Le Commander Charles « Trip » Tucker III est l’Ingénieur en Chef du premier vaisseau de Starfleet se déplaçant à Warp 5. Le Sudiste décontracté aime ses moteurs autant qu’il apprécie d’explorer l’inconnu à bord de l’Enterprise NX-01.

L’image polie par le temps du Gentleman Sudiste, aimable et décontracté est toujours très vivante sur la Terre du 22e siècle et elle parfaitement incarnée par le Commander Charles Tucker surnommé « Trip » par ses amis. Ce garçon à l’allure sportive, aux cheveux bruns, à l’accent inimitable venu tout droit de la région sud de l’Amérique du Nord, scelle cette impression par son expression favorite : « Keep your hair » en d’autres terme « Restez Zen ! »

L’enfance de Tucker fut incontestablement heureuse, partagée avec une sœur qui, à présent était à son tour mère d’un jeune garçon. Enfant, Tucker aimait beaucoup la tarte aux noix de Pecan, quoiqu’en tant qu’adulte son plat favori soit le poisson-chat. Il se souvient de façon précise des ouragans déferlant sur les côtes de Florides. Mr Velik, d’origine Vulcaine, fut son premier professeur, qui l’accompagna jusqu’au dixième échelon en biologie et lui fit découvrir les vertus de l’observation.

Il lui arrivait de parfois de faire du camping avec ses amis où ils passaient la moitié de la nuit à contempler les étoiles, en se demandant à quoi pouvait bien ressembler le Soleil de la Terre vu de si loin. C’est lors de ces moments privilégiés que sa fascination pour les espaces lointains commença à se développer.

Tucker sort diplômé de l’Académie de Starfleet en 2139. Il n’habitait pas loin de Sausalito et il se souvient encore des grandes fêtes qui se tenaient dans l’enceinte Vulcaine. On ne connaît pas grand-chose de sa carrière avant qu’il ne soit affecté sur l’Enterprise NX-01.

Charles Tucker et le Capitaine Jonathan Archer étaient déjà amis depuis plus de 8 ans, très décontractés l’un envers l’autre malgré la différence de grade, ils forment une équipe très soudée.

Alors qu’ils se trouvent en mission d’entraînement Omega sur Titan, le système respiratoire de la combinaison environnementale de Tucker gèle et de ce fait, il subit une narcose et tente d’enlever son casque. Archer parvient à pénétrer son délire et le convainc d’arrêter.

Lorsque Archer sélectionne Tucker en tant que Chef Ingénieur à bord de l’Enterprise, le nouveau vaisseau à moteur Warp 5 brille de tous ses feux.

L’Ingénieur est conquis et éprouve du chagrin chaque fois que ses moteurs sont malmenés ou que les systèmes sont endommagés. Il dirige la maintenance, fait la plupart des réparations lui-même et semble vouloir tout assumer.

Il parvient à se sentir à l’aise sur n’importe quel vaisseau Alien, simplement en combinant les principes de base de la mécanique Warp avec les déductions d’un esprit logique. Il prétend à qui veut l’entendre qu’aucune radio en panne ne peut lui résister.

Tucker n’a jamais été très heureux dans ses relations sentimentales. Il prétend que celles-ci cessaient avant même d’avoir commencé. Il dit n’avoir eu que trois vraies histoires d’amour et que toutes se sont mal terminées. Il est naturellement ravi lorsqu’on le trouve séduisant et garde un œil sur les jolies femmes, c’est pourquoi il demande à Mayweather des renseignements sur le physique légendaire des Femmes de Draylax.

Une femme qu’il n’a guère de chance d’impressionner est l’Officier Scientifique Vulcain de l’Enterprise, le Subcommander T’Pol. Tucker, tout comme le Capitaine Jonathan Archer pense que les Vulcains ont freiné les progrès de l’Humanité, dans les recherches concernant la propulsion Warp ainsi que sur le plan de la Politique Galactique et cette certitude intervient parfois dans ses relations avec T’Pol.

Il s’oppose régulièrement à elle principalement en début de mission et notamment lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité d’Archer en dehors de l’Enterprise. Dans ces cas là, il se met facilement en colère et son comportement est très loin de ses façons décontractées habituelles et de sa bonne humeur. Le cas le plus significatif de friction entre eux se produit lorsqu’ils sont pris au piège sur un monde Alien durant quelques semaines lors de la mission d’exploration de l’Enterprise…

Un composé psychotrope contenu dans l’environnement local entraîne une série d’hallucinations durant la mission en Away Team. Tucker devenu paranoïaque braque un pistolet phaseur sur T’Pol, persuadé qu’elle complote avec les Vulcains et les créatures des roches, totalement issues de son délire, pour ruiner la mission de l’Enterprise.

Plus tard, la mission terminée, Tucker lui présente ses excuses et il commence à comprendre ce que son vieux professeur Vulcain voulait dire lorsqu’il affirmait que s’il ne contrôlait pas ses préjugés, ce sont eux qui le contrôleraient.

Leur relations ne s’arrangent guère lorsque Tucker, sur ordre de Jonathan Archer décrypte une lettre adressée à T’Pol où elle apprend que son mariage traditionnel est en danger.

Pourtant, la situation aide à établir une certaine entente entre eux. T’Pol lui demande son avis, car elle refuse que d’autres membres de l’équipage soient au courant de sa fâcheuse situation. Et Tucker finit par en conclure que finalement ses conseils peuvent lui être utiles.

Charles « Trip »Tucker n’est pas un homme qui apprécie de rester assis sans rien faire. Il est très nerveux à l’idée de passer des semaines dans l’espace sans activités précises et il estime que l’utilisation des cartes stellaires fournies par les Vulcains leur enlève une bonne partie du plaisir de la découverte.

Le fait qu’il n’ait visité qu’une seule planète habitée avant de se trouver sur l’Enterprise explique pourquoi il aime prendre son appareil photo ou sa caméra lors de ses missions afin de filmer l’environnement.

Il accompagne Archer lors d’une mission se déroulant sur Rigel X et rejoint plus tard Le Capitaine et T’Pol au Monastère Vulcain de P’Jem investi par la garde Impériale Andorienne.

Il est probable que les dangers et les défis auxquels font face l’équipage de l’Enterprise fournissent à Tucker un périmètre suffisant pour se livrer, tant à l’exploration qu’au combat, tout en mettant ses moteurs bien aimés au point.