Quatre jours ont passé depuis que l'Enterprise a été gravement endommagé par une mine Romulienne et l'équipage doit absolument faire réparer le vaisseau. Malheureusement, le Capitaine Archer est plutôt pessimiste : Tucker estime que le vaisseau a besoin d'au moins trois mois de réparation en cale sèche, à condition que le vaisseau réussisse à rejoindre la Station de Jupiter.
Or, vu les dommages subis, le vaisseau ne peut soutenir qu'une vitesse limitée de Warps 2 ou 2.1 et le voyage prendra alors plus de dix ans ! Le Capitaine prend donc la décision de demander de l'aide et il donne l'autorisation à Sato de diffuser un signal de détresse à l'intention de tous les vaisseaux environnants. Quelques temps après, l'Enterprise est contacté par un cargo Tellarite qui signale à l'équipage la présence d'une base spatiale non loin de leur position.
Alors que le vaisseau approche, la station passe le vaisseau au crible de ses détecteurs et adapte aussitôt son environnement aux conditions de vie de l'équipage. En étudiant les bases de données linguistique, la station est immédiatement capable de s'exprimer en Terrien et une voix invite indique que la réparation du vaisseau peut être effectuée en échange de 200 litres de plasma du moteur de distorsion.
L'ordinateur central indique que les réparations peuvent être effectuées en seulement 36 heures. En attendant que les réparations soient terminées, la station propose à l'équipage de se reposer dans la salle de relaxation.
Une grande partie de l'équipage est transférée dans la station dont l'aspect stérile et immaculé contraste avec le vaisseau endommagé. Un peu plus tard, une nouvelle surprise attend l'équipage : les réplicateurs de nourriture de la station sont très en avance par rapport à ceux du vaisseau. Ils sont capables de synthétiser des plats très élaborés et délicieux.
La propreté et le confort de cet environnement inquiète vaguement le Capitaine Archer, qui se demande comment la station peut fournir une telle perfection de services pour un prix aussi dérisoire. Il est également inquiet de ne rencontrer aucun être vivant, la station étant entièrement automatique et auto-suffisante. Lorsqu'il rapporte ses inquiétudes à T'Pol, celle-ci lui rappelle toutes les fois où l'équipage de l'Enterprise s'est porté au secours d'autres vaisseaux sans rien demander en échange.
Peut-être la station a-t-elle été créée par une race réellement altruiste. Quoiqu'il en soit, Archer est impressionné par l'efficacité de la station qui répare non seulement les dommages causés par la mine, mais également tous les petits dégâts de la coque, lui rendant son aspect neuf. Pour couronner le tout, des systèmes médicaux automatiques soignent la jambe blessée de Reed.
Archer n'est pas le seul à se méfier et Reed et Tucker ont une seule envie : découvrir l'ordinateur qui se cache derrière toute cette organisation. Faussant compagnie à tout le monde, les deux officiers trouvent un conduit et se glissent à l'intérieur... déclenchant toutes les alarmes de la base ! La présence des deux hommes est immédiatement signalée au Capitaine et les deux fautifs sont immédiatement téléportés sur la passerelle.
Archer est furieux du comportement de ses deux officiers. Suivant les propres conseils de Reed, il a commencé, depuis quelques jours à raffermir la discipline à bord de l'Enterprise. Il accuse Reed d'insubordination et de désobéissance aux ordres, et lorsque Tucker essaie de couvrir le lieutenant, Archer rétorque que Reed est un adulte et qu'il est capable de prendre ses propres responsabilités.
Alors qu'il est en train de réprimander ses officiers, le Capitaine est interrompu par l'annonce d'une nouvelle plus grave : apparemment, Mayweather s'est aventuré dans une partie du vaisseau en cours de réparation et il a été tué par une surtension des circuits. Lorsqu'Archer retrouve Phlox à l'infirmerie, le Docteur ne peut qu'annoncer le décès de Mayweather.
Pour tout l'équipage, c'est un choc, et particulièrement pour Hoshi Sato qui était très liée à l'Enseigne. Selon le règlement, le Docteur Phlox effectue une autopsie de Mayweather et il arrive à une conclusion surprenante : Mayweather n'est pas mort ou, plus exactement, le corps qu'il a sous les yeux n'a jamais été vivant !
Selon les rapports médicaux du Docteur, le véritable Mayweather portait en lui des souches vivantes d'un vaccin effectué récemment et même décédé, ces souches devraient encore être vivantes. Or, le corps présente ces souches, mais mortes, comme si elles avaient été fabriquées artificiellement.
Le Capitaine pense immédiatement à la qualité exceptionnelle des réplicateurs de la base et il estime que ces appareils seraient tout-à-fait capables de répliquer un corps sans vie de Mayweather. Il pense que le véritable Mayweather est encore vivant et il décide de partir à sa recherche.
Il charge Tucker de différer le départ du vaisseau en prétextant auprès de l'ordinateur central que les réparations sont inadéquates. Il demande ensuite à Reed de l'emmener dans la zone interdite où il a été précédemment repéré par l'ordinateur central.
Cette fois, les deux hommes sont aidés par T'Pol qui leur permet de déjouer les systèmes de surveillance de la station. Les deux hommes arrivent enfin dans la zone centrale et, enlevant un panneau, Archer pénètre dans la salle principale qui héberge l'ordinateur central.
Le Capitaine découvre alors avec horreur que la station utilise en réalité les cerveaux d'êtres vivants comme des unités de calcul montées en série pour former un super-ordinateur. Archer retrouve le corps inanimé de Mayweather, et avec l'aide de Reed, il le ramène sur le vaisseau... déclenchant les alarmes de l'ordinateur central qui lance des attaques contre le vaisseau récemment réparé.
Pendant ce temps, Tucker a réussi à faire patienter l'ordinateur central et lui livre finalement le plasma demandé, dans lequel il a caché des détonateurs. Quelques minutes plus tard, la station explose, section par section, libérant finalement l'Enterprise qui s'échappe en vitesse de distorsion. Alors que le vaisseau s'éloigne, le cœur de la base frémit et elle commence à s'auto-réparer.