Le très respecté, Capitaine Jean Luc Picard, choisit ses amis avec soin. Ce sont des amis qui lui ressemblent, faisant preuve dans leur existence, d'intégrité et de respect pour la vie, l'Amiral Gregory Quinn est l'un d'entre eux.
Quinn présente un visage énergique encadré de cheveux d'un blanc neigeux. Il apparait dans une excellente forme physique, malgré son âge avancé et a manifestement atteint un poste de direction dans Starfleet grâce à des années de travail acharné et de dévouement à l'organisation. C'est pourquoi, au cours de sa longue carrière, il a gagné l'estime de beaucoup de ses contemporains, y compris celle du Capitaine Picard.
En 2364, Quinn a rendez-vous avec l'USS Enterprise NCC-1701-D sur la planète Relva VII et la relation amicale qui le lie à Picard, qu'il connaît depuis des années, rend la mission de Quinn d'autant plus difficile. C'est un Quinn anormalement sombre et fatigué qu’accueille Picard lorsque l'Amiral est téléporté à bord.
Il amène avec lui, le Lieutenant-Commander Dexter Remmick du bureau de l'inspection générale afin de mener une enquête approfondie à bord de l'Enterprise. Quinn a des raisons de croire qu'il peut se passer quelque chose de très mauvais à bord de l'Enterprise, mais refuse de divulguer ce que cela peut être. Il donne simplement ordre à Picard de coopérer de toutes les manières possibles.
Quinn reste à bord du vaisseau durant l'enquête et réalise que la carte blanche qu'il a accordée à Remmick a altéré l'amitié existant entre Picard et lui et il admet qu'il le regrette énormément. Cependant, il ne révèle les faits que lorsque Remmick présente son rapport qui conclut qu'aucune preuve n'a été découverte. Affirmant que lui et ses collègues de Starfleet Command devaient être certains que Picard et son équipage n'étaient compromis en aucune façon.
Quinn explique que lui et un certain nombre d'officiers supérieurs de Starfleet suspectent depuis un certain temps une conspiration au sein de la Fédération. Il ignore si la menace vient de l'intérieur ou de l'extérieur de l'organisation, il n'est même pas certain que cette conspiration soit réelle. Il sait seulement qu'il a besoin de personnalités fortes se trouvant à des postes clés et dans lesquelles il peut avoir confiance et Jean Luc Picard est l'une d'elles. Quinn offre à son vieil ami, une promotion et le commandement de Starfleet Académie.
Picard décline l'offre au grand désappointement de Quinn, mais l'Amiral sait que le cœur de Picard appartient à la passerelle de l'Enterprise, il sait aussi qu'il peut faire appel à son ami à n'importe quel moment. Les choses s'accélèrent soudain, et beaucoup plus rapidement que l'on pouvait s'y attendre.
Les faits laissant penser à un conspiration augmentent, avec plusieurs morts suspectes, des ordres incompréhensibles appuyés par des officiers supérieurs et des communications entre les différentes flottes presque inexistantes.
Une atmosphère de danger et de paranoïa augmente de jour en jour, et avec raison. Quinn lui-même est victime de la conspiration orchestrée par une forme de vie Alien parasitaire, qui semble être le prélude à une invasion. Ils contrôlent leurs hôtes humanoïdes en les contaminant par voie buccale, puis en s'installant au niveau de la moelle épinière, respirant grâce à une petite pointe émergeant à l'arrière de la nuque. Toutes les victimes sont des Officiers de Starfleet choisis parmi les échelons les plus élevés, tels que l'Amiral Quinn.
Le comportement de l'Amiral change considérablement sous l'influence du parasite, qui fait pourtant le maximum pour passer inaperçu. Il devient détendu, presque désinvolte et semble être en excellente santé. Il affirme qu'il ne s'est jamais senti aussi bien de toute sa vie et qu'il attend avec impatience de nouveaux défis. Il offre également ses "humbles excuses" pour les malentendus survenus, ce qui ne correspond pas du tout à la personnalité de Quinn.
Lorsque l'Enterprise se rend sur la Terre en 2364, Picard note le changement de personnalité de son vieil ami immédiatement. Quinn, ainsi que les Amiraux Savar et Aaron saluent Picard au nom de Starfleet Command et demandent à être téléportés à bord. Le plan de l'Alien contrôlant Quinn est de faciliter la prise de pouvoir sur les Officiers du navire Amiral de la Fédération, à commencer par le Dr Beverly Crusher qui transporte un autre parasite dans un petit boitier conçu à cet effet.
L'Amiral affirme que le Capitaine a pris trop à la lettre ses précédentes mises en garde au sujet d'une supposée menace, il voulait tout simplement parler des problèmes qu'entrainent l'entrée de nouvelles races au sein de la Fédération. Picard n'est pas dupe de cette tentative plutôt mince pour apaiser ses craintes et donne l'ordre au Commander William Riker de surveiller étroitement Quinn.
Le parasite pilotant Quinn, ne fait aucun effort pour cacher sa véritable nature à Riker dont il a décidé de faire un hôte plus approprié que Crusher. Il prend un malin plaisir à déstabiliser le Premier Officier avant de l'attaquer.
La créature dominant Quinn ne se soucie pas de révéler son existence, mais il ne parvient pas à empêcher Riker d'alerter la sécurité.
Il semble se moquer allègrement d'être découvert et attaque de façon téméraire le Lieutenant Worf et le Lieutenant-Commander Geordi La Forge juste au moment où son bluff pour sortir de la situation semble fonctionner. Il affirme au Klingon qu'il pourrait lui rompre le cou, mais que ce ne serait pas aussi amusant.
Quinn est neutralisé par trois tirs de phaser venant du Docteur Crusher avant qu'il ne puisse faire des dégâts plus sérieux. Un examen médical révèle l'existence d'un parasite Alien symbiotique, qui meurt quand Picard et Riker localisent et tuent la créature mère qui parasitait Remmick l'enquêteur envoyé par Starfleet Command.
L'Amiral Quinn récupère physiquement très rapidement grâce aux soins du Docteur Crusher, mais retrouver sa santé mentale après une telle épreuve peut prendre un peu plus de temps. Le complot visant à envahir la Fédération est désormais neutralisé, et Quinn va sans doute continuer à servir Starfleet en tant qu'Officier Supérieur dès qu'il aura retrouvé toutes ses facultés.