse supporter la quantité accrue d'informations à traite, il est nécessaire que la bande de communication subspatiale de Voyager soit modifiée afin d'accepter la sonde en tant qu'amplificateur de signal.
L'Ingénieur en Chef, B'Elanna Torres et l'Enseigne Harry Kim mettent au point et réalise cette modification.
Les changements apportés au signal sont complétés par une augmentation de la puissance de la largeur de bande de communication et en reconfigurant le générateur de signal afin qu'il soit compatible avec les senseurs longues portées de la mini-sonde. La liaison est évaluée via des impulsions subharmoniques envoyées à la sonde et après quelques minutes, la sonde envoie les impulsions qui lui sont transmises dans un sens comme dans l'autre.
Une liaison vocale est alors développée et le problème potentiel d'interférences gravitationnelles est résolu en utilisant covariant accouplé à un filtre d'ondes courtes inversé. Les premiers essais de communication à travers le micro-vortex exigent plusieurs essais pour atteindre un parfait réglage, mais finalement un signal audible et clair est atteint.
L'équipage entre en communication avec le Vaisseau Scientifique Romulien Talvath, commandé par Telek R'Mor. Son vaisseau se trouve dans le Secteur 1385 du Quadrant Alpha.
La reconfiguration du protocole d'amplification du signal aboutit à un signal visuel capable de pénétrer le courant de radiation particulier au micro-vortex.
L'amplitude de phase de cette liaison visuelle correspond à une fraction de quelques mégahertz des protocoles d'utilisation des téléporteurs, ce qui fait surgir la perspective fascinante d'un signal de téléportation superposé à celui de cette liaison visuelle.
Un cylindre test est envoyé par le micro-vortex afin de tester la sécurité de la procédure, l'essai étant concluant R'Mor est alors téléporté à bord de Voyager, tandis que la variation de phase survenant dans le courant de radiation du micro-vortex est compensée manuellement via l'ingénierie Principale.
Techniquement, l'équipage de Voyager, dans sa totalité pourrait être téléporté dans le Quadrant Alpha en utilisant cette technique, mais lorsqu'il apparait que les variations survenant dans le courant de radiation est en fait due à différence temporelle de 20 années, la menace de polluer la ligne temporelle oblige les Officiers de Starfleet à renoncer à cette opportunité de rentrer chez eux.
Au lieu de cela, R'Mor est renvoyé sur son vaisseau avec des messages pour leurs amis et leurs familles. Le Romulien promet d'attendre 20 ans avant de délivrer les messages
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